19/12/2014
Passage
Qui se perd se trouve
Qui tout perd tout trouve
(parole tamoul)
Au-dessus d'Occiglioni,
le couvent franciscain Sant Angelo, construit pour durer en 1606
détruit à la Révolution ...
pour les âmes assoiffées,
reste ce cabaret des brebis
le dehors s'invite au dedans
ce qui était clos s'est ouvert
et laisse la place à la voûte céleste
tout est passage
l'intérieur à l'extérieur, l'extérieur à l'intérieur
"Tu étais au-dedans de moi et j'étais, moi, en dehors de moi-même! "
(St Augustin, Confessions, livre X)
même le lierre finira par se détacher de ce qu'il croyait posséder
un peu plus haut, le bassin:
aujourd'hui y pourrit une vieille carcasse de voiture sous les ronces
l'eau du Giovaggio finit Padule à l'Ile Rousse ...
11:34 Publié dans couvents de Corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santa reparata, occiglioni, couvent sant'angelo | Facebook |
07/12/2014
Halte à la destruction des abeilles!
Je vous invite à regarder cette vidéo que nous venons d'enregistrer, avec l'équipe de Pollinis.
Je vous y explique comment les abeilles disparaissent, à qui la faute, et comment nous pouvons agir pour arrêter l'hécatombe.
Pour voir la vidéo: http://actions.pollinis.org/actions/stop-neonics-fr
Merci de transférer cet email à vos contacts :
personne ne doit ignorer ce qui se trame en ce moment avec l'agriculture et la nature. L'enjeu est trop important !
Bien cordialement,
Marie-Antoinette
à la petite gare, abeilles et bourdons butinent avec ardeur et en musique les fleurs précoces d'eucalyptus - un régal en do pour les abeilles, en fa grave pour les bourdons. Et chez vous?
09:24 Publié dans destruction des abeilles | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
06/12/2014
6 décembre Saint Nicolas de Bari
La Vierge du Scapulaire avec l'Enfant Jésus
entre saint Antoine de Padoue
et saint Nicolas
une peinture de Giacomo Grandi
Cette toile pleine de douceur nous présente la Vierge apparaissant avec l'Enfant Jésus à Saint Antoine de Padoue et à Saint Nicolas.
Un climat intime baigne cette pièce, ouverte sur un paysage familier des alentours. La Vierge assise parmi des nuages trône sur l'autel devant lequel prie Saint Antoine de Padoue. D'une main délicate elle tend le Scapulaire à Saint Antoine, cet objet de dévotion que l'on mettait au cou des enfants pour les protéger des entreprises du Diable et de la gente redoutée des mauvais esprits et autres sorcières malveillantes ... Pochette (ici double et peinte) contenant des morceaux de cierge béni de la Chandeleur ... et du sel (on n'est jamais trop prudent: les sorcières, on le sait, détestent le sel)
La Vierge, toute de bienveillance, ouvre largement les bras, tout en gardant debout contre elle l'Enfant Jésus: le blondinet tout frisotté pose sa menotte bien tendrement sur la tête de l'humble Saint Antoine, confit de tendresse, en prière devant un livre sacré . De son autre main, Jésus tient le globe terrestre: le message est simple ... les hommes - et plus précisément ici nos bons villageois d'Altiani - peuvent s'en remettre à ces deux excellents intercesseurs, Antoine et Nicolas.
De l'autre côté l'évêque Saint Nicolas de Bari regarde intensément la Vierge. Il porte un somptueux habit épiscopal, manteau chatoyant de roses rouges par-dessus sa robe travaillée de dentelles raffinées. C'est l'Eglise glorifiée à travers la richesse et la beauté de son costume chamarré ... Ce style fleuri est l'une des marques propres à l'inspiration de Giacomo Grandi .
Le grand saint Nicolas, si populaire dans toute l'Europe, porte la mitre, la crosse pastorale et un livre surmonté de trois boules d'or (or donné anonymement par le bon Nicolas pour empêcher la prostitution de trois jeunes filles pauvres que leur père s'apprêtait à livrer au bordel, faute d'argent ... terrible histoire, non?).
St Nicolas et les trois petits enfants à Feliceto
On connait aussi l'autre histoire, celles des " trois petits enfants qui s'en allaient glaner aux champs" , "mis au saloir comme des pourceaux" et ressucités par saint Nicolas... Nous la chantions tous les ans le soir du 6 décembre , en bonnes petites filles de notre papa lorrain, pour fêter dignement notre grand saint Nicolas et en espérant bien que le Père Fouettard ne viendrait pas à sa place nous tourmenter.
à Sermanu, le bon Saint Nicolas veille sur les habitants du Boziu ...
(chapelle san Nicolau, fresque peinte entre 1450 et 1458)
22:43 Publié dans iconographie des saints, saint Nicolas, Saints de Corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
30/11/2014
une bannière de la Mort pour clore ce mois de novembre 2014
Pour clore ce mois de novembre ouvert avec les Morts,
et ouvrir celui de l'attente,
cette belle bannière de confrérie
dédiée aux Âmes du Purgatoire,
dans une petite église de Castagniccia
d'un côté, a Falcina,
drapée dans son suaire,
élégante et digne
telle mon arrière-grand-mère devant l'objectif du photographe,
consciente de son universel sacerdoce
la Mort pose
de l'autre côté,
dans un paysage montagneux
les Âmes du Purgatoire s'ébattent dans les flammes :
l'endroit est fort fréquenté
comme nos plages au mois d'août
au centre,
un ange gardien se charge d'accompagner vers le ciel
une âme nettoyée de ses péchés par le feu du Purgatoire
restituée à sa pureté originelle :
là-haut l'accueillent les anges
et le groupe de la Vierge et de l'Enfant
qui lui tend le scapulaire salvateur
patience ! 800.000, 900.000 ans dit-on ...
il y a de l'espoir!
12:30 Publié dans Castagniccia, patrimoine de corse, patrimoine populaire de Corse, Purgatoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
25/11/2014
Une conférence de Michel-Edouard Nigaglioni: "Le Théâtre à Bastia"
Je m'associe bien volontiers à cette annonce de la conférence de M.E. Nigaglioni sur le Théâtre à Bastia, certainement l'un des aspects les plus intéressants de cette ville phare de la Corse, avec tout le rejaillissement culturel qui viendra irriguer jusqu'aux plus petits villages de l'intérieur ... Dont par exemple témoignent les nombreuses réductions d'opéra pour piano qui dorment encore dans les vieilles maisons des notables villageois ... mais aussi l'évolution de l'esthétique de nos orgues de village!
> Message du 25/11/14 10:06
> De : "Direction du Patrimoine">
La Ville de Bastia,
partenaire de l’Association Bastia Lirica,
vous invite à assister à une conférence :
>
Le théâtre à Bastia
de 1772 à 1981
>
Le jeudi 27 novembre 2014, à 18h30, dans la salle des congrès du Théâtre Municipal.
L’intervenant sera Michel-Edouard Nigaglioni (directeur du Patrimoine).
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Entrée Libre
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C’est le comte Louis-Charles-René de Marbeuf, chargé du gouvernement de l’île au nom du roi Louis XV, qui en 1772 dote Bastia de son premier véritable théâtre. Depuis lors, l’histoire a déroulé un fil ininterrompu enchaînant des épisodes glorieux, troubles ou tragiques.
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La conférence sera l’occasion de rapporter des anecdotes méconnues, de montrer des images étonnantes, tout en évoquant les salles de spectacle du XVIIIe siècle (1772, 1777), le projet de reconstruction par les architectes bastiais Antoine Sisco et Louis Guasco (1835) et bien sûr l’édifice actuel, érigé de 1874 à 1879 sur les plans de l’architecte italien réputé Andréa Scala (auteur des théâtres de Pise, de Catane et d’Alexandrie en Egypte).
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10:56 Publié dans le théâtre à Bastia, théâtre en corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |