30/12/2014
Un message fort d'espoir venu d' Alep: le Concert de Noël
Je relaye le message de Nabil Antaki
https://www.facebook.com/video.php?v=1586568041562302&...
> Nabil Antaki a partagé la vidéo
Malgré la Guerre,
> En dépit de la Guerre,
> Nous résistons...a la peur, au désespoir, au pessimisme,
> Nous essayons de vivre comme si....
> L’espérance n'est pas qu'un mot pour nous, c'est une conviction, une façon de vivre, une foi en un avenir...meilleur
> Joyeux Noel a tous
15:42 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
29/12/2014
un site fantastique, la Web Gallery of Art
la Web Gallery of Art
En cadeau de fin d'année pour ceux qui ne le connaitraient pas, voici le lien vers un site tout simplement fabuleux pour rencontrer et partager sans modération l'histoire de l'art:
http://www.wga.hu/index1.html
en exemple:
les frères Limbourg : les très riches heures du Duc de Berry: Février
(1412-16)
Manuscript (Ms. 65), 294 x 210 mm
Musée Condé, Chantilly
The Très Riches Heures du Duc de Berry created by the Limbourg brothers is by common consent one of the supreme masterpieces of manuscript illumination and the archetype of the International Gothic style. Its most original and beautiful feature is the series of twelve full-page illustrations of the months - the first time a calendar was so lavishly treated - full of exquisite ornamentation and beautifully observed naturalistic detail. The miniatures are remarkable, too, for their mastery in rendering space, strongly suggesting that one or more of the brothers had visited Italy, and they occupy an important place in the development of the northern traditions of landscape and genre painting. "
Allez, bonne fin d'année et tenez-vous au chaud avec la Web Gallery of Art!
09:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : web gallery of art | Facebook |
28/12/2014
La Sainte Famille, la Trinité terrestre et la Sainte Trinité
Aujourd'hui les chrétiens fêtent la Sainte Famille,
de la Trinité terrestre à la Sainte Trinité
avec l'Evangile selon St Luc (2, 22-40):
Aregno, 4° Mystère du Rosaire la Présentation au Temple
"Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l'amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi: " Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur." Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur: un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était en lui. Il avait reçu de l'Esprit Saint l'annonce qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l'action de l'Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l'Enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l' enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant:
Giovanni Bellini [Web Gallery of Art]
http://youtu.be/EUHXq8iLaCM
"Nunc dimittis servum tuum,Domine, secundum verbum tuum in pace :
Quia viderunt oculi mei salutare tuum.Quod parasti ante faciem omnium
populorum :Lumen ad revelationem gentium,et gloriam plebis tuæ Israe "
"Maintenant, ô Maître souverain,tu peux laisser ton serviteur s'en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël."
( Evangile selon St Luc 2, 22-40 )
Rembrandt: le vieillard Syméon et l'Enfant Jésus, National Museum de Stockholm (1669) [Web Gallery of Art]:
" Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère: " Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction - et toi, ton âme sera traversée d'un glaive -: ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d'un grand nombre."
(ibidem)
Belgodère, la Vierge des Sept Douleurs
Rembrandt, la Présentation au Temple (vers 1628) Hambourg, Kunsthalle
[Web Gallery of Art]
" Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Elle était très avancée en âge; après sept ans de mariage; demeurée veuve, elle était arrivée à l'âge de 84 ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem."
(ibidem)
Bastia, église paroissiale Saint Jean-Baptiste: la Présentation au Temple, ou la Purification de la Vierge.
Merci à Michel-Edouard Nigaglioni pour cette photo, et son commentaire, que l'on trouvera p.81 dans l'Inventaire du Patrimoine -la peinture- de la Ville de Bastia. Copie de Guido Reni, réalisée par une certaine Justine de Janvry, et offerte par l'Empereur Napoléon III en 1858.
détail d'une toile en mauvais état, provenant de l'un des nombreux couvents franciscains de Corse, représentant l'Enfant Jésus tendant ses bras vers la vieille prophétesse Anne. Au-dessus d'elle, l'on aperçoit le visage effacé du vieilliard Syméon ...
"Lorsqu'ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L'enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui."
(ibidem)
Giovanni Bellini : la Madone sur un trône adorant son Fils endormi sur ses genoux (1475, Gallerie Accademia de Venise).
" Quant à Marie, elle retenait tous ces évènements et les méditait dans son cœur" (St Luc 2-19 )
Cette belle peinture de Bellini est bien troublante: le visage concentré, comme résigné, la Vierge contemple et adore son fils abandonné, nu et fragile (comme mort!) sur ses genoux, préfiguration de la rigidité du Christ dans les représentations de la Vierge pleurant son fils gisant,
comme ici, dans cette Déploration peinte par Francesco Carli pour le sepolcru de Ficaghja,
ou ici, à Speloncato, où la Vierge reçoit en plein cœur le glaive de la douleur selon l'annonce du vieillard Syméon ...
Puis l'enfance du Christ suivra son cours , après l'épisode douloureux du massacre des saints Innocents et de la fuite en Egypte, sous la protection de saint Joseph
Val d'Orezza, la fuite en Egypte
Autun ... même thème ...
... dans un univers bien protégé et structuré où chacun trouve sa place et donne l'exemple. Une iconographie qui illustre une nouvelle dévotion largement diffusée par la Contre-Réforme et où saint Joseph est enfin mis à l'honneur dans l'intimité de la vie familiale :
comme dans ce repas du soir gravé par Jacques Callot en 1628 |Web Gallery of art]: certes, l'auréole de st Joseph reste maigrichonne (hiérarchie oblige!), mais que de tendresse dans son geste, aidant son jeune fils adoptif à boire, la serviette au cou, au calice : "Cher enfant, bois ce calice en attendant celui qui t'es réservé et que la mort seule fera tomber de tes mains", nous sous-titre le distique en latin ("Eia age care puer, calicem bibe, te manet alter qui tensis manibus non nisi morte cadet") ...
ou comme dans cette belle scène dite du "Benedicite" de Charles Le brun (au Louvre) qui préfigure la dernière Cène - au sol, les outils de Joseph ...
"Dans ce pauvre intérieur, il n'y avait rien qui n'eût un caractère surnaturel; le repas était un sacrement qu'accompagnait une prière " ( Emile Mâle: L'art religieux après le concile de Trente, p.311 )
comme ici dans un petit village de Castagniccia, cette toile de Giacomo Grandi, en piteux état, mais bien charmante : papa travaille du rabot, maman de l'aiguille et l'enfant Jésus balaie bien gentiment les copeaux:
laissant la place au jeu:
comme ici ( dans le Rustinu) en compagnie de son cousin Jean-Baptiste, tandis que ... maman coud et papa menuise ... Bref un univers paisible où St Joseph joue pleinement son rôle d'époux et de père nourricier, généreux, protecteur : Joseph, un artisan fiable et un modèle incomparable de l'harmonie familiale.
Georges de La Tour, 1645, Musée du Louvre [web Gallery of Art]: "aide-moi, tiens-moi la chandelle et regarde comme on s'y prend! " -
Comme dit cette chanson de Noël qu'ont chantée les enfants autour de la crèche de Noël:
"Mais à l'âge de quinze ans, il sera grand,
Il apprendra le métier de la fabrique,
Il apprendra le métier du charpentier"
... travaillant parfois jusqu'à l'épuisement ...
Palasca, détail de l'Annonciation de Pietro Rossi
Enfin, la Sainte Famille se montre toute aussi exemplaire au moment de la mort: là encore c'est le bon saint Joseph qui montre la voie:
Giacomo Grandi à Altiani: un thème rencontré de très nombreuses églises, celui de "la bonne mort", la mort apaisée de saint Joseph , dans son lit (un luxe !) entouré de l'amour de sa famille, sa femme Marie et son fils Jésus qui le bénit
Ailleurs la représentation de la Sainte Famille s'accompagne d'une toute autre dimension symbolique:
comme ici, en Balagne, peinte par Giovanni Battista Moro (vers1706), cette représentation (hélas bien dégradée) d'une double Trinité, l'une terrestre, à l'horizontale avec Marie et Joseph entourant l'enfant Jésus, et la céleste, à la verticale avec Dieu le Père et la colombe de l'Esprit saint au-dessus du Fils.
(l'enfant Jésus, détail)
Bartolomé Esteban Murillo: Les deux Trinités (entre 1675 et 1682) - National Gallery. de Londres. [Web Gallery of Art]
"Marie, Jésus et Joseph, c'est une Trinité sur terre, qui représente en quelque façon la Sainte Trinité" ( Saint François de Salles, XIX° Entretien spirituel).
17:47 Publié dans Belgodère, Sainte Famille | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vieillard syméon, prophétesse anne, trinité terrestre et sainte trinité, jacques callot | Facebook |
26/12/2014
San Stefano protomartyre
Aujourd'hui on fête le diacre
San Stefano / Saint Etienne
(dit "protomartyre")
le martyre le plus ancien de la chrétienté
mort lapidé à Jérusalem en 31
La Lapidation de Saint Etienne, par Rembrandt, 1625,
Musée des Beaux-Arts de Lyon
(Giotto di Bondone)
Après la mort du Christ le jeune Etienne avait été choisi avec six autres disciples, pour s'occuper des chrétiens de Jérusalem: ce sont les diacres, hommes de réputation exemplaire. Etienne accomplit de grands miracles et finit par susciter la jalousie de certains membres de la synagogue. Accusé devant le Sanhedrin avec de faux témoignages, se défendant avec la seule ardeur de sa foi il finit par être traîné hors de Jérusalem et lapidé en présence de Saul, qui deviendra, après sa conversion, St Paul. Il est toujours représenté avec le costume des diacres et les pierres de son martyre signalent sa lapidation.
Geneviève Moracchini-Mazel évoque une quinzaine d'édifices portant ce vocable de San Stefano en Corse, ruinés pour la plupart aujourd'hui.
A Speloncato, ornant aujourd'hui la façade de la collégiale Sta Maria Assunta, ce tympan du XI° s. provient de l'église San Stefano de Giustiniani.
On retrouve la dévotion de San Stefano dans certaines églises paroissiales,
comme ici dans l'église San Ghjorghju de Quenza, avec cette statue de bois polychrome,
et ce petit morceau de fresque, toujours à Quenza.
Ou à Belgodère, cette statue de bois doré transférée à l'église paroissiale San Tumasgiu après la désaffectation de la confrérie San Stefano.
Ou encore comme ce médaillon de la voûte, peint par J.C. Torre il y a de nombreuses années pour l'église paroissiale San Stefano d'Aiti.
"En ces jours-là, Étienne, rempli de la grâce et de puissance de Dieu, accomplissait parmi le peuple des prodiges et des signes éclatants. Intervinrent alors certaines gens de la synagogue dite des Affranchis, ainsi que des Cyrénéens et des Alexandrins, et aussi des gens originaires de Cilicie et de la province d’Asie. Ils se mirent à discuter avec Étienne, mais sans pouvoir résister à la sagesse et à l’Esprit qui le faisaient parler.
Ceux qui écoutaient ce discours avaient le coeur exaspéré et grinçaient des dents contre Étienne. Mais lui, rempli de l’Esprit Saint, fixait le ciel du regard : il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu. Il déclara : « Voici que je contemple les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. » Alors ils poussèrent de grands cris et se bouchèrent les oreilles. Tous ensemble, ils se précipitèrent sur lui, l’entraînèrent hors de la ville et se mirent à le lapider. Les témoins avaient déposé leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme appelé Saul [le futur St Paul]. Étienne, pendant qu’on le lapidait, priait ainsi : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. » Puis, se mettant à genoux, il s’écria d’une voix forte : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché. » Et, après cette parole, il s’endormit dans la mort."
Actes des Apôtres (6, 8-10; 7, 54-60)
(Carlo Crivelli)
23:10 Publié dans Saints de Corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : san stefano, saint etienne protomartyre | Facebook |
23/12/2014
Bon Natale!
16:09 Publié dans voeux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : benito gozzoli | Facebook |