10/04/2014
Nebbiu: Pieve
Pieve
(note revue ce 10/04/2014)
Près de l'église de Pieve, regardant les villages
du Haut Nebbiu: Buccentone, Murellu et Murtola
PIEVE, chapelle San Nicolao, dite la Chiesa Nera ... - elizabeth pardon
09:03 Publié dans Nebbiu, préhistoire corse | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nebbiu, pieve, préhistoire corse, statues menhirs, dolmens, confréries | Facebook |
05/03/2012
à Silvareccio, deux autres stèles ésotériques de l'Ampugnani
(Je reprends cette note)
Balade dans l'environnement de Silvareccio:
Samedi 3 mars, rencontre en compagnie amicale du maire de Silvareccio, Monsieur Straforelli, et de Toussaint Quilici de deux nouvelles stèles gravées énigmatiques:
voir les notes précédentes sur les stèles ésotériques de Truchinacce, sur le territoire de Casalta, et les interrogations sur leur origine (protohistoire?) et leur iconographie récente (19°s - liée au carbonarisme?)
Silvareccio, dans son environnement escarpé, limitrophe de Truchinacce, sur le territoire de Casalta.
cette stèle a été déplacée de son lieu d'origine (Truchinacce? tout proche) et cimentée au pied d'une maison du village.
le haut de la stèle, on reconnait le pentacle, et une sorte de compas à l'envers ...
A 4 kilomètres de là, sur le territoire de Porri:
à l'entrée d'un chemin - profondément enfoncée dans le sol, cette partie visible d'une autre stèle, cimentée, elle aussi. Le "recto" présente cette sorte d'ostensoir-soleil, surmonté d'une croix et de G et F
tandis que le "verso" s'orne d'une grande croix pointue: un discours qui s'apparente clairement aux trois stèles de Truchinacce.
le bas du "verso" de la stèle de Porri:
l'énigme continue ...
Au sommet de la crête qui sépare les pieve de Casinca et d'Ampugnani, dominant Silvareccio et Porri, le col de sant' Agostino,
et sa chapelle Sant Agostino
Citons Geneviève Moracchini -Mazel, dans: Les églises romanes de Corse, p. 291:
La vue y est magnifique sur la plaine orientale et le Fiumalto. On y célèbre encore la messe une fois l'an le jour de la fête, le 28 août. Elle (...) figure en plan sur l'ancien cadastre de Silvareccio en 1876 à la section C feuille 4 de Fungaja
C'est un édifice de plan rectangulaire orienté d'Est en Ouest, ne comportant plus son abside."
Cette chapelle a fait l'objet de nombreuses réfections,
" reconstruite" en 1864.
" (...) mais il n'est pas douteux que sa fondation soit bien ancienne. L'examen de quelques pierres (en particulier celles aui sont réemployées dans la partie inférieure de l'angle N6O.) montre que la taille en est ancienne; la trace laissée par les outils est identique à celle que l'on remarque dans l'architecture dite de Monte-Cristo au IX°-X°s.
(...) La porte occidentale remploie des architraves monolithes en arc de tracé plein cintre qui proviennent d'une porte primitive.
Une maisonnette est accolée au flanc Sud de la chapelle. (...)
Déjà en 1646, au temps de Mgr Marliani, les fonctions paroissiales ne s'exerçaient plus à Sant'Agostino, jugée trop éloignée de Silvareccio."
(Idem, G.Moracchini-Mazel)
Toujours est-il que le site est magnifique, et les morts enterrés dans le petit cimetière tout proche jouissent d'une paix que j'imagine à peine animée du beuglement des taureaux au printemps. Et d'une vue imprenable sur cette vaste région ouverte sur la mer.
Le chaos rocheux des falaises, sous la crête, mériterait sans doute une étude.
Le lieu-dit: "i Castelli", en est prometteur:
(à suivre)
10:42 Publié dans corse, les pierres qui signent, les stèles de Trucchinacce, préhistoire corse, racines de pierre | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : silvareccio, porri, ampugnani, casalta, préhistoire corse, carbonarisme, sant agostino | Facebook |
27/09/2010
Sur le plateau de Cauria
CAURIA, avec Philippe JACCOTTET
Coriaces, drues, dressées au matin d'automne, les chardonneuses sentinelles du plateau de Cauria.
Veille:
Et puis en silence tournés vers le soleil levant, i stantari. Contemplation.
"Poids des pierres, des pensées
Songes et montagnes
n'ont pas la même balance
Nous habitons encore un autre monde
Peut-être l'intervalle"
(...) En fait, de toutes mes incertitudes, la moindre (la moins éloignée d'un commencement de foi) est celle que m'a donnée l'expérience poétique; c'est la pensée qu'il y a de l'inconnu, de l'insaisissable, à la source, au foyer même de notre être. Mais je ne puis attribuer à cet inconnu, à cela, aucun des noms dont l'histoire l'a nommé tour à tour. Ne peut-il me donner aucune leçon, hors de la poésie où il parle -, aucune directive, dans la conduite de ma vie ?
Réfléchissant à cela, j'en arrive à constater que néanmoins, en tous cas, il m'oriente, du moins dans le sens de la hauteur (...)
(La plus haute espérance, ce serait que tout le ciel fût vraiment un regard)
Philippe JACCOTTET: Eclaircies, dans Paysages avec figures absentes. NRF Gallimard.
19:12 Publié dans balades en Corse, les pierres qui signent, préhistoire corse | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : plateau de cauria, préhistoire corse, philippe jaccottet | Facebook |