22/03/2011
Scata: suite de la note du 11/03/11
SCATA, église santa Cecilia un patrimoine digne d'intérêt à sauver
Cette église a reçu au 18°s. un beau décor malheureusement repeint sans délicatesse ...
Au fond du choeur, cette représentation de la Vierge de l'Assomption, peinte par Giacomo GRANDI, malheureusement bien maladroitement "raffraichie" ...
... ainsi que le médaillon de la voûte, brutalement rebarbouillé, dommage! représentant santa Cecilia devant "son" orgue: attribuable soit à Domenico Baino, soit à Salvatore Angeli, auteur d'un médaillon à la Collégiale de Calenzana: merci, Michel Edouard Nigaglioni, pour cette dernière suggestion.
Pour comparaison, le médaillon de Saint Blaise à Calenzana.
Décidément cette église sainte Cécile de Scata mériterait des soins appropriés: dans la note précédente, nous évoquions toutes les difficultés rencontrées par cette petite commune et pour qui le patrimoine de l'église est une surcharge de dépenses bien difficile à gérer. "Quelqu'un de la partie" (?) avait soutenu que les trois toiles de l'église ne présentaient aucun intérêt ... et pourtant ...
L'historien de l'art M.E. Nigaglioni rappelle que ce tableau de santa Cecilia est l'un des plus beaux du maître Marc Antonio de Santis: il est signalé et illustré dans l'ouvrage collectif sur la Corse publié par Christine Bonneton (Encyclopédie Bonneton), p.39, , dans l'Encyclopedia Corsicae (2004), dans les Cahiers Corsica (2007) ...
... Que le Rosaire (ici le détail de saint François en prière aux pieds de la Vierge) "peint par Grandi est projeté dans le film sur la peinture baroque corse qui est diffusé en boucle dans la salle correspondante au Musée de Bastia" ... C'est l'une des nombreuses copies exécutées d'après le retable de la Vierge du Rosaire entre saint Dominique et saint François peint pour l'église San giovanni Battista à Bastia, par le peintre génois Domenico Piola (1627 - 1703):
"Pour l'église Santa Cecilia de Scata, Giacomo Grandi exécuta également une copie du Rosaire de Bastia. Cependant il enrichit la composition en ajoutant des guirlandes de fleurs autour des deux cartouches baroques du registre supérieur." ( Michel-Edouard Nigaglioni, article de "La peinture bastiaise baroque: modèles et copies", in Etudes Corses, n° 50-51 Ajaccio, La Marge Edition 1998))
(le Rosaire avant l'attaque des champignons)
... et que , comme le Rosaire, le tableau représentant santa Lucia, en compagnie de san Roccu et un évêque (san Martinu? Sant' Agostinu?) aux pieds de la Vierge, est publié dans un article de la revue historique "Etudes Corses" en 1998:
"L'église santa Cecilia de Scata conserve un retable figurant un saint évêque, saint Roch et sainte Lucie aux pieds de la Vierge à l'Enfant. Les deux personnages masulins du registre inférieur sont directement copiés sur le modèle bastiais. Deux peintres semblent être intervenus sur cette toile. L'un d'eux est aisément identifiable car on reconnait le style très particulier de Giacomo Grandi (actif en Corse dès 1746, mort en 1772) dans le visage de la Vierge." (idem)
Tout ceci pour dire que Scata fait partie de ces petites communes rurales aujourd'hui dépeuplées et désargentées qui doit gérer un patrimoine menacé mais digne d'intérêt: il serait utile d'encourager et d'aider, par tous les moyens, ces municipalités souvent découragées devant l'ampleur des dégradations d'un héritage dont elles n'évaluent pas toujours précisément la valeur patrimoniale.
Vous avez dit priorités?
Si, par exemple, " quelqu'un de la partie" passe faire un inventaire de l'église et note devant le maire que, tout compte fait, ces toiles ne présente pas un intérêt significatif, pourquoi voudriez-vous qu'à Scata l'on cherche à sauver ce qui a été ainsi jugé, alors que tant de priorités urgentes taraudent le conseil municipal ? Le patrimoine ne fait pas partie des priorités. Les priorités s'inscrivent dans le présent des gens des villages: leur mieux-être, la lutte pour le maintien à domicile de cette population restreinte et âgée, la bagarre permanente contre la précarité, l'inconfort, la désertification... et vous parlez de patrimoine? Ce patrimoine qui s'inscrit, lui, soit dans un passé bel et bien fini, celui dont les anciens se souviennent avec nostalgie - cette époque où ils étaient jeunes et fringants, où l'église pleine de monde s'invitait à toutes les fêtes - soit dans un avenir bien incertain, celui que nous laisserons à nos enfants, s'il en reste encore au village malgré les difficultés scolaires et l'absence de projet de vie ...
Or, à Scata , tout ce patrimoine mériterait pourtant d'être protégé restauré, transmis : un ensemble qui fut cohérent, avec ses autels de stucs élégants (18°s.), comme ici la partie supérieure de l'autel des Ames du Purgatoire. On voit sur la droite les dégats des eaux, responsable de l'attaque des champignons sur les toiles. Maintenant que le toit est refait, les murs devraient s'assécher ...
ou ici, la chaire de prêche, hélas copieusement ripolinée: à nouveau, le gouffre qui sépare restauration de rénovation.
ce beau confessionnal ...
Et ce bien joli tabernacle (fin 16° s.): en forme de temple à l'antique, avec son toit caractéristique en forme de pyramide et ses deux colonnes engagées, son travail mouluré sur la corniche, la porte et la base. Son décor végétal délicat sur fond vert encadre la porte portant le calice et l'hostie. Les deux deux inscriptions traditionnelles sont encore lisibles:
"EGO SUM PANIS VIVUS" (entablement)
"HIC DEUM ADORA" (base)
Sur les côtés, deux anges en prière
Ces tabernacles anciens finement décorés se rencontrent encore dans certaines églises,
comme ici à Gavignano.
(à suivre)
Merci à Michel Edouard Nigaglioni pour son aide précieuse et sans faille.
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20/03/2011
"Tout essayer, - jusqu'au bout" avec la Genèse, Luca Cranach et Pierre Teilhard de Chardin
"L'ENERGIE HUMAINE":
tout essayer!
en écho au drame de Fukushima au Japon, à la réflexion sur l'énergie nucléaire et toutes les aventures technologiques de notre temps...
Le récit de la Tentation d' Adam et Eve, par Lucas Cranach, vers 1520, Musée de Varsovie, actuellement exposé au Musée du Luxembourg à Paris, dans cette belle exposition sur Cranach, à ne pas manquer!
Le Serpent au travail déroule les anneaux de sa fourbe séduction entre un Adam pétrifié, incertain et une Eve gracieuse, à l'écoute ...
"Quelle que soit la forme particulière sous laquelle on le considère, le Physico-moral obéit, dans son exercice, à une double loi, essentielle et universelle: tout essayer,- jusqu'au bout. (...) Tout tenter, pour savoir et pouvoir toujours plus: telle est la formule la plus générale et la plus haute loi de l'activité humaine et de sa moralité."
(Teilhard de Chardin: L'Energie humaine, Editions du Seuil, Sagesses)
Le regard innocent, comme absent, le visage rosi de plaisir, Eve teste la rondeur du fruit défendu contre la rondeur de sa joue, dialogue avec la rondeur de ses seins mûrs pour la cuillette - et déjà, elle sait l'irrésistible nécessité de devenir l'origine des hommes à venir, sans interdits, sans prudence:
" Le glébeux crie le nom de sa femme: Hava -Vivante.
Oui, elle est la mère de tout vivant" (Genèse)
... l'homme, dès lors, condamné à aller de l'avant, avec une accélération exponentielle des transformations de son monde, au risque d'y perdre jusqu'à son humanité de chair et d'os: "A l'homme il est permis d'être ce qu'il choisit d'être" (Giovanni Pic de la Mirandole, dans "Oraison sur la dignité humaine", 1486)
Vous avez dit perspicacité?
"oui, appétissant pour les yeux, convoitable, l'arbre, pour rendre perspicace", dit la Genèse.
En l'occurrence, faisons- nous, dans cette aventure du nucléaire comme dans celle de la manipulation génétique ou de la robotique tous azimuts, preuve de perspicacité ? Le Serpent nous aurait-il trompés ? Le fruit défendu n'enseigne-t-il pas aussi, avec un arrière-goût amer sous la douceur juteuse, l'éthique?
L'arbre de la Connaissance du bien et du mal éveille la conscience de nos deux toutereaux, les tire de la torpeur béate d'un univers parfait où rien n'est à désirer ni à craindre puisque dans ce jardin d'Eden le temps n'existe pas , les propulse violemment vers un avenir où ils devront apprendre l'imperfection, la différence et l'amour, l'injustice et la haine ( notre histoire humaine commence par un crime passionnel, un drame de l'incompréhension et de la guerre économique: histoire des premiers enfants d'Adam et Eve, Abel le berger favori tué par son frère cultivateur Caïn, dont l' offrande est méprisée par le Dieu créateur) , le prix de la nécessité, pendant de longs millénaires, en attendant de connaître celui de la pollution et des joyeuses fluctuations boursières.
à Autun, Dieu interroge Caïn: " Qu'as-tu fait? La voix des sangs de ton frère clame vers moi de la glèbe..." Caïn a planqué son frère Abel assassiné derrière un arbuste d'où dépassent ses jambes: bien sûr il n'a pas encore lu Agata Cristie et le crime n'est pas parfait, sans doute même pas pémédité ... Mesdames, Messieurs les jurés, ne pensez-vous pas que Caïn, mon client, avait des circonstances atténuantes? En tous cas voilà un antagonisme entre le monde pastoral et le monde agricole qui a eu la vie dure)
Dans le récit de la Genèse, Adam et Eve paient cher l'acquisition de leur conscience:
"IHVH Elihîm dit:
"Voici , le glébeux est comme l'un de nous pour connaître le bien et le mal.
Maintenant, qu'il ne lance pas sa main,
ne prenne aussi de l'arbre de vie, ne mange et vive en pérennité!"
IHWH Elohîm le renvoie du jardin d'Eden,
pour servir la glèbe dont il fut pris.
Il expulse le glébeux
et fait demeurer au levant du jardib d'Eden les Keroubîm
et la flamme de l'épée tournoyante
pour garder la route de l'arbre de vie. "
(Genèse, traduction Chouraki)
(Masaccio, 1427, Adam et Eve expulsés du Paradis, fresque de l'église del Carmine, chapelle Brancacci à Florence)
Le Dieu créateur de la Genèse interdit l'accès à l'Arbre de vie. On ne sait pas trop, à dire vrai, s'Il avait initialement un autre projet pour Adam et Eve ... Dans cette expérience ( au fait, le Créateur est-il de mèche avec le Serpent? enfant je me suis toujours posé la question ) la conscience de l'humanité n'a désormais de sens que dans la perspective de la mort... cette perspective de la mort intrinsèque en notre humanité , que cherche à transformer l'aventure passionnée de nos techniques scientifiques: tout essayer, pour le meilleur comme pour le pire, à commencer par la maîtrise de l'énergie et des manipulations biologiques, tout essayer jusqu'au bout au risque de dégrader définitivement notre planète ou de laisser en arrière les trois-quarts de l'humanité .
Tant pis?
Dans une nature si paisible, un si gentil petit couple!
Luca Cranach, 1533
07:47 Publié dans la mort, nature | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : teihard de chardin, lucas cranach, la genèse, adam et eve, expulsion du paradis, caïn et abel, autun | Facebook |
14/03/2011
Un serpent nu dans le Jardin
Aujourd'hui, récit de la Genèse,
avec Philippe JACCOTTET, la BIBLE, les infos, l'invention de la mort et autres babioles ...
(Eve et le serpent, San Quilicu à Cambia)
"Un grand serpent disparaît dans les hautes herbes jaunâtres.
Le silence pèse. Vais-je imaginer qu'une femme le dérange, qui approche entourée de ses cheveux, vais-je apprendre ce que sont des yeux qui ignorent le temps, et comment on marche quand on n'a ni regrets, ni désirs? A-t-elle, pas plus liée par ses pieds au sol que la flamme à la bougie, le regard opaque (ou trop transparent) des bêtes? Est-ce pourquoi elle aurait prêté l'oreille à l'une d'elles? Le serpent nous répugne peut-être parce que nous savons son histoire. Elle, le voyait-elle seulement? Ce n'était qu'un éclair paresseux ou une eau lente. Elle était encore prise dans le globe clos du jour: lesquels de nos mots auraient-ils eu un sens pour elle? Sûrement pas danger, faute, mensonge ..."
(...)
" Je rêve à ce jardin dans la solitude irisée de cette combe. Je contemple un tremble dont pas une feuille n'est immobile, comme un clocher aux milliers de cloches, pour une obscure alarme. Les bêtes habitent avec tranquillité le Temps. C'est comme si rien n'était encore visible à aucun regard. Tout est encore à l'intérieur d'un sommeil illimité. Soudain, pour la première fois, ces yeux s'entrouvrent. Elle n'était pas différente des bêtes; à présent elle voit la distance, les couleurs, les ombres, la beauté insidieuse; elle voit que les choses changent, pourraient fuir, lui échapper. Elle s'alarme, se trouble; elle devient si belle que même les figures invisibles du ciel descendent vers son nid. Et de même qu'elle a été expulsée de la sphère divine, le sang sort de son corps, et coule, plus épais que l'eau. C'est le premier sang visible. Il enténèbre le sol.
A celui qui se penche vers elle, la terre a-t-elle jamais livré des simples pour ces blessures?"
(Prose au serpent: Philippe Jaccottet, Paysages avec figures absentes, nrf, Poésie Gallimard)
" Le serpent était nu,
plus que tout vivant du champ qu'avait fait IHVH Elohîm.
Il dit à la femme: ainsi Elohîm l'a dit:
"Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin" ...
La femme dit au serpent:
"Nous mangerons les fruits des arbres du jardin,
mais du fruit de l'arbre au milieu du jardin, Elohîm a dit:
" Vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez pas, afin de ne pas mourir."
Le serpent dit à la femme:
"Non, vous ne mourrez pas, vous ne mourrez pas,
car Elohîm sait que du jour où vous en mangerez
vos yeux se dessilleront et vous serez comme Elohîm, connaissant le bien et le mal."
La femme voit que l'arbre est bien à manger,
oui, appétissant pour les yeux,
convoitable, l'arbre, pour rendre perspicace.
Elle prend de son fruit et mange.
Elle en donne aussi à son homme et il mange.
Les yeux des deux se dessillent, ils savent qu'ils sont nus."
(La Bible: la Genèse, traduite par André CHOURAQUI)
Vous connaissez la suite - y compris les risques nucléaires majeurs que nous vivons aujourd'hui avec le drame du Japon ... Mais tout de même, de là à tout mettre sur le dos d'Eve et du Serpent! (je ne parle pas d'Adam, le pauvre homme, on le sait, il n'y était pour rien, il écoutait le dernier qui parle, le dernier avis, celui qui disait qu'il n'y avait pas de risque, pas de quoi s'alarmer ... et puis quoi, on allait bien voir !)
Adam et Eve et l'arbre de la connaissance: tympan de Santa Maria de Rescamone, à Valle di Rustinu
Je reprends quelques instants quelques passages de cette troublante "Prose au serpent" de Philippe Jaccottet:
"(...) Pourront-elles jamais cesser d'aimanter nos regards, elles, les fraîches, les douces, nos bergères, ces lueurs ou ces clés qui tournent dans l'obscurité, qui ouvrent le monde, en déplacent les murs, elles justement qui semblent des habitantes du Jardin, qui le recréent un instant autour de nous; mais on sent que ce n'est pas le même, c'est comme quand on voit deux images en surimpression, ou que derrière le plus beau ciel on se rappelle la nuit ou l'on pressent un orage, comme quand on devine le crâne sous la peau, c'est déjà plein de flammes derrière les fruits mûrs, les degrés ascendants basculent, le haut et le bas se confondent, le caché émerge, flambe, une odeur de dissolution gagne, comme si de toutes les beautés la plus irrésistible ne paraissait que pour nous faire sentir par un plus court chemin la mort. Bergères infernales.
(...)
Il n'y a jamais eu ni Jardin, ni Serpent. Mais nous sommes vraiment ici, voyant des choses au travers des autres, des dieux et des morts derrière les vivants, des anges et des flammes au milieu des plantes, tout ce mélange de chair et de fumée est réellement en nous. Il faudrait une bonne fois cesser de dire: " Quel est le chemin du lieu sans tache?" ou encore: " Pourquoi vieillis-tu, pourquoi pars-tu, pourquoi me trahis-tu?" Ou nous refusons cette limite, et nous refusons tout (par quelque forme que ce soit de délire, d'excès), ou nous l'acceptons, et nous vivons avec elle. Mais comment, si la croyance en une résolution des contraires avant ou après la mort ne nous est pas donnée? Faut-il briser, chaque fois qu'il se reforme, tout élan vers le Jardin, chasser le plus faible de ses reflets? Plutôt, ceux-ci, les saisir en leur rapide passage, sous toutes leurs formes (variables selon les temps, les lieux, les natures), les maintenir tant bien que mal, aveuglément, n'importe quelle lueur au mur d'une prison étant bienfait ..."
le Serpent et l'Arbre, Santa Maria de Rescamone.
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11/03/2011
La champignonnière de Scata: un patrimoine menacé
Fin février, dans le petit village de Scata, pieve d'Ampugnani, diocèse de Mariana
... dans le crépuscule de cette fin d'après-midi l'église sainte Cécile et derrière, la confrérie sainte Croix ...
L'inventaire général du patrimoine de la Région corse a mené une étude du patrimoine de Scata , consultable sur le site du ministère de la Culture:
www.culture.gouv.fr/public/mistral/memoire_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=LOCA&VALUE_98=...
11:15 Publié dans corse, patrimoine, restauration du patrimoine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : scata, corse, castagniccia, sainte cécile, marc antoine de santis, giacomo grandi | Facebook |
10/03/2011
Deux videos autour de l'orgue de Costa
L' orgue anonyme (début XIX°s.) de l'église san Salvatore de COSTA
A prendre comme un témoignage amateur et amical de ce petit orgue attachant, classé Monument historique et restauré par Alain Sals et Alain Faye, pour la partie instrumentale, et par le regretté Pierre Sibieude , pour la partie décor de la tribune et du buffet (décor de Bernardu Zigliara, 1819). A propos de cette restauration, voir les notes des 4 et 7/12/ 2007.
Merci à l'ami Gerard Adriaanse (Pays Bas) qui l'a aimé, enregistré et envoyé!
17:05 Publié dans corse, découverte du patrimoine en Corse, orgues historiques de Corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : costa, orgue de costa, alain faye, alain sals, pierre sibieude, gerard adriaanse | Facebook |