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17/03/2012

23h55: quel enjeu pour nos enfants?

 

"L’humanité sous-estime-t-elle le risque de sa propre extinction ?

Une fois n'est pas coutume, ce billet ne va pas décrire une découverte publiée récemment dans une revue. Au fil de mes lectures diverses, ces dernières semaines, j'ai ramassé quelques pièces de puzzle et je me suis aperçu qu'elles s'emboîtaient plutôt bien, qu'il y avait comme un idée directrice derrière elles. Cela a commencé à la fin de 2011 à Durban, avec le nouvel échec de la communauté internationale pour se mettre d'accord sur la limitation des émissions de gaz à effet de serre (GES). Puis il y a eu cette annonce, fin décembre, de la création par des chercheurs de virus mutants de la grippe aviaire, susceptibles de se transmettre plus facilement entre humains contaminés. Annonce suivie, tout d'abord, d'un débat pour savoir s'il était bien pertinent de publier les méthodes avec lesquelles les biologistes avaient modifié le H5N1, puis de la question plus pragmatique : le terroriste lambda peut-il facilement y parvenir ?

Puis il y a eu une autre annonce, le 12 janvier, plus rituelle celle-là, mais aussi plus discrète : celle du Bulletin of the Atomic Scientists annonçant que l'horloge de la fin du monde qui, depuis 1947, prévient symboliquement l'humanité quand elle fait des pas vers son extinction ou la rassure quand elle prend des mesures pour s'en éloigner, était avancée d'une minute vers minuit. Il est désormais 23h55 à cette horloge et cette progression de la grande aiguille a été justifiée par l'absence de progrès dans la limitation tant de la prolifération nucléaire que des émissions de gaz à effet de serre. Le texte du communiqué précise : "La communauté mondiale pourrait être proche d'un point de non-retour dans ses efforts pour empêcher une catastrophe due aux changements dans l'atmosphère de la Terre. L'Agence internationale de l'énergie prévoit qu'à moins que les sociétés commencent, au cours des cinq prochaines années, à développer des alternatives aux technologies de l'énergie émettant du carbone, le monde est condamné à un climat plus chaud, à une montée du niveau des océans, à la disparition de nations insulaires et à une augmentation de l'acidification des océans." Ce n'est pas sans une certaine ironie qu'une autre information, en lien direct avec celle-ci, est tombée il y a quelques jours et je l'ai donnée, brute de fonderie, dans une de mes sélections hebdomadaires : jamais, au cours des 300 derniers millions d'années, les océans n'ont été aussi acides qu'aujourd'hui. Malgré son importance, la nouvelle n'a pas eu l'air d'émouvoir qui que ce soit...

Au moment même où quantité de livres se publient sur la thématique "2012, année de fin du monde prédite par le calendrier maya" (j'ai été sidéré de voir une table entière d'ouvrages à la FNAC sur ce sujet), les hommes jouant à se faire peur en sachant très bien qu'il s'agit de billevesées, on balaie sous le tapis les vraies raisons de s'inquiéter. D'où la question qui fait le titre de ce billet : l'humanité sous-estime-t-elle le risque de sa propre extinction en ne traitant pas les problèmes qui la menacent ou en risquant de faire tomber des technologies de destruction massive entre des mains mal intentionnées ? Je n'ai évidemment pas la réponse et je laisse à chacun le soin d'y réfléchir, mais je tenais, pour finir ce billet pas comme les autres, à signaler l'interview, dans The Atlantic, du philosophe suédois Nick Bostrom, qui enseigne à l'université d'Oxford, y dirige l'Institut sur le futur de l'humanité et est représenté en photo en haut de cette page.

Avec une formation en physique, en neurosciences et en philosophie des sciences, Nick Bostrom n'a pas forcément le profil-type du philosophe tel qu'on se le figure d'ordinaire. Il a beaucoup travaillé sur le concept de "risque existentiel", au sens d'un scénario-catastrophe conduisant « soit à une destruction totale de toute vie intelligente sur Terre, soit à une paralysie permanente de son potentiel de développement ». Dans cette interview, il ne s'intéresse donc pas aux conséquences, lointaines, du réchauffement climatique, mais, considérant que ce XXIe siècle sera crucial pour l'humanité en raison du développement rapide de technologies nouvelles, aux risques que ces dernières présenteront dans un futur très proche de nous : "A court terme, dit-il, je pense que plusieurs développements dans les domaines de la biotechnologie et de la biologie synthétique sont assez déconcertants. Nous sommes en train d'acquérir la capacité à créer des agents pathogènes modifiés et les plans de plusieurs organismes pathogènes sont dans le domaine public : vous pouvez télécharger sur Internet la séquence génétique du virus de la variole ou de celui de la grippe espagnole. Jusqu'ici, le citoyen ordinaire n'a que leur représentation graphique sur l'écran de son ordinateur, mais nous développons aussi des machines synthétisant l'ADN de plus en plus performantes, qui peuvent prendre un de ces plans numériques et fabriquer de véritables brins d'ARN ou d'ADN. Bientôt, ces machines seront suffisamment puissantes pour recréer ces virus. Donc, vous avez déjà une sorte de risque prévisible et si, ensuite, vous commencez à modifier ces organismes pathogènes de différentes manières, vous voyez apparaître une nouvelle frontière dangereuse. A plus long terme, je pense que l'intelligence artificielle, une fois qu'elle aura acquis des capacités humaines puis surhumaines, nous fera entrer dans une zone de risque majeur. Il y a aussi différentes sortes de contrôle des populations qui m'inquiètent, des choses comme la surveillance et la manipulation psychologique à l'aide de médicaments."

Quand le journaliste qui l'interroge lui demande pourquoi le risque d'un dérapage majeur est estimé à une ou deux chances sur dix au cours du siècle, ce qui est beaucoup, Nick Bostrom a cette réponse : "Je pense que ce qui mène à cela, c'est le sentiment que les humains développent ces outils très puissants (...) et qu'il y a un risque que quelque chose tourne mal. Si vous revenez en arrière avec les armes nucléaires, vous vous apercevez que pour fabriquer une bombe atomique, il vous fallait des matières premières rares comme de l'uranium enrichi ou du plutonium, qui sont très difficiles à se procurer. Mais supposez qu'il y ait eu une technique vous permettant de faire une arme nucléaire en cuisant du sable dans un four à micro-ondes ou quelque chose dans ce genre. Si cela avait été le cas, où en serions-nous maintenant ? On peut présumer qu'une fois cette découverte faite, la civilisation aurait été condamnée. A chaque fois que nous faisons une de ces découvertes, nous mettons notre main dans une grande urne pleine de balles et nous en tirons une nouvelle balle : jusqu'ici, nous avons sorti des balles blanches et des grises, mais peut-être que la prochaine fois, nous tirerons une balle noire, une découverte synonyme de désastre. Pour le moment, nous n'avons pas de bonne façon de remettre la balle dans l'urne si elle ne nous plaît pas. Une fois que la découverte a été publiée, il n'y a aucun moyen de la "dépublier"."

Nick Bostrom n'est absolument pas opposé à la technologie : au contraire, c'est un grand partisan du transhumanisme. Simplement, il milite pour que nous gardions le contrôle. Le contrôle de nos technologies, de notre planète, de notre avenir. Parce que l'extinction de l'homme n'est pas le seul risque que nous courons. L'autre visage du risque existentiel, c'est la disparition totale des libertés à l'échelle planétaire : "On peut imaginer le scénario d'une dystopie totalitaire mondiale. Encore une fois, c'est lié à la possibilité que nous développions des technologies qui rendront bien plus simple, pour des régimes oppressifs, d'éliminer les dissidents ou de surveiller leurs populations de façon à obtenir une dictature stable, plutôt que celles que nous avons vues au cours de l'histoire et qui ont fini par être renversées."George Orwell et son 1984 ne sont pas bien loin.

Pierre Barthélémy (@PasseurSciences sur Twitter)

 

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humanité,extinction de l'humanité,biotechnologie,biologie synthétique


Cela dit, le printemps est là et je bourdonne obstinément avec les abeilles dans les amandiers en fleurs.

 
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13/03/2012

Arts Sacrés mars 2012

 

Le nouveau numéro d'Art Sacrés (mars-avril) sort ce mois-ci:

il concernera aussi la Corse, avec un article sur les décors peints de la Semaine Sainte en Corse, que les responsables de la rédaction m'ont chargée de rédiger, un plaisir et un honneur dont je les remercie ici! Ce thème m'est cher, on le sait: j'espère pouvoir, cette année encore, emmener ceux qui le souhaitent à la rencontre des sepolcri de la Semaine Sainte en Castagniccia - je vous en tiendrai informés.

 

arts sacrés,sepolcri peints de la semaine sainte


 


Description du numéro Arts Sacrés n° 16

Lumière de Pâques
Pâques est l’occasion d’admirer les reflets multiples que prend le thème de la lumière dans la tradition chrétienne. L’art sacré majeur des chrétiens, l’église, en est sans cesse renouvelé. Comment éclairait-on une église au Moyen Âge ? Et aujourd’hui ? Cette lumière, thème central de deux mille ans d’art sacré, continue d’inspirer les artistes contemporains. Il suffit d’évoquer deux des plus grands : Dan Flavin et James Turrell. À Pâques, la lumière jaillit du tombeau, comme dans les incroyables architectures éphémères des sepolcri de la Semaine sainte en Corse ; et de la terre, comme dans les sculptures inspirées de Georges Jeanclos. Mais elle semble engloutie lorsqu’Olivier Py met magistralement en scène le massacre de la Saint-Barthélemy. Une exposition à Paris nous permet, en observant de simples rochers, de comprendre la spiritualité chinoise, tandis qu’une autre à Londres, consacrée au Hajj, est l’occasion pour notre revue de dénoncer la catastrophe que subit actuellement le patrimoine de La Mecque, dans l’indifférence la plus totale.

 

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arts sacrés,sepolcri peints de la semaine sainte

( le sepolcru de Quenza: la Déréliction du Christ au Jardin des Oliviers )

11/03/2012

Fukushima: sombre anniversaire

 Fukushima

  sombre chronique

avec Human Error

http://www.youtube.com/watch?v=_5NZDlJ2CBU


" Le groupe japonais Frying Dutchman a été scandalisé par le comportement du gouvernement japonais face à la catastrophe nucléaire de Fukushima. Il estime que les autorités ont aggravé la contamination et qu'elles continuent de préserver davantage les puissances de l'argent et l'économie plutôt que la vie de son propre peuple et de ses enfants. Alors que la vidéo HumanError ‒ du nom de leur album et morceau éponyme sorti en août 2011 ‒ avait été visionnée plus de 30 000 fois dès le premier mois de mise en ligne, les membres du groupe ont décidé d'organiser une parade mondiale à l'occasion du premier anniversaire de la catastrophe, désirant accompagner et amplifier cette vague massive de résistance à l'énergie nucléaire et de soutien aux survivants.

Samedi et dimanche 10 et 11 mars 2012, aura donc lieu la « HumanERROR One Million Person Parade ». "


...  l'angoisse des populations face à la désinformation des autorités, aussi insidieuse que la pollution nucléaire. Le mensonge, lui non plus, n'a pas de frontière. Devant ce désastre nucléaire, comme devant tous les désastres écologiques qui atteignent durablement notre planète et menacent l'avenir de nos enfants, comment ne pas se ressentir solidaires ?

Les enfants de Fukushima sont aussi nos enfants et l'océan aujourd'hui pollué qui baigne leurs côtes fait aussi partie de notre océan primitif: ne sommes-nous pas tous les citoyens d'une même Terre? Et - en cette période pré-électorale - quels choix exiger de nos politiques?

Parmi tant d'autres, cet article:

 

"Un an après, le poison s'incruste dans la région de Fukushima - francetv info", publié sur francetv info, en cliquant sur le lien suivant :

http://www.francetv.fr/info/un-an-apres-le-poison-s-incruste-dans-la-region-de-fukushima_70291.html

07/03/2012

Castiglione: évocation météo et musicale du carnaval

 

Petite suite musicale à la note précédente sur le carnaval de Castiglione, avec "a contradansa  de Castiglioni", jouée par Bernardu Pazzoni pour la circonstance:

http://www.youtube.com/watch?v=1Q-iGJt5T5E&feature=player_detailpage

Cette contradansa accompagnait les danseurs du carnaval et en rythmait l'action: merci, cher Bernardu, de l'avoir enregistrée pour la circonstance! Elle évoque ce monde de naguère - non saturé d'images et de sons comme aujourd'hui -  où un évènement festif comme ce carnaval prenait un relief à la mesure des Aiguilles de Rundinaia. Que les gens gavés que nous sommes ont du mal à imaginer.

Castiglione rayon soleil.jpg

Voici l'environnement météorologique (février 2012)  plausible pour ce fameux carnaval - revoir la note:

http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2012/02/18/carnaval.html

 

les Aiguilles de Rundinaghja fevr 2012.jpg

(février 2012)

C'est encore l'hiver dans les Aiguilles de Rundinaia:  l'on comprend d'autant mieux  l'importance des victuailles solides et liquides requises pour affronter le froid et fêter allègrement " a Caccia amorosa", avant l'austérité du Carême.

Castiglione peinture de Paul Maestracci.jpg




05/03/2012

Solidarité: Marche des sans terre_Réunion lundi 5 mars à Calvi

 

Je me sens solidaire de cette réflexion et de cette action -  je transmets donc (merci à Colette Castagnoli) :


Marche Active et de Mobilisation pour :

o L’application d’une Justice équitable, o Le droit à l'alimentation, o

Le droit à la terre, o Le droit à l'eau, aux semences, aux forêts....

Organisée en Inde d'octobre 2011 a octobre 2012 par le mouvement Ekta Parishad, la marche non violente pour la justice Jan Satyagraha sera une action forte et emblématique. Elle rassemblera, dans sa dernière étape en octobre 2012, 100 000 pauvres, paysans sans terre, tribaux et intouchables qui vont marcher pendant 30 jours, pour faire valoir leur droit aux ressources vitales et a une vie dansla dignité.

Cette marche est une opportunité historique de mettre en lumière les questions fondamentales de justice sociale et économique: partage des richesses, accès aux ressources naturelles, souveraineté alimentaire, dettes des pays pauvres, place des plus démunis dans nos sociétés, rôles des femmes, mais aussi démocratie participative, responsabilités des sociétés multinationales et du système financier international, choix d'un modèle de vie et de développement durable et équitable tous.

Il ne s'agit pas d'assister les populations en situation de misère, mais de reconnaître leurs droits aux ressources indispensables à la vie, de permettre leur travail et de favoriser leur initiative.

En Corse

Cette marche soutient les paysans, d'où l'importance de mettre l'accent, sur le foncier, pour qu'il y est plus de paysans qui s'installent, de manière à faire revivre le rural, et de retisser des liens avec déjà ceux qui y vivent. Il ne peut y avoir de souveraineté alimentaire, sans productions paysannes*.

En sachant que nos pays dit riches, sont de plus en plus assistés et subventionnés.

La Corse importe 80% de produits qui sont vendus dans les grandes distributions, et se sont 3 familles qui tiennent les mannes d'une économie à but capitaliste.

Et puis, cette marche, il faudra la pérenniser, il ne faut pas qu'elle s'arrête en route, il faut qu'elle

continue, dans d'autres actions, d'autres réflexions, ne pas s’endormir- le silence tue. Il ne faut pas qu'elle ressemble au grenelle de l'environnement, qui n'a servi a rien et qui a mis de côté des associations écologiques actives.

Marches des Sans-Terres ; Corsica Difendemu u drittu di i paisani è

Paisane pà à so tarra Pà à tara-Pà l'acqua

Un vieux slogan clamait «pas de pays, sans paysans». De par le monde, chaque minute, 1 paysan ferme la porte de ses illusions. La terre est devenu un enjeu de spéculation, quand elle n'est pas brûlée, polluée à outrance ou alors abandonnée. Dans nos pays dit «riches» les ouvriers paysans, sont redevenus des esclaves, travaillant dans des conditions inhumaines, sous payés, mal nourris et directement touchés par des produits très dangereux, car eux mêmes ne sont pas équipés.

2012 sera l'année de tous les dangers, alors : rêvons un peu l'année de l'Utopie. D’où l'importance de cette marche qui sera en rapport direct avec les enjeux essentiels à l'échelle de la Planète Terre :

l'accès à l'eau, à la terre, aux semences, le refus des OGM, le droit fondamental des paysannes et des paysans à vivre sur leur terre, le refus de la misère.

C'est pour cela qu'il faut soutenir cette marche, pour en affirmer ses droits d'accès aux ressources naturelles, et à la souveraineté alimentaire*. Cette marche sera d'autant plus importante que le monde est en face d'une crise alimentaire sans précédent, à cause des effets dévastateurs des politiques libérales et de l'abandon de la paysannerie familiale au profit de l'agro-Business. Alors qu'en fin de compte, il y a encore des enfants, des femmes et des hommes qui meurent de faim, et le comble du comble, c’est qu’il y a aussi en ce moment des citoyens qui meurent de par ce qu'il mangent.

Alors, oui un autre monde est possible, une autre Corse est possible.

Les traces de la vie passée au cours de laquelle, plaines et collines ont été modelées par les paysans et bergers corse pour subvenir à leurs besoins, existent encore. Mais il ne reste plus ça et là que quelques résistants, souvent âgés, pour perpétuer une manière de vivre ou l'homme, le végétal, l'animal, le social et le culturel, vivaient associés et non dissociés (état de fait malheureusement provoqué par l'abandon rural et l’accroissement des cités).

En Corse aussi la solution est à piocher dans la souveraineté alimentaire*. Elle sera possible par une réforme agraire et dans une action non-violente.

Corse «île de beauté» mais aussi des terres gelées, des maisons vides et fermées, sans possibilité légale d'auto-construction, ni de statuts adaptés, avec une désertification qui s’accroît, et des supermarchés qui fleurissent détruisant les solidarités locales entre consommateurs et producteurs.

Alors, si créer c'est résister et résister c'est créer, faisant en sorte que cette marche soit un succès. Une pétition circule depuis 3 ans, sur la défense de la terre et de l'eau. Le but est de récolter le maximum de signatures et de les remettre au président de l'assemblée (ceci est une proposition).

UTOPIA - Droits Paisani : Catherine VINCIGUERRA :

Contacts :

04 95 26 69 72

06 76 41 04 18

lacellu.dilisula@gmail.com

cvincister@gmail.com





> Message du 04/03/12 20:57
> De : "Colette Castagnoli"
> A : undisclosed-recipients:;
> Copie à :
> Objet : Marche des sans terre_Réunion lundi 5 mars à Calvi
>
> Pour la Balagne, il y a une réunion sur la marche des sans terre, à Calvi demain à 18h.
>
> Abigail
>
> Tél 06 48 94 29 78
>
>

---------- Message transféré ----------
> De : Colette Castagnoli <ce.c@mic.fr>
> Date : 4 mars 2012 10:06
> Objet : Tr : Marche des sans terre, aussi en Corse
>
>
>

----- Mail transféré -----
> De : Evelyne LAMIABLE <evelyne.lamiable@wanadoo.fr>
> À :
> Envoyé le : Mercredi 29 février 2012 13h40
> Objet : marche des sans terre
>


>

Chers amis 


>

Vous avez exprimé votre soutien, à notre invitation, à la marche des sans terre organisée par Ekta parishad en Inde.

Je vous invite à nous retrouver à 18h30 le mercredi 28 mars au café Napoléon à Ajaccio (sur le cours Napoléon en face la préfecture).

Nous essaierons de construire un texte ensemble pour la marche des sans terre que nous relaierons en Corse le 12 octobre 2012.

Ce texte se veut respectueux et représentatif de toutes les associations qui s'engageront le12 octobre dans une manifestation de soutien à "jansatyagraha" et ses objectifs universels en ce qui concerne la souveraineté alimentaire.

Pour mémoire je vous joins les diaporamas :  1) de présentation de la grande marche indienne2)les différents soutiens dans le monde3)la déclaration


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Je vous joins également une ébauche  écrite par "Utopia" en tant qu'association engagée dans le soutien à cette marche ici en Corse.

Cette ébauche peut nous aider à réfléchir à notre texte commun.

Pour ceux qui viendraient de loin, nous pouvons les loger à la maison.

Je vous remercie de me prévenir de votre absence ou présence à cette réunion de travail commun.


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Que la Paix, la Force et la Joie nous accompagnent

Evelyne Lamiable


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Pour ouvrir les liens: clic droit, et ouvrir dans une nouvelle fenêtre


Diapor._1_Jan_Satyagraha_051011.pdf

Diapor._2_Mobilisat_internle_2012_051011.pdf

Marche Active et de Mobilisation pour.pdf