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05/10/2013

les fresques de Favalellu

La chapelle à fresques de
Santa Maria Assunta di U Favalellu
(réédition de cette note déjà ancienne: nous envisageons une journée prochaine autour des chapelles à fresques du Boziu et de Castagniccia, à suivre ...)
Favalellu église blog.jpg
Pieve di Boziu : ce mercredi 3 septembre 2008, après-midi lumineux et calme sur la place de Santa Maria Assunta di U Favalellu.
Nous sommes attendues, l'amie Colette et moi, et gentiment accueillies par l'épouse du Maire de Favalellu. Cette église romane, contrairement à la plupart des chapelles à fresques, n'est pas retirée à l'écart du village: au coeur de la communauté, au bord de la route, à côté de la mairie, elle vit...
Favalellu église vécue blog.jpg
... d'une vie sereine de petite église de village vouée aux messes, baptêmes, mariages, enterrements... la vie, quoi!
La blancheur de la nappe d'autel, les cierges, les fleurs, les statues, l'ameublement...  filtrent le regard.
Dans d'autres chapelles, c'est dans le silence et l'obscurité qu'il faut apprivoiser le privilège de la rencontre. Ici, le murmure de la dévotion précède le concert spirituel des fresques.
La toiture en tuiles mécaniques a été remplacée par une couverture en teghje (dalles de schiste), et il a fallu aussi éliminer la gangue de ciment fort à la mode il n'y a pas si longtemps, et si destructrice pour les décors muraux... Il reste encore beaucoup à faire, mais les responsables de cette communauté sont bien conscients aujourd'hui de l'enjeu patrimonial de leur chapelle.
Nous voici maintenant au coeur des fresques qui animent l'abside en cul de four...
Favalellu Christ en Majesté blo.jpg
Datables de la fin XV° Siècle, elles expriment, malgré de nombreuses lacunes,  une iconographie familière: au centre, le Christ en Majesté nous bénit de sa main droite, les trois doigts levés évoquant le mystère de la Trinité, et  tient dans sa main gauche le livre ouvert comme de coutume sur le texte "EGO SUM LUX MUNDI ET VIA VERITAS". Derrière sa tête, la Jerusalem Céleste, très effacée, et de part et d'autre la représentation du Tétramorphe: l'Ange de Mathieu, le Taureau de Luc, le Lion de Marc, l'Aigle de Jean...
Favalellu l'évangéliste Mathieu.blog.jpg
ici, l'Ange symbolisant l'Evangile de Mathieu. Regard perdu dans un visage au bord de la mélancolie. L'index désigne l'Evangile annonçant la naissance de Jésus.
 
 
 
... Au-dessus, à sa gauche dans l'écoinçon de l'Arc triomphal, la figure attendue de l'Archange Gabriel brandissant le lis dans son annonce à Marie. Visage modelé, grâce du mouvement dans une robe raffinée... 
 
Favalellu Gabriel blog.jpg
malheureusement cette Annonciation a perdu l'image de la Vierge dans l'écoinçon de droite...
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Sous la figure de Gabriel, le personnage de Saint Bernardin de Sienne (1380/ 1440) en pleine prédication, ce grand saint franciscain à la profonde spiritualité et vénéré à Favalellu: sa place d'honneur ici, peu de temps après sa canonisation,  souligne l'importance prépondérente du monde franciscain en Corse. Sous ses pieds, des carreaux décorés à la façon des majoliques de la Renaissance.
Je suppose que lui faisait peut-être pendant, à droite de l'Arc,  la représentation habituelle de Saint Michel Archange terrassant Satan et pesant les âmes?
Favalellu apô avec Philippe blo.jpg
Sous les pieds du Christ, la conversation des apôtres: ici Jacques le Mineur, Simon, Philippe (distingué pour une raison que j'ignore par son livre ouvert), et André. Tous ces visages sont empreints d'une gravité spirituelle, les regards tendus vers un intérieur invisible pour qui ne fait pas silence. Beauté des drapés, musicalité des couleurs alternées, sobriété élégante des gestes.
Favalellu Pierre... blog.jpg
En conscience, impassible et digne, St Pierre, de sa grosse clef, ouvre ou ferme les portes du Paradis...
Favalellu St Andreu blog.jpg
Saint André et un autre jeune apôtre, au visage presque féminin: le seul représenté de face. Tous deux ont perdu leurs prunelles, sans doute peintes "a secco". 
Favalellu St Jean blog.jpg
le jeune visage concentré de Saint Jean: lèvres closes, sous l'arc sérieux des sourcils le regard médite.
 
PICT0402.JPG
 
 Le mur Nord de l'église a été ouvert pour créer une chapelle latérale: dans l'opération on a perdu l'iconographie qui l'ornait: ici il reste un élément d'une scène représentant sans doute l'arrestation de Jésus au Jardin des Oliviers, avec de jolies gambettes habillées à la mode Renaissance... Cela sent la Toscane...
Favalellu visage Christ.jpg
Je quitte aujourd'hui l'évocation de Favalellu avec cette magnifique présence intériorisée du Christ en Majesté: là aussi, gravité contemplative. Pas trace de mièvrerie. Je l'aime. Ce regard s'adresse à toi et t'englobe dans sa création. Attentif.
"L'oeïl écoute".

Mardi 8 Octobre, la Montagne des Orgues en Balagne

 

L’ASSOCIATION SALADINI 

propose sa prochaine journée de

« LA MONTAGNE DES ORGUES »

avec un arrêt sur image à Belgodère:



Aicardo et Castellini Vierge à l'Enfant.jpg

la Vierge et l'Enfant, avec St Thomas, St Pierre, les donateurs et la Cène: Giovanni Battista Aicardo et Lisandro Castellini, 1591

mardi 8 Octobre 2013 :

en Haute- Balagne


(Une balade initiatique et conviviale pour découvrir la Corse autrement, vous immerger dans son histoire, ses paysages, son patrimoine, ses traditions rurales : des clefs pour vous ouvrir les églises, vous faire comprendre leur sens caché et vous faire entendre leurs orgues historiques que l’on vous joue…)

prédelle détail avec St Jean.jpg

(Belgodère, idem: détail de la Cène)

les donateurs.jpg

(Belgodère, idem: les donateurs )

 

 

Accueil à BELGODERE à 9 h sur la place de l’église San Tumasgiu (petit orgue Lazari 1761), puis COSTA, église San Salvadore (orgue anonyme début XIX° s.), de MURO (église de la Santa Nunziata,  orgue Pagnini 1796/ Agati Tronci 1878), de CATERI (église Santa Maria, orgue Domini 1902), enfin d’AREGNO (église romane de la Trinité).


Renseignements et réservations au :

 

04 95 61 34 85/  06 17 94 70 72

 

adresse mail : elizabethpardon@orange.fr

Blog : elizabethpardon.hautetfort.com

Site : www.lamontagnedesorgues.com/

01/10/2013

Jeudi 3 Octobre, la Montagne des Orgues

 

 

L’association Saladini propose son prochain parcours de

 

« LA MONTAGNE DES ORGUES »

 

Le JEUDI 3 OCTOBRE 2013 en Haute -BALAGNE

 

Costa  st Michel visage copy.jpg

(Costa, Saint Michel par Francescu Giavarini)

 Accueil à COSTA, à 9 heures sur la place de l’église, et découverte de San Salvadore (orgue anonyme début XIX° s.), puis de FELICETO (église San Nicolau),  MURO (église de la Santa Nunziata,  orgue Pagnini 1796/ Agati Tronci 1878), de CATERI (église Santa Maria, orgue Domini 1902),  d’AREGNO (église romane A Trinità) enfin de Corbara (orgue  Saladini début XIX°/ Agati Tronci 1890 de la Collégiale a Nunziata …)

 

 

Renseignements et inscriptions au 06 17 94 70 72 : 04 95 61 34 85


 

Une réaction à la lettre ouverte du collectif Aitone 2013

En espérant pouvoir en publier d'autres,

quelles qu'en soient les origines,



voici la première et seule réaction pour le moment à la lettre ouverte du collectif Aitone (lettre adressée à : Monsieur Dominique Bucchini, Président de l’Assemblée de Corse

Monsieur Paul Giacobbi, Président du Conseil exécutif

Mesdames et Messieurs les Présidents de groupes,

  - voir la note précédente sur ce douloureux sujet:

http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2013/09/29/lettre-ouverte-du-collectif-aitone-2013-5183649.html

 



" Femu a Corsica communique, avec prière d’insérer

 

Evisa : Soutien à Jean Jacques et Gigi Ceccaldi

 

Depuis des mois, la famille Ceccaldi d’Evisa vit  une situation dramatique. Dans ce contexte,   la   démarche   du   collectif   AItone   qui   mène   une   action   de   sensibilisation d’ampleur, utile et   solidaire, est exemplaire. Elle la mène depuis plusieurs semainesaux    côtés   des   Ceccaldi,    dont  l’entreprise   vient   d’être  durement     frappée    pour   ladeuxième fois en l’espace de 6 mois.

Femu a Corsica tient à saluer l’initiative prise cette semaine par le collectif, à savoir une lettre envoyée aux élus de l’ile pour alerter la Corse, face à l’inacceptable et auprévisible. Cet appel solennel nous interpelle car il exprime une profonde inquiétudeque nous partageons,  quant à la situation subie par une famille dont  le seul défautest de vouloir « vivre et de travailler au village ». Un drame économique et humain se profile dans un lascia corre quasi institutionnalisé et un silence pesant.

Cette lettre du 26 septembre 2013 prend valeur de symbole, face au renoncement etau fatalisme ambiant ; Pouvons-nous accepter d’y répondre par un simple accusé de réception ? Pouvons-nous, les uns et les autres, laisser une famille de travailleurs dece monde rural vivre  encore longtemps dans la crainte du pire ?

Nous savons nos mots et  nos communiqués insuffisants et pour l’heure incapables d’arrêter   les   spirales   de   mécanismes   mortifères.   Ils   disent   pourtant   notre   volonté profonde d’en finir avec des actes et un système qui détruisent chaque jour un peu plus les fondements et les valeurs de notre communauté.

C’est pourquoi, au nom de notre combat au service d’un autre avenir pour le Peuple Corse, Femu a Corsica reste mobilisé, est, et sera, dès demain, partie prenante de tous les engagements prônant le respect d’autrui ainsi que la recherche de la paix etdu développement, à Evisa  et partout ailleurs.

En ces circonstances difficiles, Femu a Corsica assure la famille de Jean Jacques et de Gigi Ceccaldi de sa profonde amitié et de son soutien face à l’épreuve, et appelle les corses à se joindre à l’appel du collectif Aitone.

Inseme, tutti, perchè chì stu paese si merita un’avvene di pace !"

 

29/09/2013

Lettre ouverte du collectif Aitone 2013

 

A méditer , diffuser ... et soutenir !

Je relaie cette lettre ouverte des amis du collectif Aitone 2013 aux élus:


Collectif Aitone 2013 : Une lettre ouverte aux élus de l'Assemblée de Corse

Lettre ouverte du collectif Aitone 2013

A,

Monsieur Dominique Bucchini, Président de l’Assemblée de Corse

Monsieur Paul Giacobbi, Président du Conseil exécutif

Mesdames et Messieurs les Présidents de groupes,

Mesdames et Messieurs les élus,

 

Non au racket !

Menaces de mort, tentatives d’extorsion de fonds, attentats : Jusqu’où vont-ils aller ?

Une vie de travail détruite et des enquêteurs impuissants face à l’angoisse d’une famille !

 

Le 19 septembre dernier, l’entreprise de travaux publics AITONE TP, était victime d’un incendie criminel : trois engins de chantier étaient brûlés dans la cour du hangar, avec pour seuls témoins des caméras que l’entrepreneur, Jean-Jacques CECCALDI avait lui-même dû faire installer.

Si Jean-Jacques CECCALDI a eu recours à ce système de surveillance, c’est que, depuis bientôt deux ans, il est en butte à des menaces de mort et à tentatives d’extorsion de fonds auxquelles il n’a pas voulu obtempérer.

L’affaire a commencé en 2011, par l’incendie criminel des engins de chantier appartenant à une entreprise sous-traitante, sur un chantier de travaux publics dont l’entreprise AITONE TP avait obtenu la maîtrise d’ouvrage.

Cet attentat était suivi d’une demande de fonds à hauteur de 50 000 euros directement adressée à Jean-Jacques CECCALDI par téléphone accompagnée de l’injonction de ne plus faire travailler de portugais.

Plainte était déposée pour ces faits.

Quelques jours à peine après le dépôt de cette plainte JJ CECCALDI était directement appelé sur son téléphone portable : une voix anonyme l’informait "que puisqu’il avait déposé plainte ce serait désormais pour lui comme pour les portugais" !

Ces menaces furent effectivement mises à exécution : coups de téléphone anonymes, menaces de mort, tentatives de plasticage en 2012 d’un engin, demande ensuite à nouveau de 100 000 euros de fonds, le tout subi pendant de longs mois dans l’isolement et le silence, la plus grande discrétion lui ayant été demandée afin de ne pas gêner l’enquête et les enquêteurs.

.jusqu’à cette nuit du 9 mars, où son hangar et tout le matériel qu’il contenait, furent complètement détruits !

Depuis le début de cette affaire, Jean-Jacques CECCALDI et son épouse, qui assure la partie administrative de l’entreprise, ont fait le choix de la légalité et de la Justice.

Rien n’y a fait puisque les malfaiteurs sont arrivés à leurs fins, détruisant ainsi le 9 mars dernier toute une vie de travail !

Ils ont alors rompu leur silence et crié leur indignation et leur colère devant un système jusque là demeuré impuni et destiné à les réduire à l’impuissance.

Un collectif, sous le nom d’AITONE 2013, saluant leur courage et leur volonté de vouloir reconstruire malgré tout, s’est constitué, mais malgré les soutiens manifestés publiquement et la dénonciation du système d’oppression économique et individuelle qui gangrène la Corse jusqu’au plus petit village de l’intérieur, les malfaiteurs continuent d’agir en toute impunité sous le nez et à la barbe des enquêteurs !

Cette affaire est symptomatique d’une Corse qui se meurt, d’une Corse qui disparaît, celle où les valeurs positives du travail, du courage et de la solidarité, étaient la règle, surtout en milieu rural. Une Corse à identité suffisamment forte pour se rebeller contre toute injustice ou toute oppression, pour défendre la Liberté, à commencer par celle de tout homme de vivre et de travailler chez lui.

Aujourd’hui, à quoi bon lutter contre le désert rural et défendre la terre, si l’homme qui en fait le sel a disparu ? A quoi bon parler la langue, si ceux qui la pratiquent ne véhiculent pas les valeurs morales qui la transcendent ?

«  Core in fronte è strada diritta, o ghjuventù ! » s’exclamait PAOLI en s’adressant à la jeunesse Corse.

Ùn ci hè piu, oramai, nè core nè fronte, ancu menu strada diritta !

Aurons-nous encore en nous la capacité de nous indigner, de nous rebeller contre l’oppression, même si l’oppresseur, comme ici, est surtout intérieur ?

Aurons-nous la dignité de nous dresser contre cette intolérable injustice, qui oblige ceux qui vivent de leur travail, au paiement de la dîme et au silence ?

Aurons- nous encore le courage de dénoncer haut et fort des pratiques qui gangrènent le lien social, et s’érigent en système, dans une économie exsangue, où les travaux publics deviennent source d’enjeu, et les procédures d’appel d’offres, le terrain d’une guerre larvée, qui justifie les pires moyens pour éliminer la concurrence ?

Peut on rester insensible devant cette escalade programmée, alors qu’ une entreprise corse lutte pour sa survie, qu’ un homme et sa famille vivent dans une angoisse permanente, dans un canton où la suspicion délite un peu plus chaque jour le lien social!

Que doit-on faire quand on est un honnête citoyen et que l’on se refuse de se soumettre à "la loi de la jungle" ? Quel recours individuel a - t’on lorsque le non droit prime la Loi, et que l’on est condamné à l’impuissance ?

Il semble plus facile en Corse d’user des services de l’Etat pour surveiller les propriétés privée de quelques notabilités bien en cour, que d’assurer la protection d’un petit entrepreneur menacé de mort.

Le deuxième attentat, survenu dans la nuit du 19 septembre, a marqué la détermination implacable de ceux qui veulent enterrer la Corse, celle que nous aimons et voulons continuer à défendre, dans un silence mortifère.

L’Etat, après avoir dénoncé l’omerta et fustigé le recours à la vendetta, invoquera certainement l’insuffisance de moyens et la difficulté des enquêtes en milieu rural : « on ne peut pas mettre un gendarme derrière chaque arbre ».

Or il est seul garant de notre sécurité. Et si l’Etat n’est pas protecteur de nos Droits et Libertés Fondamentales, c’est qu’il faillit une fois de plus ici, à une de ses missions essentielles !

En bon donneur de leçons, on nous renverra encore à nous-mêmes, nous jetant, ainsi, par défaut de justice, dans les bras tentateurs de l’auto défense, pour mieux nous condamner ensuite.

Un cycle pervers et une logique qui, depuis des décennies, ne se démentent ni ne se remettent en cause, et qui continuent ainsi à alimenter le mal en le laissant impuni.

Mais, il faut à un moment s’interroger : à qui profite le Crime ? Et que fait- on pour engager notre Ile sur la voie d’un véritable redressement, celui avant tout des consciences ?

Le domaine de prédilection de ces pratiques, souvent tues et parfois malheureusement mortelles, est le domaine des marchés de travaux publics, et au cœur de ces marchés et de leur attribution, l’élu lui-même devient une cible potentielle.

La condamnation claire par ceux qui nous représentent, de ces comportements crapuleux, qui polluent notre société et portent atteinte à la démocratie, et l’isolement de ceux qui les perpétuent, pourront seuls inverser la donne, et faire changer la peur de camp.

Jean Jacques et Gigi ont voulu eux même donner l’exemple de ce redressement, retroussant les manches pour reconstruire, et ainsi, montrer qu’ils avaient choisi le camp de la Vie et de la Dignité dans le Travail.

Ils ont reconstruit leur hangar, racheté et emprunté du matériel, voulu montrer que leur entreprise serait opérationnelle dès la saison hivernale.

Mais en dehors du courant de sympathie qu’ils ont suscité et du soutien des amis regroupés en collectif, et malgré la gravité des faits et leur répétition, aucune surveillance ou protection n’a été mise en place ni même proposée.

Seuls, ils ont dû faire face à la nécessité de se défendre, en s’équipant d’un nouveau système de vidéo surveillance pour tenter d’empêcher un renouvellement des faits pourtant prévisible.

Cette volonté de redressement et leur courage ne pouvaient être tolérés par ceux qui veulent les anéantir.

Et c’est ainsi que, dans la nuit du 19 au 20 septembre, date anniversaire de la Libération de la Corse, un nouvel incendie détruisait une pelle et la déneigeuse volontairement prêtée par un entrepreneur solidaire pour affronter les rigueurs de l’hiver à venir.

Une fois de plus tout était mis en œuvre pour empêcher l’entreprise d’honorer son marché, sans crainte de pénaliser ainsi toute l’activité d’une micro-région.

Sur le territoire d’une Corse hier libérée par le courage et le sacrifice d’hommes valeureux, faut-il laisser prospérer les sombres canailles et malfaiteurs associés qui ne visent qu’à opprimer l’autre pour satisfaire leurs intérêts personnels ?

Pour ce genre de crapules, le silence des élites vaut caution.

C’est pourquoi, nous, simples citoyens et électeurs de demain, demandons à chaque groupe et représentant élu, de condamner fermement et publiquement ces pratiques, et au- delà de cette condamnation, de prendre également position sur le déni de Justice auquel Jean-Jacques et Gigi Ceccaldi sont confrontés depuis de trop longs mois, et comme eux, tant d’autres …

Jean-Claude Acquaviva, Compositeur

Marie – José Bellagamba, Avocat,

Dominique Bianconi, Enseignante, membre du Svegliu Calvese

Jean-Baptiste Calendini, Universitaire

Thierry Casanova, Directeur du CER

Bianca Fazi, Médecin

Marcel Torracinta, Directeur Général d’établissements médico-sociaux

Jean-Pierre Orliac, Enseignant


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