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10/06/2010

Les orgues historiques de Corse à Santa Maria Sichè

Petite annonce!
Conf-renceStaMaria SichèJuin2010 copie.jpg
Cette année nous célébrons les 40 ans d'existence de cette association fondatrice
du renouveau des orgues historiques en Corse:
RENAISSANCE DE L'ORGUE CORSE
(ROC, pour les habitués)
fête cette année ses quatre décennies d'existence et d'efforts pour encourager restaurations et valorisations des orgues de Corse. Fidèle au poste!
Ce cycle de festivités débute donc à Santa Maria Siché ce samedi 12 Juin: exposition de photos, diaporama commenté, évocation de ce magnifique patrimoine et des efforts passés, présents et à venir pour le faire découvrir et vivre!
St Erasme tuyauxAjaccio orgue Luigi de Ferrari jpg copie 2.jpg
d'une ruine passagère (St Erasme à Ajaccio)
CIMG0641.jpg
à l'espoir de revivre sous les doigts des jeunes musiciens (fête de la musique à Speloncato)

06/06/2010

la journée de découverte des élèves du conservatoire d'Ajaccio

Aujourd'hui, nous avions le plaisir d'accueillir les enfants et les adultes du Conservatoire de Corse Henri TOMASI, et plus particulièrement ceux de la  classe de clavecin de Catherine Zimmer ainsi que son Ensemble de Musique Ancienne pour une journée fatigante (ils étaient partis le matin en car d'Ajaccio ...) mais riche ! de découverte des orgues historiques de Costa et de Speluncatu suivie d'un concert  à la Collégiale de Speluncatu. Pour certains,  qui avaient eu la chance de participer les années précédentes aux stages de formation sur les  orgues historiques de Corse, organisés par Renaissance de l'Orgue Corse, c'était des retrouvailles avec ces merveilleux  instruments . Pour beaucoup c'était une première ...

Merci aux amis de Costa qui nous ont ouvert leur espace privé ... et logistique!

Quelques images ...

 

Tout d'abord sur le petit orgue anonyme (début 19 ème siècle) de COSTA,

(Restauration Alain Faye et Alain Sals)

et sous l'oeïl vigilant et attendri de Catherine,

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... en fait, sous les doigts, ce n'est pas si différent que ça du clavecin ... mais pour le son, c'est autre chose, non?
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les grandes, Bach, et le petit orgue
 découverte de l'octave courte
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... tout dans la tête ...
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... à deux c'est bien aussi ...
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... dis, t'aurais pas du Zipoli ? ...
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... à Speluncatu, sur l'orgue Crudeli (1810) ...
mieux vaut  choisir entre regarder ses doigts ou la partition ...
Pas de problème!
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... concentrée ...
Speloncato 5.jpg
... pleine d'assurance ...
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les touches sont plus larges qu'à Costa,
 d'autres sonorités aussi :
eh oui! chaque orgue est différent !
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Mais vient l'heure du concert:
petit raccord avant l'arrivée du public ...
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Devant un public nombreux,  tout d'abord  les flutistes à bec sont à l'honneur :
danceries d'Etienne Du Tertre (16 ème s.) et concerto de Joseph de Boismortier (+ 1755),
tout en légèreté : tout comme les laudes passionnées, chaque matin à l'aube, des  oiseaux mes amis tout autour de la gare ...
speloncato 10.jpg
 ... puis l'ensemble ...
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... pour des concerti qui mettaient en valeur tour à tour les jeunes musiciens:
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Concerto pour violon d'Etienne Mangean (18 ème s.): Léa Antona au violon,
concerto pour violoncelle d'Antonio Vivaldi (faut-il le présenter ? + 1741):  Antoine Charlez au violoncelle,
concerto pour clavecin de Michel Corrette (+ 1795): Petru Casanova au clavecin solo et Lisandru Gambarelli à l'orgue positif,
concerto pour flûte à bec de Michel Corrette : "Le voyage du berger fortuné aux Indes Orientales" (!): Pierre Bossennec à la flûte à bec solo
speloncato 11.jpg
Bravo à tous pour tout ce bel enthousiasme ...
Bravo aussi pour le choix des musiques parfois fort peu connues et bien agréables à découvrir!
Merci à Catherine et à Yves qui rendent possibles ce partage et cette aventure musicale ...
Merci à tous ces jeunes musiciens de prendre le temps, dans leur vie d'ados et de lycéens, de travailler à ce partage ...
Merci à l'Ecole de Musique d'Ajaccio qui a permis ce déplacement!
Merci aussi aux amis de l'association Saladini de Speloncato qui a bien accueilli tous ces jeunes musiciens ...
Et une pensée très affectueuse à Paul qui n'a pas pu se joindre à nous aujourd'hui et à qui l'on souhaîte un très prompt rétablissement !
Catherine m'envoie ce message:
"Les enfants étaient plus que ravis, cette journée restera gravée dans leur
mémoire toute leur vie je pense, c'était pour certains une véritable aventure,
et pour d'autres une révélation.Les grands ont chanté avec leur guitare jusqu'à
Ajaccio, pleurant presque à la fin car c'était la dernière prestation de
l'ensemble pour cette année (il faut bien qu'ils révisent un peu le bac
maintenant!)
Je te remercie vraiment de ton accueil, de ton enthousiasme, de ta passion que
tu partages volontiers.
Remercie aussi chaleureusement ton association pour la collation qui nous a été
reservée à la fin du concert;

On me demande déja où on va l'an prochain...


Mille bises
Catherine

04/05/2010

Les 200 ans de l'orgue Giovanni Crudeli de Speluncatu

200 ans déjà!
15 avril 2010 blog.jpg
Nous allons dignement fêter cette année le deux-centième anniversaire de l'orgue Crudeli de la Collégiale de Speluncatu: nous reviendrons bientôt  sur les évènements qui accompagneront cet anniversaire. Outre les concerts organisés sur cet orgue de Giovanni CRUDELI, il est entre autres prévu une conférence sur la dynastie des CRUDELI par le musicologue italien Piero TADDEI (Prato).
Je viens de lire l'article mis en ligne sur son site (organisula) par Jean-Louis Loriaut sur l'orgue Crudeli de Tuminu (1818) où il fait part de sa découverte bien intéressante de l'existence d'une sesquialtera au sein des rangs du ripieno .
*
Je cite JL Loriaut:
*

"(...) Cette tierce rend compte de l'origine des Crudeli. Ces facteurs viennent de Lucca en Italie où Wilhem Hermans, facteur flamand s'est installé quand il est venu des Flandres à la fin du 17ème siècle et dont l'enseignement sinon les manières de faire ont dû perdurer jusqu'aux Crudeli
 elle indique que l'on est dans une tradition flamande ancienne quand à l'emploi des sonorités, où la tierce est admise dans le plein-jeu. De nos jours, seul l'orgue allemand a maintenu cette tradition.
 elle rejoint l'anachronisme d'une 12ème principale (la Quintina) placée par les Crudeli dans l'orgue de Spiluncatu.

Rodolfo Bellatti, organiste et musicien génois nous écrit à ce propos :
"Je pense que c'est tout à fait possible, et que la présence d'une tierce principale n'est pas un chose tellement exotique quant à l'héritage Hermans, c'est-à-dire dans les écoles ligures et toscanes jusqu'à 1830 environ.
En général, la tierce principale existe surtout au 18ème siècle, et elle va être abandonnée au cours du 19ème.
Il y a des Sesquialtera complètes en 1' 3/5 dans les orgues de Giovanni Battista Ciurlo (dont Calvi), dans des orgues de Luigi Ciurlo-Roccatagliata (par ex. voir le projet de Celle Ligure entre 1800 et 1810) et aussi dans des orgues en Toscane, mais aussi dans quelques orgues d'école lombarde (Amati, ou par ex. Avignon avec Luigi Mentasti, ou dans les orgues Serassi de la période 1780-1810)
Dans cette école lombarde, il est plus fréquent de trouver une sesquialtera seulement dans la basse, et en 4/5. Il n'y a pas une règle, ni pour l'étendue, ni pour la hauteur (1 3/5, 4/5, 1 rang, 2 rangs etc...)."

Maurizio Tarrini, autre grand musicologue ligure, nous confirme les mêmes observations :
"Cette découverte est très intéresante.
Je peux vous signaler que la Sesquilatera était aussi employée par les facteurs ligures du 18e influencés par Hermans (l'orgue de S. Maria de Carignano à Gênes). On la trouve chez Filippo Piccaluga (1719-1779) en un seul rang ou en deux est aussi chez les Roccatagliata."

Nous attendons actuellement un complément d'information de la part de Michel Formentelli, facteur vénitien."

(à suivre!)

 
                         
         
 
 
                   
 

27/04/2010

Les orgues de Corse: un patrimoine insulaire à restaurer et faire vivre

LES ORGUES HISTORIQUES DE CORSE

Un patrimoine insulaire pour l’Europe à restaurer et faire vivre ...

(avec l'orgue Pagnini/Agati Tronci de Muro qui prenait le soleil hier )

ensemble orgue volets fermés blog.jpg

 

La Corse, décidément, peut nous surprendre: cette île si faiblement peuplée, trop souvent malmenée par les conflits extérieurs ou intérieurs, aurait pu ne laisser de son paysage culturel qu’une identité exsangue, morcelée. Or ce peuple de montagnards, bergers et notables confondus, a légué un riche patrimoine aux multiples facettes, qui témoigne en particulier de son sens inné de la musique : le chant (qu’il soit ou non polyphonique, religieux ou profane),  mais aussi la musique instrumentale tiennent une part primordiale dans sa vie.

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Au Temple, avec le Roi David (un rien poupon, façon Carli), le saint patron de la Musique, version Ancien Testament.
 Tiens!
je n'avais pas remarqué jusqu'ici ce petit rayon lazer émanant d'un triangle lumineux, au-dessus de la harpe de David:
 l'inspiration divine en action.
 Cher Francescu Carli, tu me plais décidément beaucoup!

 

Parmi tous les instruments populaires en Corse, invités à toutes les fêtes, cialambele, pirule, cetere, violons, cornemuses, mandolines, accordéons, guitares … pour n’en citer que quelques uns,  on est étonné de trouver sur l’île un tel engouement pour l’orgue, si admirablement représenté sur l’île .  Patrimoine important que l’on trouve non seulement dans les villes – huit instruments à Bastia, six à Ajaccio  - mais aussi, et cela est beaucoup plus surprenant,  dans les villages de l’intérieur : on peut du reste penser que les organistes de village avaient la même relation instinctive et passionnelle avec leur orgue que les violoneux du village avec leur violon …

            Aujourd’hui la Corse est riche d’une centaine d’orgues historiques dont l’histoire et la facture nous sont mieux connues grâce aux travaux de recherche de Renaissance de l’Orgue Corse et au remarquable ouvrage de Sébastien Rubellin : « L’orgue corse de 1557 à 1963 » (éditions Alain Piazzola).

 

L’Italie a définitivement, là aussi,  marqué de son empreinte la Corse, et les orgues, dès leur apparition (au 16ème siècle, aujourd’hui disparus) seront de facture italienne, avec diverses influences de la Péninsule : toscane, ligure, lombarde, romaine… Le seul orgue du 17ème siècle en état de jouer avait été construit en 1619 pour la cathédrale Sainte Marie de Bastia et chante aujourd’hui depuis 1844 à Piedicroce . Au 18ème siècle, sur les 66 orgues recensés, 36 se trouvaient dans des couvents ! Le 19ème siècle connaîtra une véritable « épidémie » organistique née de l’émulation entre communautés et verra même la naissance d’un atelier de facture d’orgue « italo-corse » dans le village de Speloncato en Balagne avec la famille des Saladini… A cette époque, la Corse devenue française reste - sur beaucoup de plans -  de culture italienne jusqu’à la fin du 19ème siècle et l’on continue, en les faisant évoluer au goût du jour, de construire des orgues italiens. Dans la Corse du Nord, plus prospère, la concentration et la qualité de ces petits orgues corses interpelle le visiteur venu parfois de très loin. Le Sud, bien que plus pauvre, offre cependant aussi quelques beaux instruments, dont l’orgue Cavaillé-Coll de la Cathédrale d’Ajaccio qui en fait une  exception française remarquable.

 

  

 Les orgues de Corse, dont une partie non négligeable a fait l’objet de « restaurations à l’identique » (le bon facteur d’orgue réutilisant le maximum de matériel d’origine et observant attentivement tous les paramètres archéologiques de l’instrument), protégées ou non au titre des Monuments Historiques, sont dans leur ensemble de taille modeste, à la mesure de l’église qui les abrite et de la bourse peu garnie des communautés concernées: un clavier unique de 45 ou 50 touches,  avec la première octave courte,  une coupure au milieu (au do ou, plus tardivement au fa), pour faire chanter sur le dessus un Cornetto, une Voce Umana, et plus tard les jeux d’orchestre, un « Ripieno » (plenum)  à rangs décomposés très lumineux, servant admirablement la polyphonie, parfois un Nazardo, souvent une Flauto à l’octave, un petit pédalier rudimentaire, quelques accessoires (Rossignol, Tamburo)… Le tout souvent logé dans un buffet élégant et installé sur une étonnante tribune construite et décorée avec goût et  créativité … 

orgue Pagnini - Agati Tronci de Muro blog.jpg

Au fait, ce bien bel instrument, restauré par Jean-François MUNO en 1982, a fait l'objet d'un enregistrement par Marie Hélène Geispieler en 2005 ... Avis!

 

 A propos de restauration ...

L’intérêt de ces instruments n’est plus à démontrer. Voilà un patrimoine générateur d’émotions et promoteur d’un enjeu économique et touristique durable tant pour les communautés qui en sont responsables que pour les personnes venues de l’extérieur rencontrer la Corse dans sa richesse humaine, naturelle et culturelle. L’effort de restauration des orgues historiques de l’île entrepris il y a plus de quarante ans ne doit pas faiblir, à condition de prendre garde de restituer tout le caractère historique et archéologique de chaque instrument et de s’entourer de toutes les précautions d’usage.

 Qu’il  soit ou non classé Monument Historique, l’orgue, lors des appels d’offre, doit impérativement faire l’objet d’une véritable mise en concurrence des compétences et le sérieux des études préalables devrait pouvoir garantir aux communautés qui s’engagent sur ces dossiers onéreux l’excellence du résultat : l’argent investi pour ces restaurations largement subventionnées par la CTC, est celui du citoyen qui est en droit d’en demander des comptes.

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le volet de gauche:
"LAUDATE EUM IN TIMPANO ET CHORO"

 Monsieur Michel FOUSSARD, chargé d’une mission financée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles et la Collectivité Territoriale de Corse a rédigé en 1997 une excellente étude :

« L’ISULA DI L’ORGANI », les orgues de Corse, Situation, enjeux, propositions »

 Il y évoque l’intérêt essentiel qu’il y aurait à doter la Corse d’un CONSEIL SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE chargé en particulier d’accompagner dans leurs démarches les municipalités désireuses de faire restaurer l’orgue de leur communauté. A ce propos, lorsque l’orgue bénéficie d’un classement, le technicien conseil chargé de l’étude préalable ( subventionnée) rédige un cahier des charges détaillé qui doit mettre la municipalité à l’abri des mauvaises surprises. En absence de classement, et la technicité particulière de l’orgue n’étant pas à la portée de tout un chacun, le regard averti de ce Conseil scientifique et technique en amont de la restauration garantirait le sérieux de l’opération. L’expérience nous apprend hélas qu’un orgue insuffisamment bien restauré ne tarde pas à connaître les incidents qui vont le rendre impropre à l’usage qu’on  en attend ... accords difficiles ... claviers laborieux ... ripieno indécis  ...

Un facteur d'orgue a récemment comparé son travail de remise en vie des orgues muets au baiser du  Prince Charmant qui éveille la Belle au Bois Dormant de son long sommeil : jolie comparaison, en souhaitant pour la Belle que l'haleine du Prince soit bien fraiche, que pur soit son désir,  et ... qu'il ait auparavant acquis une solide expérience amoureuse !

Il semble donc urgent d'aider en amont les élus responsables du patrimoine lorsqu'ils s'engagent, et avec quel courage! sur la voie de la restauration de leur orgue. L'opération une fois terminée, il sera beaucoup plus difficile après coup de revenir sur un travail insatisfaisant, en particulier lorsque le vent se dispersera pernicieusement entre table, registres et chapes du maître sommier et causera des désordres qui réclameront à nouveau une intervention lourde:  devoir remettre le sommier sur l'établi n'est jamais une mince opération et les subventions  retombent rarement  deux fois dans la même escarcelle ...

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le volet de droite:
LAUDATE EUM IN CORDIS ET ORGANO
En tous cas, l'orgue de Muro va très bien, je vous rassure, et ne donne pas le moindre signe de faiblesse!

(à suivre!)

19/04/2010

L'orgue de Castello, commune de Brando

CASTELLU di BRANDU

restauration prochaine de l'orgue historique de l'église Santa Maria

construit par Luiggi DE FERRARI  en 1840

orgue castellu di Brandu.jpg
Un appel public à la concurrence vient d'être mis en ligne le 17/04/2010 par la ville de BRANDO , dans le Cap Corse, en vue de lancer la restauration de ce bel orgue aujourd'hui hors-jeu (et repeint en bleu ...) du facteur ligure Luigi de Ferrari (né à Santa Margherita Ligure en 1807), dont on connait le premier travail en l'église Sainte Marie Majeure à Calvi, en 1830.
Vous pourrez trouver cet appel d'offre en ligne, avis n° AO-1017-3664 en tapant appel d'offre pour la restauration de l'orgue de Castello, Brando.
Date limite de réponse le 07/05/2010
Cela laisse peu de temps aux concurrents ... surtout s'ils doivent surfer sur le nuage islandais ...
En tous cas, un instrument intéressant de facture encore classique, sur sa tribune au-dessus de la porte d'entrée:
Clavier de 50 touches avec octave grave courte;
Pédalier de 13 touches avec octave courte;
Composition :
Principale bassi 8'
Principale soprani 8'
Ottava 4'
XVème 2'
XIXème 1'1/3
XXIIème 1'
XXVIème 2/3'
XXIXème 1/2'
Flauto in ottava
Cornetto 2'2/3, 2', 1'3/5
Voce umana 8'
Tromba soprani 8'
Contrabassi 8'
Coupure basses/dessus si2-do3
Tirage des jeux vers soi
Tira ripieno
Vent: deux soufflets cunéiformes avec poulies et réservoir à table parallèle à 5 plis