23/03/2015
tr: [Archeulugia corsa] Certaines destructions très médiatisées de sites...
Je partage ce rappel bien utile du code du Patrimoine, à lire, relire, et méditer!
... en particulier pour les amateurs de poêles à frire ...
> Message du 23/03/15 10:31
> De : "Fagec Cahiers Corsica" <notification+zj4ocf26zof6@facebookmail.com>
> A : "Archeulugia corsa" <97853237127@groups.facebook.com>
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> Objet : [Archeulugia corsa] Certaines destructions très médiatisées de sites...
>
Fagec Cahiers Corsica 23 mars 10:31 Certaines destructions très médiatisées de sites et de vestiges archéologiques provoquent, à juste titre, l'indignation générale mais, tout près de nous, les atteintes au patrimoine enfoui sont quotidiennes et tout aussi destructrices cela malgré les dispositions légales en vigueur. Petit rappel législatif à l'attention de nos démolisseurs de mémoire locaux...
Code du Patrimoine
Article L 531-14
Lorsque, par suite de travaux ou d'un fait quelconque, des monuments, des ruines, substructions, mosaïques, éléments de canalisation antique, vestiges d'habitation ou de sépulture anciennes, des inscriptions ou généralement des objets pouvant intéresser la préhistoire, l'histoire, l'art, l'archéologie ou la numismatique sont mis au jour, l'inventeur de ces vestiges ou objets et le propriétaire de l'immeuble où ils ont été découverts sont tenus d'en faire la déclaration immédiate au maire de la commune, qui doit la transmettre sans délai au préfet. Celui-ci avise l'autorité administrative compétente en matière d'archéologie. Si des objets trouvés ont été mis en garde chez un tiers, celui-ci doit faire la même déclaration. Le propriétaire de l'immeuble est responsable de la conservation provisoire des monuments, substructions ou vestiges de caractère immobilier découverts sur ses terrains. Le dépositaire des objets assume à leur égard la même responsabilité. L'autorité administrative peut faire visiter les lieux où les découvertes ont été faites ainsi que les locaux où les objets ont été déposés et prescrire toutes les mesures utiles pour leur conservation.
Article L 542-1
Nul ne peut utiliser du matériel permettant la détection d'objets métalliques, à l'effet de recherches de monuments et d'objets pouvant intéresser la préhistoire, l'histoire, l'art ou l'archéologie, sans avoir, au préalable, obtenu une autorisation administrative délivrée en fonction de la qualification du demandeur ainsi que de la nature et des modalités de la recherche.
Article L 544-1
Est puni d'une amende de 7 500 € le fait, pour toute personne, de réaliser, sur un terrain lui appartenant ou appartenant à autrui, des fouilles ou des sondages à l'effet de recherches de monument ou d'objet pouvant intéresser la préhistoire, l'histoire, l'art ou l'archéologie :
a) Sans avoir obtenu l'autorisation prévue aux articles L. 531-1 ou L. 531-15 ;
b) Sans se conformer aux prescriptions de cette autorisation ;
c) Malgré le retrait de l'autorisation de fouille en application des dispositions de l'article L. 531-6.
Article L 544-3
Le fait, pour toute personne, d'enfreindre l'obligation de déclaration prévue à l'article L. 531-14 ou de faire une fausse déclaration est puni d'une amende de 3 750 €.
Article R 544-3
Quiconque utilise, à l'effet de recherches mentionnées à l'article L. 542-1, du matériel permettant la détection d'objets métalliques sans avoir obtenu l'autorisation prévue à l'article R. 542-1 ou sans avoir respecté les prescriptions de cette autorisation est puni de la peine d'amende applicable aux contraventions de la 5e classe.
Code pénal
Article 322-3-1
La destruction, la dégradation ou la détérioration est punie de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 € d'amende lorsqu'elle porte sur :
1° Un immeuble ou objet mobilier classé ou inscrit en application des dispositions du code du patrimoine ou un document d'archives privées classé en application des dispositions du même code ;
2° Une découverte archéologique faite au cours de fouilles ou fortuitement, un terrain sur lequel se déroulent des opérations archéologiques ou un édifice affecté au culte ;
3° Un bien culturel qui relève du domaine public mobilier ou qui est exposé, conservé ou déposé, même de façon temporaire, soit dans un musée de France, une bibliothèque, une médiathèque ou un service d'archives, soit dans un lieu dépendant d'une personne publique ou d'une personne privée assurant une mission d'intérêt général, soit dans un édifice affecté au culte. Les peines sont portées à dix ans d'emprisonnement et 150 000 € d'amende lorsque l'infraction prévue au présent article est commise avec la circonstance prévue au 1° de l'article 322-3. Les peines d'amende mentionnées au présent article peuvent être élevées jusqu'à la moitié de la valeur du bien détruit, dégradé ou détérioré.
Article 311-4-2
Le vol est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 € d'amende lorsqu'il porte sur :
1° Un objet mobilier classé ou inscrit en application des dispositions du code du patrimoine ou un document d'archives privées classé en application des dispositions du même code ;
2° Une découverte archéologique faite au cours de fouilles ou fortuitement
3° Un bien culturel qui relève du domaine public mobilier ou qui est exposé, conservé ou déposé, même de façon temporaire, soit dans un musée de France, une bibliothèque, une médiathèque ou un service d'archives, soit dans un lieu dépendant d'une personne publique ou d'une personne privée assurant une mission d'intérêt général, soit dans un édifice affecté au culte. Les peines sont portées à dix ans d'emprisonnement et 150 000 € d'amende lorsque l'infraction prévue au présent article est commise avec l'une des circonstances prévues à l'article 311-4. Les peines d'amende mentionnées au présent article peuvent être élevées jusqu'à la moitié de la valeur du bien volé.Voir la publication sur Facebook · Modifier les paramètres de courrier électronique · Vous pouvez répondre à ce message pour commenter.
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21/03/2015
William Shakespeare à Corte
A l'attention des étudiants de littératures comparées de l'Université de Corse Pasquale Paoli
(et des autres! ):
William Shakespeare en musique
"If music be the food of love, play on!"
(William Shakespeare, la Nuit des Rois)
(Portrait de Shakespeare par Martin Droeshout, 1623)
Notre ami Jean-Dominique Poli qui enseigne cette discipline à Corte nous a récemment parlé avec enthousiasme de son travail auprès de ses étudiants cortenais, et en particulier de leur approche de William Shakespeare, dont on fêtait en 2014 le quatre cent cinquantième anniversaire de la naissance. L'occasion, pour les plus curieux, de découvrir l'immense postérité musicale du XVII° siècle à nos jours de cet écrivain génial et dramaturge protéiforme à travers la très belle série d'émissions des Variations Shakespeare que lui a consacré François -Xavier Szymczak sur France-Musique cet été:
Variations Shakespeare - Radio France Musique
11:36 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : shakespeare et la musique, université de corse pasquale paoli, variations shakespeare | Facebook |
18/03/2015
le Laboratoire régional d'archéologie retenu pour le Trophée des Associations de la Fondation EDF
Je diffuse volontiers ce message du Laboratoire Régional d'Archéologie (LRA):
Chers amis et collègues,
Le Laboratoire régional d'archéologie a été retenu dans le cadre du Trophée
des Associations de la Fondation EDF.
Vous trouverez notre projet en ligne ci-dessous.http://tropheesfondation.edf.com/associations/laboratoire-regional-d-archeologie
Ne reste qu'à voter massivement et à partager auprès de tous vos contact
pour remporter le prix !!!
C'est très simple :
vous voter en indiquant votre adresse mail, vous recevez un mail afin de
confirmer votre vote, c'est terminé !
Merci de transférer à vos contacts afin d'avoir le maximum de supporters !!!
Bien archéologiquement,
Pour le bureau
Hélène Paolini-Saez
10:22 Publié dans archéologie corse | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
11/03/2015
Soutenons la FAGEC
SOUTENONS LA FAGEC
... et faisons vivre l'héritage de Geneviève Moracchini-Mazel
Je transmets ce message de la Fagec:
Chers amis Facebookiens,
Nous faisons appel à vous car la FAGEC – malgré son bilan de 45 années d’activité et l’intérêt de ses travaux – n’est pas épargnée par les conséquences de la raréfaction des aides publiques. La diversité de ses ressources et le fait qu’elle n’a jamais été sous perfusion de subventions ne suffisent plus, ce qui fait craindre pour sa pérennité. Aujourd'hui, la fédération se trouve dans une situation délicate pouvant compromettre jusqu’à son existence. C...’est pourquoi, le concours de tous est absolument indispensable, soit sous forme de don (que vous pourrez déduire de vos impôts) soit sous forme d’acquisition de publications dont vous trouverez la liste et les tarifs dans les documents ci-joints.
Les « Cahiers CORSICA » de la FAGEC représentent – dans leur domaine et pour beaucoup d’entre nous – un espace de connaissance, d’échange et de liberté d’expression. Par les temps actuels, c’est un privilège que nous ne voudrions pas voir disparaitre. Cette collection aux séries variées a permis et, nous l’espérons, permettra encore à des contributeurs (jeunes chercheurs, érudits ou scientifiques de renom) de publier les résultats de leurs travaux et à des amateurs comme à des spécialistes, en Corse et ailleurs, de les lire. Ces « Cahiers CORSICA » doivent donc continuer à permettre la diffusion de la culture insulaire et la sensibilisation aux richesses de notre patrimoine auprès de tous les publics.
Nous vous remercions par avance de votre soutien qui est aussi une manière de faire vivre et perdurer l’esprit de l’œuvre de Geneviève Moracchini-Mazel et des cofondateurs de la FAGEC en faveur de la protection, de l’étude et de la valorisation du patrimoine de la Corse.
Pour tout renseignement complémentaire, contacter fagec@wanadoo.fr
11:33 Publié dans archéologie corse, art roman, fagec, Geneviève Moracchini-Mazel, patrimoine de corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
"Bastia, des origines à 1900, naissance et croissance d'une ville" conférence de Michel-Edouard Nigaglioni
Je diffuse volontiers cette information de la Direction du Patrimoine de Bastia
Lundi 16 mars à BASTIA
"Bastia, des origines à 1900, naissance et croissance d'une ville"
conférence historique de Michel-Edouard Nigaglioni en partenariat avec la Ligue contre le Cancer
à 18 heures, à la salle polyvalente de Lupino.
affiche 2015-03-ligue-16mars-web.pdf
Cette fois-ci il s’agit d’une opération menée en partenariat avec une association généreuse et méritante. En effet, à la demande de madame Florence Santini-Gomez, présidente de la Ligue contre le Cancer, la Ville de Bastia a décidé d’organiser une conférence historique :
Bonjour à tous les amateurs d'art et d'histoire de notre réseau,
Voici un mail circulaire d'information, comme vous en recevez de notre part pour les grandes occasions (journées du patrimoine, expositions, conférences).
Cette fois-ci il s'agit d'une opération menée en partenariat avec une association généreuse et méritante. En effet, à la demande de madame Florence Santini-Gomez, présidente de la Ligue contre le Cancer, la Ville de Bastia a décidé dorganiser une conférence historique :
lundi prochain(16 mars 2015), à 18 heures, à la salle polyvalente de Lupino.
L'entrée sera libre mais une urne pour recueillir des fonds sera disposée à l'entrée.
Michel-Edouard Nigaglioni, directeur du Patrimoine, a été chargé de concevoir cette conférence, intitulée :
"Bastia, des origines à 1900, naissance et croissance d'une ville"
Celle-ci sera très documentée tout en restant accessible à tous car destinée au public le plus large.
Les propos du conférencier seront illustrés de plus de 200 images. Le but de l'exposé est de permettre au public d'imaginer ce à quoi ressemblait le Bastia des origines (vers 1380), puis de suivre son évolution, siècle après siècle.
Les métamorphoses successives de la ville seront expliquées et illustrées à l'aide de nombreuses reproductions de tableaux anciens, de gravures, de plans aquarellés et de dessins. Ces précieuses images du temps passé proviennent des réserves de divers Musées ainsi que de différents fonds d'archives, de Corse, de France continentale, d'Angleterre ou d'Italie. Le National Maritime Museum de Londres, la Bibliothèque de Florence et l'Archivio di Stato de Gênes ont livré d'inestimables trésors.
Le public verra beaucoup de choses étonnantes sur le Bastia d'autrefois. Il y verra par exemple d'impressionnants clichés datant des débuts de la photographie, sous le règne de Napoléon III. À cette époque, les Bastiaises circulaient dans les rues de la ville affublées de volumineuses crinolines, si jolies mais tellement inconfortables
Les auditeurs prendront progressivement conscience qu'une ville n'est pas un ensemble architectural figé et immuable, mais qu'au contraire, elle est un être vivant en constante évolution.
Quand l'église Saint Jean-Baptiste n'avait qu'un seul clocher (avant 1864)
Au premier plan, la tour des Jésuites, aujourd'hui démolie (photographie de 1855)
La place Saint Nicolas inachevée, et sans ses palmiers
Les Bastiaises en crinoline, sous le Second Empire
Pour un complément dinformation :
http://www.bastia.fr/rubrique.php?id_article=24002&id...
http://www.corsenetinfos.fr/Bastia-La-ville-se-ligue-cont...
Voir également les 3 affiches éditées pour loccasion en pièce jointe.
Venite numarosi !
08:14 Publié dans Bastia, conférence sur la Corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |