11/06/2020
les stèles de Truchinacce à nouveau
Les stèles ésotériques de Truchinacce ...
( rediffusion depuis 2012 ! )
Nous sommes retournés ce dernier samedi 3 mars au bon soleil d'hiver réexaminer le site mystérieux de Truchinacce (Casalta), limitrophe de Silvareccio.
je vous invite à voir les notes précédentes, bien "garnies"! :
http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2011/12/30/le-mystere-des-steles-gravees-de-campiestru.html
http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2012/01/02/les-steles-gravees-de-campiestru-suite.html
http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2012/03/04/deux-autres-steles-esoteriques-de-l-ampugnani.html)
Voici deux nouvelles photos parlantes (merci Toussaint!). Les arbres ont poussé depuis les années 1950. Le lieu, désigné comme un cimetière ancien, porte encore des traces de cette éventuelle fonction: plusieurs petites pierres fichées dans le sol pourraient signaler des sépultures.
L'enclos, fermé par un mur, contient une sorte d'enceinte arrondie et surélevée, où se dressent les pierres.
Les trois "stèles" encore en place se présentent bien face à l'Est.
L'ensemble des trois stèles, vues du côté Ouest: le tout mesure 2m 83 de large, avec deux espacements d'environ 85 cm. Les trois stèles sont alignées, mais sur une ligne légèrement incurvée. Il est regrettable qu'on ne sache pas comment étaient disposées la quinzaine de stèles qui existaient encore dans les années 1950. Les trois stèles qui nous restent ici présentent deux types de pierre différents:
(face Est)
1°/ La plus petite (à droite sur la photo) , réalisée dans une dalle de schiste gris bleuté qui pourrait provenir du lieu, mesure 115 cm de hauteur, 35 cm de large à sa base, 8 cm à son sommet; son épaisseur à la base est de 9 cm.
Les deux autres stèles semblent venir d'ailleurs: manifestement elles contiennent du minerai de fer, ce qui leur donne cet aspect rougeâtre et laisse un dépôt jaunâtre sur les doigts. Leur analyse serait bienvenue: il est intéressant de signaler qu'il existe un lieu-dit Ferrera sur le territoire de Casalta et qu'on y signale une ancienne forge et une mine de fer .(Tupunimia di Casalta)
(face Est)
2°/ La stèle du milieu mesure 136 cm de hauteur, 42 cm de large à la base, 32 cm au sommet; son épaisseur à la base est de 10 cm.
(face Ouest)
3°/ La stèle de gauche mesure 156 cm de hauteur, environ 37 cm de large à la base, 2 cm au sommet. Cette stèle est malmenée par les racines de l'arbre qui a poussé contre elle.
Ces trois stèles sont profondément enfoncées dans le sol.
Enfin, nous avons examiné les alentours immédiats de ce site: juste en-dessous se trouve un important chaos rocheux avec de grandes dalles de schiste (d'où a pu être extraite la petite stèle n°1) et, semble-t-il, par endroits des aménagements de pierres faisant mur. Devant, une terrasse adossée à l'ensemble: on peut penser que ce lieu a une très longue histoire ...
(à suivre donc)
07:17 Publié dans corse, les pierres qui signent, les stèles de Trucchinacce, préhistoire corse, racines de pierre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stèles ésotériques de truchinacce, ampugnani, mine de fer de casalta, silvareccio | Facebook |
23/04/2017
Colloque de Calvi 28,29 et 30 avril: préhistoire et protohistoire corses
Le programme du 1er colloque de l'Association de Recherches Préhistoriques et Protohistoriques Corses à Calvi, 28, 29, 30 avril:
19:36 Publié dans préhistoire corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
21/10/2015
une découverte formidable sur la commune de Lano de deux cercueils de l'âge du bronze
Castagniccia : l'incroyable découverte de deux cercueils de l'âge du Bronze
By Sebastien PISANICreated 21/10/2015 10:45C'est le type de chantier qui marque forcément la carrière d'un archéologue." Franck Leandri, conservateur régional de l'archéologie à la direction des affaires culturelles, en a les yeux qui brillent encore. Le week-end dernier, lui et ses confrères ont mené à bien la récupération des restes de deux cercueils en bois remontant à l'âge du Bronze final - soit aux alentours de 1200 av. J.-C. - dans une cavité située à flanc de falaise, sur la commune de Lano, en Castagniccia. Des vestiges proprement exceptionnels, car ils s'avèrent très rares à l'échelle de la Méditerranée occidentale. "La seule référence connue jusque-là se trouve aux Baléares", glisse Franck Leandri.
C'est grâce au matériel et aux compétences des spéléologues d'I Topi Pinnuti, que les archéologues ont pu accéder au site.
Au temps de Cucuruzzu et Filitosa
En début d'année, lorsqu'ils sont contactés par les spéléologues Jean-Claude La Milza et Jean-Yves Courtois (lire page ci-contre), les archéologues sont loin d'imaginer la portée de la découverte réalisée par ces derniers. "Il était question de morceaux de bois et d'ossements humains. Nous pensions que ces vestiges remontaient au plus loin au Moyen Âge, confie le responsable du service régional d'archéologie. Une première datation a été effectuée sur des ossements dans un laboratoire en Pologne. Lorsque nous avons appris qu'ils étaient évalués à 1200 av J.-C, cela nous a énormément surpris. Mais, une seconde datation, portant sur les échantillons de bois, réalisée dans un laboratoire américain, a apporté la confirmation que nous espérions."
Un dispositif impressionnant et très technique a été mis en place pour sortir les vestiges de la cavité dans laquelle ils dormaient depuis plus de 3 000 ans.
À ce moment précis, les scientifiques savent qu'ils tiennent un site de première importance. Alors que l'on mettait à l'abri des dépouilles au creux de cette falaise, la Corse était en train de se couvrir de statues menhirs. Une période passionnante, qui correspond à celle des sites de Cucuruzzu et de Filitosa, mais dont on ne sait pas grand-chose en matière de pratiques funéraires. Ces cercueils en bois sont une opportunité inouïe. Comment ont-ils traversé le temps ? Sans doute en raison d'une association de paramètres, liés à l'environnement calcaire dans lequel ils ont été placés, l'altitude de la cavité (1 000 mètres) et l'essence retenue par ceux qui les ont façonnés. À savoir l'if, autrefois courant en Corse, qui a la caractéristique d'être imputrescible. Sachant que plusieurs civilisations anciennes voyaient aussi en lui un puissant vecteur, facilitant le passage vers l'au-delà...
Les vestiges des sépultures sont arrivés à Grenoble, lundi dernier, dans un laboratoire spécialisé en matière de conservation. Pour assurer leur transport en toute sécurité, des caisses sur-mesure avaient été prévues.
Au mois de juin dernier, quatre archéologues, accompagnés par les spéléologues, se rendent à nouveau à Lano pour préparer le vaste chantier archéologique qui s'est déroulé samedi et dimanche derniers. "Sans les spéléologues, nous ne serions jamais arrivés à nos fins. Le maire, Pierre Leschi, nous a aussi beaucoup aidés, souligne Franck Leandri. Un prélèvement aussi délicat, à flanc de falaise, constituait une première sur l'île. En terme de logistique, cela tenait de l'opération de sauvetage en montagne."
12:48 Publié dans archéologie corse, préhistoire corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
06/04/2015
Monticello: un établissement métallurgique néolithique, (merci à Archeulugia corsa) : http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Ressour...
A nouveau Monticello,
il y a quelques 5000 ans
Monticello : un établissement métallurgique néolithique - Inrap
"En Corse, fin 2014, les archéologues ont fait une découverte exceptionnelle : un village de métallurgistes néolithique.
Une petite communauté de pasteurs et d’artisans occupaient alors un territoire près de ce qui deviendra beaucoup plus tard le village de Monticello. Près de 5000 ans plus tard, des archéologues fouillent cette terre de granite en quête des infimes traces que cette population a laissées. La fouille menée sur ce chantier de 1300 m2 a mis au jour un habitat et une installation dédiés à l’industrie du cuivre, le métal dont la transformation par l’homme est la plus ancienne."
un excellent reportage avec Pascal Tramoni, responsable d'opération pour l'INRAP, à retrouver sur:
|
15:54 Publié dans archéologie corse, préhistoire corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
24/04/2014
Préhistoire dans le Reginu:quand Jean Graziani communique ...
En attendant la publication ( attendue!) de son travail ,
Jean Graziani communiquait hier sur l'état présent de ses recherches sur le territoire de Ville di Paraso
Un exposé enthousiaste de notre ami Jean dans la confrérie de Ville di Paraso pour une assistance nombreuse et en grande partie locale.
A l'aide d'un diaporama fourni, Jean commençait sa présentation par la localisation de cette vallée ouverte sur la mer, adossée à la montagne, riche de ses nombreux atouts comme on peut le voir sur cette carte, inscrivant l'histoire de ses plus anciens habitants dans la trame humaine de la Méditerranée ... et même au-delà, comme on a pu le constater en cours d'exposé.
Un secteur d'une grande richesse, où le site prestigieux de a Mutula dialogue en particulier avec celui de Monte Ortu, plus proche de Losari, et avec les nombreux sites où l'on a pu recueillir en surface d'innombrables témoignages de l'occupation humaine dans cette vallée : pointes de flèches, couteaux, haches, herminettes, perles, fusaïoles, poteries ...
dont celle-ci, trouvée presque intacte par notre fils Augustin à
Monte Ortu ... et qui a fait l'objet d'une étude par le professeur Michel-Claude Weiss.
Jean évoque les précurseurs, qui sauront recueillir les précieux témoignages des chercheurs amateurs locaux, comme Simonetti Malaspina, de Ville di Paraso ou comme Guidone Franceschi, enfant de Pioggiola - voir la note de Jacques Denis:
Guidone Franceschi, Pioggiola, Ghjunsani, Haute Corse
18:47 Publié dans préhistoire corse, tavolette enigmatiche | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : a mutula, jean graziani | Facebook |