27/09/2011
les journées du Patrimoine, la semaine dernière
Bref compte rendu de ces journées...
Samedi 16 Septembre, Edouard Flach nous a présenté un exposé très complet des voyages du patrimoine illustré de nombreux documents dont certains étaient tout-à-fait inédits - En particulier cette référence dans un manuscrit du XV°s., à l'appontement de Losari qui desservait la pieve de Tuani (de Belgodère à Speloncato) - ce qui confirmait ce que nous savions par ailleurs mais de sources plus récentes.
L'après-midi fut consacrée, comme prévu, à la présentation du monde des sepolcri en Corse: je vous rédigerai un de ces jours une note longue sur ce patrimoine qui dit beaucoup sur la Corse et les Corses au coeur de la Méditerranée dans les siècles passés.
Dimanche, balade dans la pieve de Tuani.
Tout d'abord, du haut du rocher sommital de Belgodère, ( "e Teghje"), la vue sur toute la pieve à 360 degrés:
en compagnie de Louis Belgodère, infatiguable chercheur et compteur, découverte de la première implantation du village, sous l'impulsion (selon la légende rapportée par Colonna di Giovellina) du marquis André II de Massa qui choisit ce site stratégique pour défier son ennemi de l'époque (XIème siècle), le turbulent Marovello de Speluncato: "Sarebbe ub bel godere per essere noi fronte del nimico" ("Ce sera un bon plaisir d'être face à l'ennemi" ). Cette histoire est reliée à la terrible légende de la Biscia, mi -serpent mi -dragon, dévoreuse de chair humaine, créature démoniaque s'il en fut ... mais ceci est une autre histoire ...
D'où l'on aperçoit les villages d'Ochjatana, Costa, Ville di Paraso, enfin Speluncato ...
et de l'autre côté les ruines du couvent des servites (et le cimetière) ... Les maisons du village médiéval s'enroulaient étroitement autour du rocher, communiquant par des passages voûtés, dans un souci défensif comme dans de nombreux villages anciens de Corse (cf. Speluncatu, Sant'Antoninu ... pour ne citer que les plus connus)
le couvent, tout d'abord fondé par les Franciscains en 1540, accueille très rapidement (dès 1560) l'ordre des Servites
Plus près de nous, le château de la Costa, construit en 1892 par le député Toussaint Malaspina, ami de Georges Clémenceau. Aujourd'hui transformé en école intercommunale, il accueille tous les enfants de la région. A proximité du château, Madame Malaspina fait construire en 1914-1915 une chapelle ( Sainte Croix) parée de marbre blanc de Carrare qui servira de sépulture aux membres de la famille. Il y a quelques années l'on a déplacé une statue du Christ Sauveur depuis cette chapelle au sommet des Teghje:
Pierre avait été chargé de ce transfert délicat. La question épineuse était de savoir si le Christ serait tourné vers le village ou vers la plaine (ses cultures, ses troupeaux) et fut l'objet pour les villageois de débats passionnés - et pour finir il fut décidé qu'elle protègerait le village et ses habitants ...
Visite à l'église paroissiale saint Thomas - riche d'oeuvres et d'histoires ...
avec son petit orgue ( Lazari 1761, construit pour l'église du couvent des Servites et transféré à l'église paroissiale après la Révolution)
et le premier maître-autel "à ailes" de l'église des Servites (son fronton porte l'emblème des Servites), oeuvre du maître ébéniste local Marcangiole, aux environs de 1663. Il accueillit à son arrivée au couvent la magnifique statue de Notre-Dame des Sept Douleurs, la grande dévotion du village, aujourd'hui transférée à la Chapelle St Jean. Dans le fronton interrompu, l'emblème des Servites ...
... que nous allons découvrir ... à suivre!
15:27 Publié dans corse, patrimoine historique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : journées du patrimoine, belgodère, servites, pieve de tuani, notre dame des 7 douleurs | Facebook |
16/09/2011
les Journées du Patrimoine ... une précision ...
Dimanche matin, la visite commencera à Belgodère sous la conduite éclairée de notre ami érudit Louis Belgodère, qui nous entraînera non seulemnet dans l'église saint Thomas, mais aussi vers l'ancien couvent des Servites et à la chapelle saint Jean. Une matinée qui promet d'être riche d'enseignements.
(le fronton du premier maître-autel à ailes de l'église conventuelle des Servites à Belgodère, conçu et réalisé par le maître ébéniste Marcangiole vers 1663, menuisier inspiré et originaire de ce village ... )
Sur le thème des pérégrinations du patrimoine, celui du couvent des Servites est particulièrement éclairant : voyage des autels, des statues, de l'orgue ... à suivre!
Pour l'ensemble du programme, voir la note précédente.
Je rappelle également la journée de demain, qui sera elle aussi riche de découvertes: la conférence sur les sepolcri nous amènera à la découverte de ce monde étonnant des mises en scène de la Semaine Sainte, à travers une iconographie foisonnante. Un univers qui pose de nombreuses questions.
20:10 Publié dans conférence sur la Corse, découverte du patrimoine en Corse, patrimoine, sepolcri de Corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journées du patrimoine 2011, sepolcri, servites de marie | Facebook |
14/09/2011
Un stage en archéologie pour les jeunes bénévoles en Balagne
Je relaie bien volontiers cette information en espérant qu'elle permettra la réalisation de ce projet très intéressant:
Stage en Archéologie : 16 – 25 ans
En partenariat avec le Service de la jeunesse et des sports de la Collectivité Territoriale de Corse, le Laboratoire Régional d’Archéologie (LRA) organise un chantier de jeunes bénévoles en Balagne durant les vacances de la Toussaint du 27 au 31 octobre.
Ce stage est ouvert à une dizaine de bénévoles âgés de 16 à 25 ans afin de découvrir le site archéologique fortifié de San Colombanu (à la jonction des communes d’Olmi Capella, Novella et Palasca – communauté de communes di e cinque pieve) et le patrimoine archéologique proche.
Ce stage consiste à découvrir un site déjà répertorié sur la carte archéologique. Le site ne fera pas l’objet de fouilles archéologiques mais d’une observation et d’une description minutieuses de toutes les structures encore conservées.
Ce stage permettra de sensibiliser des jeunes de la micro région au patrimoine archéologique médiévale de la Balagne dans la perspective d’une étude globale en partenariat avec le syndicat mixte du pays de Balagne qui se déroulera jusqu’en 2013.
Les détails pratiques seront divulgués ultérieurement.
- Stage gratuit
- Repas du midi et carburant pris en charge
- Covoiturage pour les déplacements
- Activités et repas à la fin du stage
- Hébergement à la charge des jeunes
Renseignements et inscription obligatoire auprès de :
Hélène Paolini-Saez au 06-18-65-59-12
11:08 Publié dans corse, les pierres qui signent, patrimoine historique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : site archéologique san colombanu, balagne | Facebook |
12/09/2011
Les Journées du Patrimoine, cuvée 2011
Comme chaque année l'Association Saladini de Speloncato apporte sa contribution aux Journées européennes du Patrimoine.
(l'ancien tympan -XI°s - de l'église santu Stefano de Giustiniani, transféré à la Collégiale de Speluncatu)
Voici donc le programme proposé pour les 17 et 18 septembre 2011 sur le thème :
« Le voyage du Patrimoine »
(Collégiale Sta Maria Assunta, l'autel de San Filippu Neri: Ignaziu SaveriuRaffali artiste stuccateur venu de Piedicroce d'Orezza (Castagniccia) 1767, et toile attribuée à l'espagnol Vicente Suarez, vers 1789, représentant l'apparition de la Vierge à saint Jean Népomucène ( né en Bohême) et saint Philippe Néri (né à Florence) .
Samedi 17 septembre :
9 h 30 – 12 h, conférences/débats dans la Collégiale Santa Maria Assunta.
9 h 30 – 11 h : Le patrimoine évolue et n’est pas créé ex nihilo sur un lieu donné, il nait le plus souvent de la conjonction d’efforts locaux et d’apports extérieurs autour d’une même nécessité.
Ces apports extérieurs impliquent toujours une délocalisation matérielle ou immatérielle.
- La christianisation
- La situation politique et les échanges commerciaux qui en découlent
- Les échanges commerciaux
- Les moyens de communication (évocation en particulier du « port » de Lozari, d’Algajola et de la pratique du cabotage)
- La transmission des savoir-faire
Nous évoquerons les apports d’œuvres d’art à l’intérieur des différents édifices du village de Speloncato.
11 h – 12 h : Visite de la Collégiale.
(prévoir son repas, restaurants à proximité)
(Speluncatu, élément de sepolcru: le Christ à la colonne)
Samedi 17 : 14 h 30 – Conférence à la Casazza, anciennement église sainte Catherine : « Regard sur les sepolcri de Corse, un patrimoine cyclique, éphémère et caché à redécouvrir » .
(le sepolcru de santa Lucia di Moriani: merci Michel Edouard!)
Suivie de la visite de la Casazza et du Palais du Cardinal Savelli .
Dimanche 18 : à la recherche du patrimoine conventuel de la région.
Au moment de la Révolution française les couvents de Speloncato, Tuani, Belgodère subissent le sort de tous les couvents de Corse et sont démantelés , vidés, le mobilier et les œuvres d’art vont être en partie récupérés par les paroisses voisines.
Circuit (prévoir son repas): de Belgodère à Speloncato en passant par Costa, Occhiatana et Ville di Paraso. Cette journée est consacrée en particulier à la recherche du patrimoine des couvents de Speloncato, Tuani, Belgodère à travers les villages avoisinants (Belgodère, Occhiatana, Costa, Ville di Paraso , Speloncato ) .
Les orgues de Belgodère, Costa et Speloncato seront joués lors de ces visites . Signalons que cette deuxième journée se terminera en fiesta musicale, grâce à la présence d'Hubert Scotto et de sa clarinette aux environs de 17h.
Rendez-vous à 9h 30 à l’église de Belgodère.
Voici, pour information, l'annonce officielle des Journées européennes du patrimoine
Journées européennes du patrimoine
17 et 18 septembre 2011
le 30 mars 2011
Le voyage du patrimoine
Objectifs et orientations thématiques
Le patrimoine pâtit parfois d’une image figée qui en dissimule les aspects les plus complexes : le poids des siècles et celui des pierres, la permanence sur un sol chargé d’histoire, le hiératisme de sites mémoriels majeurs. Alors qu’il déplace les foules, il est toujours pensé comme immobile, situé, transmis, propriété d’une personne, d’une communauté, d’une nation.
A l’inverse, le voyage évoque l’ailleurs, la frontière, l’horizon, le dépaysement. Il fait émerger des figures mythiques (le découvreur, l’aventurier, l’explorateur) et naître des rêves de vitesse, de liberté et de partage.
A l'occasion de cette 28e édition des Journées européennes du patrimoine, le thème du « voyage du patrimoine » a pour objectif de révéler une dimension souvent mésestimée : l’extraordinaire vitalité d’un patrimoine national qui s’est toujours constitué grâce aux circulations des œuvres et des artistes, aux contacts entre des courants et des cultures esthétiques différentes, aux influences qui ont permis de faire se croiser les regards et d’inventer de nouvelles formes.
Reflet de mutations, de métissages et d’emprunts successifs, support de création, le patrimoine a toujours été « en mouvement ». Parler du voyage du patrimoine, c’est aussi faire état de sa modernité en (dé)montrant qu’il est en perpétuelle actualisation, dans un mouvement continu d’ouverture et d’échange.
Le « voyage du patrimoine » est une invitation à un périple dans le temps comme dans l’espace. Au moment même de sa construction, un édifice religieux, militaire, industriel ou culturel est le fruit d’une composition éclectique entre les influences de son architecte, les modes ou les techniques d’une époque, les savoir-faire hérités des régions voisines ou des pays frontaliers. Depuis l’Antiquité, l’art de bâtir s’inspire et se nourrit d’influences diverses à échelle européenne ou mondiale, traversé par de multiples courants artistiques qui ont façonné nos paysages actuels.
L’architecture religieuse gothique, par exemple, présente une apparente homogénéité stylistique, mais résulte d’expérimentations développées en Île-de-France et en Picardie, mais aussi en Angleterre, en Espagne, dans le Saint-Empire romain germanique. La basilique-cathédrale de Saint-Denis, les cathédrales de Saint-Etienne de Sens, de Chartres ou de Rouen se sont ainsi constituées sur un modèle européen, grâce à un mouvement de circulation des idées qui a permis l’invention de formes nouvelles, avec des appropriations spécifiques selon les pays.
Le style Renaissance, lui, fait un voyage qui part de l’Italie pour trouver un terrain d’expression privilégié en France, comme en attestent les châteaux de la Loire, le château d’Ecouen, la Cour du Louvre mais aussi de nombreuses riches habitations ou fontaines sur l’ensemble du territoire français.
Le voyage du patrimoine est aussi celui de l’histoire des régions françaises, qui ont chacune développé des savoir-faire propres. Certains éléments patrimoniaux ont trouvé des expressions originales selon les lieux où elles s’implantaient (choix des matériaux, traditions architecturales, contextes religieux ou politiques, proximité culturelle comme l’illustre le cas du patrimoine monumental alsacien).
La technique du colombage, par exemple, répond aux mêmes plans, mais a connu des spécificités champenoises, alsaciennes ou encore bretonnes. De la même manière, coïncidant avec le développement de l’industrialisation au XIXe siècle, la structure métallique fait son apparition, inspirée par les créations anglaises et belges, et marque encore aujourd’hui de nombreux bâtiments dans le Nord-Est de la France, comme à Paris, Roubaix ou Nancy. Chaque courant artistique et architectural voyage en France et trouve des interprétations différentes, de l’influence du baroque italien à Nice à l’Art nouveau présent dans le patrimoine balnéaire français.
Comment ne pas également penser à la circulation de principes architecturaux « officiels » qui, entre enjeux politiques, nécessités pratiques et effets de mode, ont trouvé leur place dans chaque ville française et ont diffusé une certaine image du pouvoir : les places royales du XVIIe siècle (Paris, Dijon, Lyon, Montpellier), les citadelles et places fortes construites sur le modèle conçu par Vauban (Besançon, Saint-Martin de Ré, Lille, Mont-Louis, Villefranche-de-Conflent) ou encore les immeubles de style haussmannien.
L’évolution chronologique et esthétique du patrimoine national, chacun peut l’apprécier en levant le regard, au gré d’une promenade, sur les façades des immeubles, des églises, des théâtres, des châteaux. L’un des objectifs de cette édition 2011 des Journées européennes du patrimoine est aussi d’apprendre à regarder autrement notre patrimoine quotidien pour y déceler et y comprendre les influences de l’« ailleurs » ou les signes d’un dialogue permanent au sein et au-delà des frontières françaises.
A cette occasion, l’intérêt et la cohérence du patrimoine européen pourraient être réaffirmés et valorisés, à travers notamment le « Label du patrimoine européen » ou l’encouragement d’initiatives transfrontalières pour les régions concernées.
Les réseaux patrimoniaux (CAUE, Villes et Pays d’art et d’histoire), ainsi que les associations dont la connaissance de l’histoire locale et de ses bâtisseurs est précieuse, détiennent les clés d’une interprétation pédagogique et stimulante du thème, à travers des parcours didactiques qui chercheront à introduire des notions essentielles d’histoire de l’art auprès du jeune public ou à approfondir la connaissance des amateurs sur le jeu des influences et des circulations qui innerve le patrimoine national.
La richesse du thème du voyage du patrimoine permet également d’envisager des thématiques variées, propices à l’ouverture des horizons et à la diversification des animations sur la notion de patrimoine en mouvement :
§ Les voyageurs du patrimoine
Les architectes, artistes, artisans ou conservateurs qui ont marqué de leur empreinte les sites et les monuments sont souvent eux-mêmes de grands voyageurs. Leurs périples ont souvent enrichi l’histoire locale et le patrimoine régional, tout comme l’accueil d’étrangers qui ont apporté ou importé leurs visions et leurs techniques.
Léonard de Vinci, dont l’influence lors de son voyage en Touraine a été déterminante pour le développement d’une architecture Renaissance en France.
Pierre Loti, écrivain-marin, grand voyageur et amoureux de la Turquie, qui a laissé une demeure insolite et colorée dans laquelle se côtoient ses souvenirs de périples à travers le monde.
Prosper Mérimée, infatigable voyageur dont les tours de France ont permis la réalisation d’un premier recensement des richesses patrimoniales sur le territoire national.
Léonard Foujita, artiste complet qui a partagé sa vie entre le Japon et la France et qui a introduit à travers une œuvre profondément influencée par les maîtres occidentaux une esthétique japonaise d’une grande originalité.
Certains corps de métier ont également participé à la diffusion d’un savoir-faire architectural qui a marqué le paysage patrimonial français.
Les maçons de la Creuse (parmi lesquels l’ouvrier-député Martin Nadaud) ont, au XIXe siècle, participé à la plupart des grands chantiers de travaux publics dans la capitale parisienne, réaménagée sous l’impulsion du Baron Haussmann.
Le compagnonnage, inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité depuis 2010, a marqué par la pratique rituelle du Tour de France le patrimoine national et contribué à la transmission d’un savoir-faire français d’excellence.
§ Les chemins du patrimoine et le patrimoine des transports
Le « voyage du patrimoine » induit des déclinaisons naturelles comme celle des voies, réseaux et carrefours culturels majeurs qui ont favorisé la mobilité des hommes et des courants artistiques.
Le Rhin et le Rhône
Les estuaires (Gironde, Loire)
Les routes maritimes
Le Canal du Midi
Les chemins de pèlerinage (Saint-Jacques de Compostelle)
Les réseaux de routes patrimoniales : Itinéraires culturels du Conseil de l’’Europe, Routes européenne du patrimoine industriel, les Routes du Pays Cathare, la Route des Maisons d’écrivains, etc…
Il existe aussi, par extension, un patrimoine du voyage, que peuvent illustrer les moyens de transport d’intérêt historique : les collections de véhicules anciens, les navires et les ports, les gares sont à même d’être mobilisés et valorisés lors de cette édition.
L’archéologie constitue, de la même manière, un révélateur fondamental des chemins d’échanges disparus : mithraeum d’Angers, Voie Domitienne, villes de Lyon, Marseille, Arles, Nîmes ou Orange.
§ Les échanges et les œuvres
Les musées tiennent une place essentielle dans le voyage du patrimoine puisqu’ils représentent des étapes ou des destinations finales dans le cadre d’échanges ou de prêt d’œuvres. Du cabinet de curiosités aux musées de France, en passant par les collections royales, l’acquisition et la préservation d’objets ou d’œuvres venues d’ailleurs ont toujours démontré la valeur accordée à des cultures différentes, capables d’enrichir la notion de patrimoine.
Musée du Louvre
Musée Guimet
Obélisque de la Concorde
Murakami au Château de Versailles
§ Le patrimoine virtuel
Le voyage du patrimoine se conjugue au futur. La révolution informatique et numérique a permis la multiplication et la massification des échanges sur le patrimoine. Sa connaissance comme sa valorisation s’en sont trouvées profondément transformées.
Les outils multimédias de valorisation ainsi que les base de données patrimoniales développés par le ministère et mis à disposition du public pourraient dans ce cadre faire l’objet d’une attention spécifique.
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11/09/2011
Mardi 13 Septembre, la Montagne des Orgues
Mardi 13 Septembre 2011:
une journée en HAUTE BALAGNE et dans le GHJUNSANI
Une journée initiatique et conviviale pour rencontrer la Corse autrement, vous immerger dans ses paysages et ses communautés villageoises, découvrir son riche patrimoine religieux, son histoire, ses traditions rurales : des clefs pour vous ouvrir les églises, vous faire comprendre leur sens caché et vous faire entendre leurs orgues historiques que l’on vous joue pendant le parcours …
Ces parcours de découverte du patrimoine sont signalés dans de nombreux guides : Bleu, Routard, Géo, Michelin, Arthaud …
Les fonds récoltés lors de ces journées contribuent à la restauration et à la valorisation de ce patrimoine.
Accueil à 9h à COSTA, sur la place de l’église,
puis découverte de l’étonnante petite église de COSTA ( orgue anonyme début 19°s.), de la Collégiale de SPELONCATO (et de son orgue Crudeli 1810), puis de la vallée haute du Ghjunsani avec PIOGGIOLA (orgue Saladini 1844), OLMI CAPPELLA (orgue anonyme 1805) , et enfin VALLICA …
Renseignements et réservations au :
Tel : 04 95 61 34 85 - Portable : 06 17 94 70 72
e mail : elizabethpardon@orange.fr
Sites : www.montagne-des-orgues.com/ elizabethpardon.hautetfort.com
10:03 Publié dans corse, découverte du patrimoine en Corse, la montagne des orgues, orgues historiques de Corse, patrimoine populaire de Corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : costa, speloncato, pioggiola, olmi cappella, vallica | Facebook |