26/08/2013
Une terre pour quoi faire? un film de Laurent Billard
Je transmets bien volontiers cette annonce du film de notre ami Laurent Billard:Les films du tourbillon sont heureux de vous informer de la diffusion sur France 3 du documentaire"UNE TERRE POUR QUOI FAIRE?" de Laurent Billardle vendredi 30 août 2013 à 00H05
La terre de Balagne… si convoitée ! Pourra- t -elle rester ou redevenir agricole, grenier de la Corse ?
Là où violence et défaitisme alternent, des femmes et
des hommes tentent de s'organiser : ils ont créé des
associations foncières, une à Pigna et une à Lama.
Et c'est à ce travail que s'intéresse ce documentaire.
UNE TERRE
POUR QUOI FAIRE ?
De Laurent BILLARD
Une coproduction
Diffusion sur Via Stella et France 3 Nationale : avril 2013
et avec la participation
Images : NEDJMA BERDER
Montage : EMMANUEL BESNARD
Musique originale : CELIA PICCIOCCHI ET JACKY LEMEN
Avec par ordre d'apparition:
Jean Louis Guidoni, berger
Bernard Villanova, viticulteur
Pierre Acquaviva, viticulteur
Jean Sicurani, archéologue
Julie Gouin, agricultrice
Gilberte Casabianca, présidente de « AFA Orte di qui »
Josée Martelli, Maire de Pigna
Tony Ceccaldi, président de l'AFA de Lama
Jean françois Sammarcelli, « A muntagnera »
Jerôme Casalonga, « casa musicale »
Abigail Caudron, « Una lenza di annacqua »
Manette Taberlet, « Una lenza di annacqua »
Jean Louis Luciani, président de l'ODARC
Jacques Linale, maire de Pieve
Simon Baccelli, maire de lama
Paradoxe ! En Corse ou la culture s’est
construite sur les liens avec la terre, il est de
plus en plus difficile de s’installer comme
éleveur ou comme agriculteur.
Le tourisme et la spéculation foncière règnent
en maître, les parcelles sont limitées et les
surfaces ne sont pas extensibles.
Est-il possible d’inverser la tendance ?
Existe-t-il des alternatives viables ?
Comment maintenir le lien entre les Corses et leur terre autrement qu’à travers des souvenirs et des regrets ?
C’est ce que je vais tenter de raconter dans ce film, à travers les expériences de deux associations foncières en Balagne, une à Pigna et l’autre à Lama. C’est aussi le lien irrationnel qui lie une population à sa terre
que je vais explorer en posant la même question à tous : aimer, protéger sa terre oui, mais une terre pour quoi faire ?
DEBUT DU COMMENTAIRE :
L’attachement à la terre, je le découvre à 25 ans lorsque je pars m’installer
en 1980 dans les marais salants de Noirmoutier. Moi, l’urbain, le parigot,
sans attache précise, je découvre là ce lien qui vous unit à elle. Je
découvre aussi qu'une activité qu'on jugeait perdue peut être sauvée.
20 ans plus tard je m’installe sur une autre île, en corse, en Balagne,
l'ancien jardin de la Corse. J' y rencontre les mêmes interrogations et les
mêmes pressions liées à l'insularité et au tourisme :
L'attraction du grand nombre amène au déclassement de zones agricoles
pour la construction principalement de résidences secondaires d'où une vie
à double vitesse; il devient de plus en plus difficile de se loger à l'année et
de trouver des terres pour les cultiver.
Il faut savoir qu'ici en 40 ans, les ¾ des exploitations agricoles ont fermé,
les deux tiers des terres agricoles ont été abandonnés et la pression pour
les transformer en zone constructible est énorme. Un phénomène bien
connu direz-vous, mais ici avec des enjeux financiers de plus en plus
importants et une violence en lien direct.
Répercuté en boucle cette violence a occulté tout autre message en
provenance de la Corse. C'est pour ces raisons que j'ai souhaité montrer
des solutions d'avenir pour cette terre portées par des femmes et des
hommes dont on ne parle jamais.
TEMOIGNAGE
BALAGNE JARDIN DE LA CORSE
"Quand on regardait vers la gauche, dans la direction du village de
Cassano et en contrebas de Zilia, toute la vallée était blanche. Blanche
des fleurs des amandiers qui fleurissaient tous en même temps. Il y en
avait des milliers ! Droit devant, la vallée qui nous sépare de
Montemaggioro était plantée de nombreux cerisiers. Enfants, nous
allions ramasser quantité de cerises avec la maîtresse d’école. Dans
cette partie, il y avait aussi plein de vignes. Nous connaissions les
différents cépages et nous allions manger les raisins "à la maraude",
en choisissant les meilleurs, comme le muscat. Certains ne trouvaient
jamais de raisins sur leurs vignes et se demandaient où ils
disparaissaient ! Vers la droite, en remontant vers la chapelle St
Rainier, c’était les pêchers et les abricotiers qui dominaient. Plus haut,
sur les terrasses retenues par les murs de soutènement, nous
labourions à la charrue de bois pour planter le blé. Je suis l’un des
derniers à avoir cultivé les céréales tout là-haut, jusqu’à la limite où la
montagne devient rocher ! Quand on mangeait un bout de pain, il avait
fallu un an et demi pour le faire, depuis le semis du blé, sa pousse, sa
récolte, son battage sur les aires tout autour de Lunghignano, puis la
fabrication de la farine.
Ici il y avait des milliers d’oliviers. Des milliers… Ceux qui n’avaient pas
de terrain ramassaient les olives de bon matin le long des chemins et
ça leur suffisait pour faire leur d’huile pour l’année. Quand on montait
derrière Lunghignano, vers le col qui mène au village de Muro, on
voyait la plaine de Muro qui descend jusqu’à la mer. Il y avait
tellement d’oliviers que, quand le vent faisait ondoyer leurs feuilles
grises, ça faisait comme des vagues qui remontaient lentement et on
ne distinguait plus la limite entre la mer et cette marée d’oliviers…
A l’époque il devait y avoir en Corse, je ne sais pas, 600 000
moutons ? Dans notre vallée de Montegrosso, les troupeaux étaient
nombreux et denses. Ils transhumaient, les bergers remontant jusque
dans le Niolu pour l’été. En saison de traite, qu’il pleuve, qu’il neige ou
qu’il vente, nous allions porter le lait à dos-d’âne à Montemaggioro où
se trouvait la laiterie. On y faisait le roquefort. A Lunghignano, presque
tous les familles avaient une ou deux chèvres. Elles étaient libres
d’aller à leur guise. Le matin elles sortaient des maisons et montaient
lentement le long des chemins. Elles n’abîmaient pas les cultures parce
qu’elles préféraient manger les ronces et les branchages, elles
débroussaillaient. Le soir venu, elles redescendaient en petits groupes
et chacune rentrait "chez elle" où on la trayait pour la consommation
de lait dans les familles.
Partout dans Lunghignano il avait quantité d’anneaux métalliques
scellés dans les murs, qui servaient à attacher les mules et les mulets.
Il y en avait toujours une petite dizaine dans le village, attachés ça et
là dans les ruelles. Mon père était "maquignon" (vendeur de chevaux).
Je me souviens que nous allions à la grande foire aux bestiaux en
passant par les cols. Nous mettions deux jours à cheval à travers la
montagne pour atteindre notre but. Il y avait très peu de voitures dans
notre région. En contrepartie, le service des cars était efficace. Nous
pouvions faire l’aller-retour Lunghignano-Bastia dans la journée en car,
ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.
Rien ne se perdait. Tous les terrains étaient entretenus. Nous
ramassions les châtaignes et aussi les glands pour nourrir les cochons
l’hiver. Et au printemps les "herbes" le long des chemins pour cuisiner.
Il y avait des poulaillers dans les jardins. La nourriture abondait. Dans
toutes les maisons du village, les celliers, les greniers regorgeaient de
victuailles. Il avait une grande quantité d’animaux dans la vallée de
Montegrosso, bien plus que maintenant, et ils mangeaient à leur faim.
Jamais on ne voyait de vaches malingres, comme on en voit beaucoup
aujourd’hui le long des routes corses. Il avait tellement de monde au
village que le soir, quand les adultes et les vieux s’asseyaient sur les
murets près de la fontaine, c’était difficile de trouver une place. C’était
aussi difficile de trouver une place libre pour s’asseoir sur les murets et
les petits ponts qui enjambaient les ruisseaux. Après, on allait vers le
restaurant du village (maisonnette aujourd’hui louée par Ricardo et sa
famille). Nous dansions sur la terrasse tous les samedi soir, l’ambiance
était joyeuse !
La maison qui est actuellement le "bar" de Jean-Donna était le fumoir
où l’on faisait nos charcuteries. Lorsque le temps était mauvais, nous
nous réunissions là pour converser dans la fumée, c’était marrant.
La Balagne était vraiment "le jardin de la Corse". Le travail était dur
physiquement mais nous avions la belle vie. Dans nos poches
d’enfants, il y avait toujours des amandes, des noisettes, des jujubes,
des figues ou des raisins secs.
Par la suite il y a eu le feu. Parfois bouté par des bergers inconscients
qui l’utilisaient pour débroussailler à bon compte ou carrément par des
pyromanes. Beaucoup de fruitiers ont été détruits. Et puis les jeunes
générations sont parties. Il y avait de moins en moins de gens. Et
l’arrivée de la télévision, qui garde chacun chez soi. Les voitures ont
transformé les places de village en parkings. Mais là, aujourd’hui, je
compte au moins vingt-cinq enfants dans notre village ! Une quinzaine
y vivent toute l’année. Les tout premiers sont "revenus" à Lunghignano
il y seulement cinq ans… Cet été, on entend leurs petites voix crier,
pleurer et rire un peu partout dans les ruelles. Quel plaisir ça me fait !"
Orso, le 27 juillet 2011,
Lunghignano (Montegrosso), Haute-Corse.
L’ASSOCIATION FONCIERE
Une association foncière autorisée est un groupement de fonds, géré
par les propriétaires associés, pour assurer les interventions
nécessaires à leur entretien et à leur mise en valeur. L’association peut
louer des terrains constitués de parcelles regroupées pour constituer
des ensembles cohérents du point de vue de leur entretien et de leur
exploitation. Elle peut éventuellement réaliser elle-même des travaux,
et exploiter certaines ressources, ou en concéder le droit d’exploitation
à d’autres, moyennant rétribution. Elle équilibrera ses dépenses par les
recettes tirées de ses locations, mais elle pourra aussi compter sur des
aides publiques et aussi sur des prêts à taux bonifié.
Le bon usage de ces différentes possibilités de recettes permet à la
quasi-totalité des associations foncières autorisées de fonctionner sans
demander de contributions aux propriétaires, mais au contraire
d’entretenir leur patrimoine et, dès que possible, d’assurer et
redistribuer un revenu tiré de la mise en valeur de leur terre.
En plus, de la possibilité de remettre en valeur des terres abandonnées
que l’extrême dispersion des propriétés interdit de gérer, et de la
garantie de transparence liée au caractère public de l’établissement
créé. Enfin, en plus des avantages apportés aux propriétaires en
matière de gestion de leur bien, et de financements, l’association
foncière autorisée permet surtout de débloquer des situations
inextricables et de contribuer à une dynamique de développement local
et de protection et mise en valeur de l’environnement et du patrimoine
par les habitants du territoire eux-mêmes.
http://elizabethpardon.hautetfort.com/files/UNE%20TERRE%2...
17:08 Publié dans Balagne, solidarité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : films du tourbillon, laurent billard, balagne | Facebook |
16/08/2013
Renaissance de l'orgue corse: le programme des concerts de Cimbalata academia
Les concerts de Cimbalata academia:
invité en Corse par Renaissance de l'Orgue Corse
l'ensemble Musica Nova de Lyon donnera
six concerts du 17 au 22 Août
Une très beau programme spirituel autour des polyphonies de la Renaissance:
avec le premier Stabat Mater polyphonique de l'histoire écrit par le grand compositeur franco-flamand Josquin Desprez (1450/1521)
et les premières Sept Paroles du Christ écrites en langue allemande par le compositeur suisse Ludwig Senfl (1486/ 1543),
et, en alternance, sur nos orgues de Corse, des compositions de l'espagnol Antonio Cabezon (1510/1566), de l'allemand Leonhard Kleber (1495/1556), du belge Alexander Agricola (1445/1506) ...
L’ensemble Musica Nova, composé d’un noyau fidèle de chanteurs réunis autour de Lucien Kandel, se passionne à faire revivre des musiques venues d’un autre temps, temps des premières polyphonies jusqu’au baroque.
Époques fascinantes qui ont forgé notre culture et notre langue et qui ont été berceau de notre musique.
Un temps où les voix se multiplient, se divisent, se retrouvent... un son qui se trouve dans le mélange des timbres. Les chanteurs, parfois rejoints par des instrumentistes au gré des programmes, travaillent directement sur des sources manuscrites et font ainsi renaître des oeuvres inédites. Connues et reconnues unanimement par la critique, les interprétations de Musica Nova sont de plus en plus prisées par un public à la recherche d’expériences artistiques nouvelles. Rien ne peut remplacer la magie qu’elles procurent, ni le calme qu’elles instaurent.
Site internet : www.musicanova-lyon.fr
Lucien Kandel, contratenor et direction artistique
Après des études d’Allemand et de linguistique générale à l’Université de Limoges, Lucien Kandel se tourne vers le chant et se perfectionne au CNSM de Lyon de 1991 à 1996 d’abord dans la classe de Jacqueline Bonnardot où il étudie les répertoires classique romantique et contemporain, puis dans la classe de chant musique ancienne auprès de Marie-Claude Vallin. Il pratique la musique sous toutes ses formes du chant grégorien jusqu’aux répertoires contemporains. En 1995, il devient membre de « Musica Nova » , dont il prend la direction artistique en 2003.
Il a chanté régulièrement avec A Sei Voci, « Huelgas Ensemble », « Elyma ", les « Solistes de Lyon Bernard Tetu » et « Doulce Mémoire ».
Lucien Kandel s’attache aussi particulièrement à la pédagogie du chant. Il a enseigné à l’ENS-LSH de Lyon ainsi qu’à l’Académie des Cuivres du Monastier . Il est également invité régulièrement à diriger des Master-Classes à Royaumont sur les répertoires XIVè & XVème siècles. Depuis 2011, il enseigne le chant en classe de musique ancienne à la Haute-Ecole de Musique de Genève.
Esther Labourdette, superius.
Après avoir intègré la Maîtrise de Radio-France, Esther Labourdette étudie le chant avec Sylvie Sullé et Stéphanie Révidat, parallèlement à des études de Musicologie à l’Université de Paris 4-Sorbonne. Elle se perfectionne en chant médiéval et renaissance auprès de Katarina Livljanic, Benjamin Bagby, Lucien Kandel, Véronique Bourin, Denis Raisin-Dadre et Francis Biggi ainsi qu’en chant baroque auprès de Julie Hassler, Gabriel Garrido, Rosa Dominguez, Agnès Mellon, Martin Gester et Jérôme Corréas.
Elle collabore avec le chœur de chambre Mikrokosmos, le choeur de chambre de Namur, l’ensemble Musica Nova, l’ensemble Aquilegia, l’ensemble I Sospiranti, l’ensemble Candor Vocalis et la Chapelle-Musique du Val-de-Grâceet se produit en soliste dans le Stabat Mater et la Messe en Sol de Schubert, dans Didon et Énée de Purcell et dans différents programmes de musique ancienne, romantique et contemporaine. Elle a participé à une dizaine d’enregistrements avec la Maîtrise de Radio-France, le chœur de chambre Mikrokosmos et Paris 4-Sorbonne.
Xavier Olagne, contratenor
Après des études de chant et de direction de chœurs au CNR de Besançon, il entre au CNSM de Lyon et sort diplômé en direction de chœurs. Actuellement, il est chef de choeur au CRR de Lyon et enseigne la direction de chœurs à l'ENS-LSH de Lyon.
Parallèlement à la direction de chœurs, il mène une activité de chanteur dans différents ensembles comme Musica Nova, Doulce Mémoire ou les Solistes de Lyon.
Thierry Peteau, tenor
Chanteur diplômé du Conservatoire de Toulouse et de la Maîtrise du Centre de Musique Baroque de Versailles, son répertoire va de la musique du XIVe siècle jusqu’à la musique contemporaine. Il a chanté au sein d’ensembles tels qu’Accentus, la Chapelle Royale, Saggitarius, Doulce Mémoire… Il se produit actuellement, en France et en Europe, avec le choeur « Les Élément » (dir. J. Suhubiete) et l’ensemble Musica Nova (dir. L. Kandel) dont il est l’un des membres permanents.
Ce chanteur est aussi comédien et chercheur. Grâce à Nicole Rouillé, il découvre la gestuelle baroque et la prononciation restituée du Français du XVIIe siècle. Ce travail sur l’art oratoire qu’il a entrepris depuis plusieurs années, le conduit à se produire régulièrement pour déclamer sermons, oraisons funèbres ou fables de La Fontaine.
Il enseigne le chant baroque et la déclamation à l’École de Théâtre CRTH de Paris ainsi qu’à l’Université de Tours.
Jeremie Couleau, tenor
Ce jeune chanteur débute sa formation en Musique Ancienne au conservatoire de Toulouse et se perfectionne actuellement avec Julie Hassler et Lucien Kandel. On le retrouve auprès d'ensembles prestigieux spécialisés dans l'interprétation de la musique ancienne tels que Musica Nova, Doulce Mémoire ou encore l'ensemble Scandicus qui lui ont permis de se produire dans de grands festivals (Saintes, Odyssud, Utrecht, Cathédrales en Picardie, Toulouse les Orgues, Thoronet, Sylvanes...). Outre ses activités de chanteur, il est professeur agrégé et chercheur. Il s'occupe notamment des programmes du groupe professionnel Scandicus.
Eric Chopin, Bassus
(Désolée: je n'ai pas trouvé son curriculum Vitae ...)
Joseph Rassam, orgue
Attiré très tôt par la musique, Joseph Rassam a été initié à l'orgue par Michel Chausson, et découvre le clavecin lors d'un concert de Dominique Ferran en 1991. Après avoir bénéficié de l'enseignement aux conservatoires d'Angers puis de St Maur des Fossés dans les classes d'orgue et de clavecin, c'est au CNSMD de lyon que Joseph RASSAM termine brillamment ses études. A l'orgue il se perfectionne avec Jean Boyer et de Michel Bignens pour le répertoire des XVIème et XVIIèmes siècles.
Joseph Rassam se produit régulièrement avec les ensembles Musica Nova, Abendmusik et Jacques Moderne.
Il a crée le spectacle récitatif "Toxiques", un concert théâtrale dansé avec la compagnie "Toujours après Minuit" au Théâtre de la Ville les Abbesses à Paris en 2007.
Titulaire du nouvel orgue Cattiaux d'Amilly, il est également professeur d'orgue et de clavecin de cette même ville. Il y a récemment réalisé un enregistrement discographique consacrée à l'Allemagne du Nord.
... avec la Passion de Hans Memling (1491),
Museum für Kunst und Kulturgedichte, à Lübeck
(détail)
Le Stabat Mater de Josquin Desprez (ici par l'ensemble de la Chapelle Royale):
www.youtube.com/watch?v=3qx_JjPrh5M - 136k -
(La Vierge au pied de la croix, fresque de San Tumasgiu, à Castellu di Rustinu)
Le programme :
Ensemble Musica Nova / Programme 1
Esther Labourdette, superius
Lucien Kandel, contratenor & direction
Xavier Olagne, contratenor
Jérémie Couleau, tenor
Thierry Péteau, tenor
Eric Chopin, bassus
Joseph Rassam, orgue
Josquin Desprez
Pater noster-Ave Maria Voix
Jean de Lublin
Tribulatio et angustia (Josquin) Orgue
Leonhard Kleber
Inter natos mulierum (Josquin)
Ludwig Senfl
Da Jakob Voix
Leonhard Kleber
Mente tota tibi supplicate (Josquin) Orgue
Alexander Agricola
Comme femme déconfortée (Binchois) Orgue
Josquin Desprez
Stabat Mater Voix
Cantus firmus : "Comme femme déconfortée"
Pause
Jean de Lublin
Vita in ligno moritur (Senfl) Orgue
Homo quidam fecit coenam (Senfl)
Ludwig Senfl
Media Vita Voix
Cantus firmus : "In Mitten unsers Lebenszeit"
Fridolin Sicher
Magnificat (Josquin) Orgue
Victimæ paschali laudes/D'un aultre amer -
Sepulchri Christi/De tous biens plaine (Josquin)
Josquin Desprez
Miserere Voix
Ensemble Musica Nova / Programme 2
Esther Labourdette, superius
Lucien Kandel, contratenor & direction
Xavier Olagne, contratenor
Jérémie Couleau, tenor
Thierry Péteau, tenor
Eric Chopin, bassus
Joseph Rassam, orgue
Josquin Desprez
Pater noster-Ave Maria Voix
Antonio de Cabezon
Inviolata (Josquin) Orgue
Josquin Desprez
Tribulatio et angustia Voix
Leonhard Kleber
Mente tota tibi supplicate (Josquin) Orgue
Alexander Agricola
Comme femme déconfortée (Binchois) Orgue
Josquin Desprez
Stabat Mater Voix
Cantus firmus : "Comme femme déconfortée"
Pause
Jean de Lublin
Vita in ligno moritur (Senfl) Orgue
Homo quidam fecit coenam (Senfl)
Ludwig Senfl
Die Sieben Wort Voix
Fridolin Sicher
Victimæ paschali laudes/D'un aultre amer - Orgue
Sepulchri Christi/De tous biens plaine (Josquin)
Josquin Desprez
Miserere Voix
10:24 Publié dans concerts d'orgue, Renaissance de l'Orgue Corse, spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musiques de la renaissance en corse, cimbalata academia | Facebook |
06/08/2013
Mercredi 14 Aoüt, la Montagne des Orgues dans le Ghjunsani
Association Saladini de Speloncato
« LA MONTAGNE DES ORGUES »
Une journée initiatique et conviviale pour rencontrer la Corse autrement, vous immerger dans ses paysages et ses communautés villageoises, découvrir son riche patrimoine religieux, son histoire, ses traditions rurales : des clefs pour vous ouvrir les églises, vous faire comprendre leur sens caché et vous faire entendre leurs orgues historiques que l’on vous joue pendant le parcours …
Palasca, l'envol de la Vierge
Mercredi 14 Août 2013
HAUTE-BALAGNE et GHJUNSANI
Accueil à 9h à PALASCA, sur la place de l’église Santa Maria Assunta, puis découverte de la lumineuse région de montagne du Ghjunsani avec VALLICA, OLMI CAPPELLA, PIOGGIOLA, enfin SPELONCATO …
La journée, commencée dans la belle église de Palasca se déroule ensuite dans la vallée haute du Ghjunsani, sous le Monte Padre (2390 m) : évocation des légendes, vitalité du tissu social et des confréries, du chant polyphonique, des orgues historiques, et présence internationale du théâtre de l’Aria … Cette balade patrimoniale et musicale se terminera dans le haut village médiéval de Speloncato, avec sa Collégiale – la plus ancienne des quatre de Corse- et l’un des orgues les plus attachants de l’île.
Ces journées reposent sur le bénévolat et les fonds récoltés contribuent à la restauration et à la valorisation de ce patrimoine.
Participation aux frais 30 € par personne – gratuit pour les enfants de moins de 12 ans – mi-tarif pour les 12/18 ans.
Renseignements et réservations au :
06 17 94 70 72
ou 04 95 61 34 85
e mail : elizabethpardon@orange.fr
Site : www.lamontagnedesorgues.com/
02/08/2013
Isule Maestre à Speluncatu, samedi 3 Août
SPELUNCATU
ISULE MAESTRE (8e édition)
Amitié Corse-Sardaigne
SAMEDI 3 AOÛT
15h : Conférence-diaporama sur la scénographie de la Semaine Sainte en Corse: le patrimoine populaire des Chemins de Croix et des Sepolcri par Elisabeth Pardon accompagnée des chants de confrères de Balagne
16h : Présentation de la Semaine Sainte en Sardaigne par Gianpero Milia
17h : Animation musicale pour les enfants, piazza Santa-Croce
21h : Concert en l'église Santa-Maria-Assunta du groupe corse U Fiatu Muntese et du groupe sarde Tenor Monte Senes d'Irgoli
Billetterie pour le concert sur place ou à l'office de tourisme de L'Ile Rousse
17:54 Publié dans la Semaine Sainte en Corse, sepolcri de Corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Lundi 5 Aoüt, la Montagne des Orgues en Balagne
L’association Saladini propose son prochain parcours
« LA MONTAGNE DES ORGUES »
Le Lundi 5 Août en BALAGNE
Accueil à COSTA, à 9 heures sur la place de l’église, et découverte de San Salvadore (orgue anonyme début XIX° s.), puis de MURO (église de la Santa Nunziata, orgue Pagnini 1796/ Agati Tronci 1878), de CATERI (église Santa Maria, orgue Domini 1902), d’AREGNO (église romane A Trinità)
Une balade initiatique et conviviale pour rencontrer la Corse autrement,
s’immerger dans son histoire, ses paysages, son patrimoine, ses traditions rurales : des clefs pour ouvrir les églises, comprendre leur sens caché et découvrir leurs orgues historiques que l’on vous joue…
(orgue de Costa)
Participation aux frais –
Renseignements et réservations au :
04 95 61 34 85 et 06 17 94 70 72
e mail : elizabethpardon@orange.fr
Blog : elizabethpardon.hautetfort.com
Site : www.lamontagnedesorgues.com/
Ces parcours reposent sur le bénévolat : les fonds récoltés lors de ces journées contribuent à la restauration et à la valorisation du patrimoine.
17:37 Publié dans actualité des parcours de la Montagne des orgues, orgues historiques de Corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : costa, muro, cateri, aregno | Facebook |