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15/02/2009

le site internet de Muratu

Murato, San Ghjuvanni blog.jpg

Ghjesa di San Ghjuvanni ( où se déroule le festival du film patrimonial) et son joli campanile triangulaire.

Je veux vous signaler le beau site sur MURATU qui témoigne de la vigilance, de la volonté, de l'imagination et de la connaissance des amoureux du village:

www.imaginamuratu.com

... qui ont entrepris de créer un festival bien enrichissant pour Muratu: U FESTIVALE DI U FILMU PATRIMUNIALE.

St Ghhjuvanni intérieur blog.jpg
Aujourd'hui restaurée, sobre et belle, l'église San Ghjuvanni revit.

Un travail sur la mémoire tout-à-fait exemplaire!

06/02/2009

Balade hivernale dans le Boziu et la Castagniccia

St Andr Boziu église blog.jpg
Ce matin de début février, nous profitons de cette accalmie du mauvais temps pour décider une libre escapade vers le Boziu et la Castagniccia. En montant par les routes sinueuses et gorgées d'eau, sur les bas-côtés encore de la neige. Aujourd'hui nous n'irons pas à Sermanu ni à Favalellu: nous souhaîtons rencontrer l'église pievane de Sant'Andrea actuellement en cours de restauration, et que je ne connais que par l'ouvrage de Raoul PIOLI (merci Colette!).  Je n'ai pas réussi à joindre l'ami Jérôme SANGUINETTI qui y travaille, mais nous tentons la balade bien volontiers dans cette haute pieve du Boziu si chargée d'histoire, si riche de patrimoine: chants polyphoniques, musique instrumentale, églises, chapelles à fresques...  Site admirable: au loin, dans le cirque majestueux des montagnes enneigées, un rai de lumière éclaire ce matin, la ville de Cortè.
 Isolée à 870 m d'altitude, possiblement à l'emplacement d'une première église romane, l'église ( bénie en 1722) dresse son campanile aérien (37,82 m) au-dessus des hameaux d'Arbitro, Rebbia, Poggio, Piedilacorte...
Spacieuse -  large nef unique,  transept et  choeur - et glaciale. Et encore, nous disent les restaurateurs emmitouflés, ce n'est rien par rapport aux jours précédents: il faut avoir le courage chevillé au corps pour travailler dans ce froid humide. Malgré les travaux en cours (sur le choeur, le maître-autel), les échaffaudages et le bâchage protecteur des oeuvres , l'ensemble apparait richement décoré: Pietro SICURI, le peintre décorateur "nativo di Parma" arrivé en Corse vers 1860, qui signe ici son oeuvre en 1863, s'est marié, semble-t-il à une jeune fille de la région.  Nous le connaissons  bien aussi en Balagne où il a exercé son métier jusqu'en 1905... C'est un peintre talentueux et qui ne craint pas les couleurs vives:
St Andrea ange et bâton fleuri.jpg
On retrouve ici les motifs habituels des draperies colorées et rayées, et ces bleus enfin rendus accessibles et industrialisés, au XIXème siècle, issus des découvertes  chimiques de l'époque: dans les périodes antérieures, les bleus rares et chers, obtenus à partir de la poudre de lapis-lazuli s'utilisaient avec parcimonie. A l'époque de Sicuri, c'est l'explosion des couleurs et les peintres s'en donnent à coeur joie, n'hésitant pas, du reste à recouvrir les anciens décors de leur nouvelle palette ...
A propos... Ewa POLI, à qui l'on doit la précieuse étude préalable des décors de l'église, a fait ressurgir ceci:
St andr Boz ange blog.jpg
... un pur miracle! Ewa avait sondé quelques centimètres carrés au hasard sur l'un des murs, et voici l'ange venu à elle, nous suppliant: nous sommes tous là, sous les enduits, sous les repeints, sauvez nous de l'oubli! Douceur du modelé. Mélancolie. Perfection du trait, sans repentir. Un siècle sépare ces anges... Qui ne rêverait de connaître le reste? Espérons, pour le patrimoine de la Corse, que ces témoignages délicats rencontrent des volontés et des financements suffisants pour revivre avec tout le soin requis.
Il faudra revenir à l'issue de ce chantier, découvrir les oeuvres peintes sur les autels, actuellement cachées.
Un objet monumental en bois peint attire notre attention:
catafal St Andreu di Boz blog.jpg
u venetru,
c'est-à-dire le catafalque, monumental, monté sur roulettes pour être déplacé à l'occasion dans le transept. Dis-moi comment on t'enterre et je te dirai qui tu es! Ce n'est plus le modeste cataletu, souvent ancien, que nous rencontrons le plus souvent dans nos églises (ce "berceau des morts", comme j'aime à le nommer et qui me parait si paisible). Non, ici, la mise en scène me parait démesurée et sombre outre mesure... ça sent l'enterrement de première classe. D'autant plus que, nous dira ce monsieur du village rencontré au dehors, selon "l'importance" du mort, le nombre et la grandeur des cierges allumés tout autour faisaient hiérarchie. Chère et piteuse humanité! Au-dessus du monument, dans la chapelle qui l'accueille, cette inscription surmontant une tête de mort plantée sur tibias:
inscription catafalque blog.jpg
Aujourd'hui, il ne semble plus y avoir de confrérie (si j'en crois ce même monsieur). Pourtant un tableau en piteux état évoque la Confrérie du lieu. En voici un détail -  pardon pour le flou de la photo! que je trouve magnifiquement expressif. Serait-ce l'autoportrait du peintre??
confrère STAndr Boziu blog.jpg
Nous reviendrons...
 Pour l'heure, il s'agit d'emmener Pierre découvrir la chapelle San Quilicu de Cambia. L'expérience m'a confortée dans l'idée qu'on la voit le mieux à cette saison, dans cette belle lumière hivernale. Traversée des villages un peu trop silencieux (dire que c'était la région la plus peuplée de Corse...). A Bustanicu, la porte de l'église semble ouverte: l'occasion rare de jeter un oeïl. Des voitures se garent, des dames en noir se dirigent vers l'église. Il est 1 heure. Nous ne verrons pas l'église: c'est un enterrement...
CAMBIA, San QUILICU: voir les notes et photos des 28/01/2008; 31/01/2008; 6/02/2008
Enfin San Quilicu. Madeleine Allegrini a eu le chantier de restauration des fresques ( Première tranche des restaurations des fresques en Corse): sera-t-elle là?
Cambia affiche blog.jpg
Une affiche plantée dans le paysage annonce l'importance du chantier:
Cambia affiche détail blog.jpg
Charles Angeli, le cher gardien des lieux, nous informe que les travaux de Madeleine prendront en avril et que les fresques ne sont pas visibles pour l'instant. Après un bon moment passé à bavarder dans la chaleur de sa cheminée, nous descendons vers San Quilicu par la  "ricciata" aménagée par les bons soins de Charles et de sa famille. Et soudain Pierre découvre...
San Quilicu façade blog.jpg
... et  dans la lumière rasante de cet après-midi de février ...
S Quilico Adam et Eve blog.jpg
...nos bons ancêtres...
Pierre est sous le charme: beauté des murs, des shistes blonds, de la statuaire. A l'intérieur, comme prévu, nous ne verrons pas les fresques. En revanche le carrelage moderne a été enlevé et l'on a retrouvé les belles dalles anciennes, ainsi que les deux trappes d'arca:
S Quilicu l'arca blog.jpg
ici, au pied de l'autel, l'arca des enfants: nul ne peut mieux que San Quilicu, petit saint martyre (3 ans, dit-on!) et fils de sainte Julitte,  convenir pour protéger les enfants morts prématurément.
Nous quittons à regret San Quilicu, mais je veux montrer maintenant à Pierre sa petite soeur Santa Maria, sobre mais belle,
Cambia Sta Maria blog.jpg
sa cloche,
Cambia sta Maria cloche blog.jpg
et son menhir figé sur un cri:
Cambia menhir blog.jpg
et abondamment graffité... Un peu plus loin nous irons voir a Petra frisgiata, l'une des dalles gravées ( la plus grande ) de cette extraordinaire région de Cambia: préhistoire, histoire, traditions agropastoral sur ces chemins immémoriaux de transhumance arrêtent pour nous le temps présent... Dans le silence de cette fin d'après-midi, le sacré imprègne chênes et pierres.
Il nous  reste une dernière visite à faire au retour avant de rentrer à la maison: je veux voir où en est la chapelle San Michele de Castirla. La saga de cette petite chapelle, je vous l'ai racontée cet été. Je sais qu'on a, en attendant la reconstruction définitive du toît, mis en urgence une bâche solide pour tenter de protéger la chapelle...
Castirla chapelle bâchée blog.jpg
Dans la dernière lueur de cette belle journée, la voilà. Si fragile.
Voir la note dans les archives du 18/08/2008...
Castirla étais blog.jpg
On a étayé la charpente minée par la mérule et l'impéritie de certains. Nous avons eu ce jour là  une conversation très éclairante avec Charles Angeli: il nous montrait une grande dalle de schiste ancienne, de celles qui recouvrent le toit de sa maison (une trentaine de tonnes pèsent sur la solide charpente), et nous faisait remarquer les aspérités à la surface de ces dalles débitées à la main. Les risques de glissement de ces pierres rugueuses sont moindres qu'avec les lauzes usinées à la machine. La suite, on la connait, trop de toits refaits avec ces lauzes trop fines (pour le poids), trop lisses, encollées, mal surveillées...
Aujourd'hui à Castirla la dangerosité est évidente: défense d'entrer sous peine de prendre le toit sur la tête...
J'espère que dès les beaux jours les travaux du toit commenceront: devraient suivre les fouilles archéologiques et enfin la restauration des fresques. Cette chapelle fait partie, je crois, de la deuxième tranche de restauration des chapelles à  fresques initiée par la Collectivité Territoriale de la Corse. Souhaitons que la communauté de Castirla manifeste avec force son attachement à ce patrimoine si émouvant et fragile... Nous ne sommes pas ici dans le domaine de la rentabilité financière, et dans cette période incertaine de l'économie mondiale, souhaitons aussi que soient malgré tout sauvés ces frêles témoins de la dévotion populaire...

10/12/2008

petite mélodie de fin d'automne sous Costa

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"L'oiseau qui vole, expliquait à Miss Fletcher un Indien dakota, s'arrête pour faire son nid. L'homme qui marche, s'arrête où il lui plaît. Ainsi de la divinité: le soleil est un endroit où elle s'est arrêtée, les arbres, les animaux en sont d'autres. C'est pourquoi on les prie, car on atteint la place où le sacré stationne et on obtient ainsi de lui assistance et bénédiction" ( Roger Caillois," L'homme et le sacré")
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Tôt ce matin de fin d'automne, je fais mon marché de bénédiction près de chez moi. Il fait froid, le jour vient de se lever. Les pierres sortent de la nuit. J'entends déjà au loin le grondement du ruisseau,  transformé en rivière tumultueuse par ces jours de pluies incessantes en novembre. La grande prairie sous Costa s'est gorgée d'eau et ruisselle et gargouille sous les pas.
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...ça et là  de la glace s'est formée, la végétation reste engourdie, le froid ourle et festonne les feuilles du bouillon blanc. Savoir qui loge pelotonné en son coeur?
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Au milieu du champ, figé par le feu depuis des années, le berger noir garde les pierres de l'ancien  palmentu.
TROPE:
Tant et tant de pierres, arrachées au sol - un labeur de femmes, me disait cette vieille dame amie disparue elle même depuis une trentaine d'années en parlant de la maisonnette voisine du Tizzone: "c'est ma grand-mère qui les portait sur sa tête" -, choisies, appareillées avec promptitude et constance, avec le coup d'oeïl et le temps qu'il faut pour le faire. Tant et tant de pierres à extraire à mains nues  pour signer la terre commune, bâtir, consolider, entretenir les terrasses sur les pentes, emmurer les champs, paver au pas de l'homme et de l'âne e ricciate (chemins dallés "en hérisson": chaussures de ville, s'abstenir!),   revêtir l'aghja (aire de battage) de ses meilleurs habits, parfois pierres d'églises douces à la plante des pieds, et dresser ses baroni (ses limites fichées en gardiennes), recueillir les sources dans leur déversoir, conduire l'eau dans les bassins, construire  a casa (la maison), u fornu (le four),  u pagliaghju (le paillier) , u frangju ( le moulin à huile), u palmentu (le pressoir)... et tant d'autres petites constructions qui surgissent à l'improviste parfois totalement cachées par les ronces à la lisière d'un champ abandonné et qui disent la lutte opiniâtre pour survivre...
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... pierres petites ou grandes, pierres d'angle ou cailloux pointillés, pierres taillées ou trouvées...
... nobles comme pour l'entrée d'un temple rupestre, liées à la chaux et au tuf, à la sueur et à l'amour...
La porte, arrachée de ses gonds laisse entrer les bêtes qui viennent parfois mourir là, adossées à la cuve. Carcasse desséchée. Limite entre le dehors et le dedans. Dedans  la pénombre, l'immobilité. Dehors le troupeau d'Antoine déambule et bêle et aboie, comme un nuage de vie qui passe sur la plaine. Dedans, le silence  accueille pour une mort paisible la vieille bête fatiguée bien à l'abri de ces pierres sensibles qui ont peut-être aussi accueilli sa naissance - pour donner la vie et pour mourir souvent les bêtes se cachent - résillées de lierre, habillées de mousses, 
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 menu potager pour les insectes et les esprits minuscules du lieu: herbe à Robert, fines fougères dont j'ai oublié le nom... et je ne peux vous dire ce parfum si délicat, si précis de ces pierres habitées, une offrande musicale.
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Là haut, à flanc de coteau, Costa se réveille (je n'oublie pas son petit orgue),  allume ses cheminées, enrubanne de fumées le sommet des arbres, ne descend plus guère dans sa plaine silencieuse. Seul, le berger et son troupeau. Ou, le dimanche, la battue aux sangliers, le chaos bruyant et mortifère à travers les terrasses éboulées, lointain écho communautaire d'un besoin préhistorique.
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Un peu plus loin, je rejoins le Pinzu Corbu, rugissant entre ses rives nettoyées de ses vieilles souches. Les murs de ses berges, autrefois entretenus par nécessité pour protéger les jardins, s'effondrent inéxorablement sous la violence des eaux. La force fracassante de la nature efface désormais ce qui n'est plus en usage et régénère le lit de la rivière: les algues noirâtres qui souillaient son lit cet été ont disparu, arrachées par les crues successives de ces jours. Je me dis que si, comme on le croit communément en Corse l'esprit des morts habite les ondes,  la traque aux reflets des vivants en miroir calme doit être abandonnée pour un temps au profit du surf.  De même est-il plus prudent pour moi d'oublier ces jours mes rêveries en eaux vives.
racines ruisseau copie.jpg
Je laisse aux aulnes le soin de consigner dans l'entrelacs de leurs racines  les secrets bouillonnants du ruisseau. Même la bauge des sangliers a momentanément disparu, nettoyée. Il m'est arrivé une fois de les voir au crépuscule alors que je dessinais tranquillement au milieu du ruisseau: une mère et ses marcassins, ils ne m'avaient pas sentie ni vue...
cheval ruisseau copie.jpg
Un instant je me sens observée: curiosité réciproque au paradis.
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Dans mon panier du jour, j'ajoute ces quelques fruits de fusain, pour la couleur.
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... et puis,  près du moulin en ruine, cette  autre calligraphie éphémère, délicieuse et commune en cette saison comme le choux et les pommes de terre.
Au retour, je passe rendre visite à San Bastianu sur son rocher.
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Un mur de pierres, en parties réutilisées de la chapelle je pense,  borde le rocher.
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Béante, avec ses départs de voûtes,
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la vieille église -"femme de pierre", comme dit Pierre Jean Jouve,   veille sur la mer au loin,
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 ouvre le ciel de son mur unique, juste l'instant d'une apparition du soleil,
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regarde Costa. San Bastianu, avec son compère San Roccu, a pour mission de protéger les communautés des épidémies de peste: chapelles sentinelles, on les plante en aval des villages, là d'où vient le danger. Heureux temps où l'on savait reconnaître le danger. Aujourd'hui, à quel saint faudrait-il se vouer pour se protéger des dangers multiples qui naviguent à notre insu à l'intérieur de nous mêmes et polluent  nos neurones? Toutes ces pierres  signent notre paysage comme on exorcise le mal et nous enracinent dans notre humanité : petit patrimoine au regard des grandes oeuvres, mais patrimoine tenace, en dehors du temps, habité pour qui prête l'oreille... et connait le poids des pierres.
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14/09/2008

Les Journées du Patrimoine 2008

 

ASSOCIATION SALADINI:

PROGRAMME DES JOURNÉES DU PATRIMOINE

 

Samedi 20 Septembre 2008

 

 

9 h, ACCUEIL à la Collégiale Santa Maria Assunta de SPELUNCATU :

- Présentation du Chemin de Croix de Nicolau Filippi (1746)

- Présentation de l’orgue historique Crudeli (1810) : évocation des problématiques de la restauration à l’identique des orgues historiques de Corse. 

 

11 h, VALLICA, à l’église de la Nativité :

- Présentation du Chemin de Croix de Giacomo Grandi (1757) récemment restauré, avec la participation chantée des chantres de la région pour évoquer le rôle de ce patrimoine lors de la Semaine Sainte.

 

12 h, MERENDELLA (pique-nique) à Vallica, avec la participation des musiciens traditionnels de A Musa Ghjunsaninca

 

13 h 30, Présentation de l’orgue historique Lazari (?)/de Ferrari de Vallica actuellement hors-jeu et en attente d’une restauration, et aperçu du riche patrimoine des orgues en Corse.

 

15 h 30, OLMI CAPPELLA présentation de la restauration de l’église San Nicolau par l’atelier d’Ewa POLI, avec la participation de la Mairie, du Comité de restauration de l’église et des artistes restaurateurs.

 

17 h, Présentation et audition du petit orgue (début XIXe s.) avec Elizabeth Pardon, organiste de Speluncatu et de Costa.

 

Organisé par :

l’Association Saladini de Speloncato , Renaissance de l’Orgue Corse, a Musa Ghjunsanica, Ewa Poli,

 

  

et avec le concours des Municipalités du Ghjunsani  et de Speluncatu,  le Syndicat mixte du Ghjunsani.

 

Dimanche  21 Septembre 2008

5 h , à LUMIO,

 

 présentation de l’orgue historique de Luiggi de Ferrari, 1831, à l’église de Santa Maria Assunta : évocation d’une nouvelle famille d’organiers en Corse, héritiers de la facture d’orgue ligure.

Puis conférence par Elizabeth Pardon (Association Saladini de Speloncato) à la Casazza, illustrée de photos sur le patrimoine des orgues historiques en Corse et suivie d'un débat :

 

«  Le patrimoine des orgues historiques de Corse : un enjeu

cultuel et culturel  de développement durable pour notre île »

 

organisé par l’Association du C.E.R.H.L. de Lumio et par l’Association Saladini de Speloncato.

 

 

 

 

 

27/06/2008

dimanche 29 Juin La Montagne des Orgues accueille Les Amis du Parc

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COSTA

Ce dimanche 29 Juin La Montagne des Orgues accueille la vénérable association des AMIS DU PARC. Ce sera un grand plaisir de les entrainer en Balagne découvrir les églises (et leurs orgues!) de Costa,

Costa Confrérie copie.jpg
et sa confrérie...
l' organiste de Speloncato blog.jpg
SPELONCATO,
Muro, église et orgue 015 copie.jpg
MURO...
Aregno 14 3 2006 009 copie.jpg
   et AREGNO...
A bientôt!