24/07/2017
mardi 25 Juillet , la Haute-Balagne avec la Montagne des Orgues
L’ASSOCIATION SALADINI propose sa prochaine journée de
« LA MONTAGNE DES ORGUES »
(oyez, bonnes gens! à Costa)
Le mardi 25 Juillet 2017
Un parcours en Haute -BALAGNE
Une journée initiatique et conviviale pour découvrir la Corse autrement, vous immerger dans ses paysages, son patrimoine, son histoire, ses traditions rurales : des clefs pour vous ouvrir les églises, vous faire comprendre leur sens caché et vous faire entendre leurs orgues historiques que l’on vous joue…
Accueil à COSTA, à 9 h 30 sur la place de l’église, et découverte de San Salvatore (orgue anonyme début XIX° s.), puis de FELICETO (église San Nicolau), de MURO (église de la Santa Nunziata, orgue Pagnini 1796/ Agati Tronci 1878), de CATERI (église Santa Maria, orgue Domini 1902), AREGNO (église romane de la Trinità) et CORBARA (église de la Nunziata, orgue Saladini/Agati Tronci )…
(l'orgue de Corbara)
Renseignements et réservations au :
04 95 61 34 85/ 06 17 94 70 72
adresse mail : elizabethpardon@orange.fr
Blog : elizabethpardon.hautetfort.com
Site : www.lamontagnedesorgues.com/
Les fonds récoltés lors de ces journées contribuent à la restauration et à la valorisation du patrimoine.
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Monticello concert à la Confrérie San Carlu: Pietà Barocca
MONTICELLU
Association San Carlu
A la Confrérie San Carlu
Jeudi 27 juillet
21 h
Stabat Mater
VIVALDI
Jean-Michel FUMAS, contre-ténor
Elisabeth JOYE, épinette et virginal
Emmanuel MANDRIN, orgue
Entrée : 15 euros
Enfants : gratuit
Pietà Barocca
Un voyage de Paris à Venise à l’époque baroque
Ce programme propose de mettre en miroir deux grandes formes de compositions sacrées du XVIIIe siècle ; une Leçon de Ténèbres de François Couperin et le Stabat Mater d’Antonio Vivaldi.
Couperin composa ses Leçons de Ténèbres entre 1713 et 1717 et c’est très certainement à l’abbaye de Longchamp que les Parisiens les découvrirent. Les Leçons de Ténèbres sont créées pour l’office des matines (destiné à sanctifier le temps de la nuit) des jeudi, vendredi et samedi saints qui comportent trois lectures (ou leçons) des Lamentations de Jérémie. Les Leçons de Couperin appartiennent à une tradition typiquement française : Guillaume Bouzignac, Michel Lambert et Marc-Antoine Charpentier furent ses prédécesseurs directs, mais les pages que nous laisse Couperin semblent dominer le répertoire religieux de son temps par la force émotionnelle du discours musical, une musique absolue, intemporelle, qui relègue les considérations stylistiques d’une époque au second plan.
Stabat Mater (traduction du latin : la Mère se tenait debout) est un poème de la liturgie catholique romaine, qui apparaît sous forme de séquence, composé au XIIIe siècle et attribué au moine franciscain italien Jocopone da Todi. Le texte décrit les douleurs de la Mère au pied de la Croix. C’est à Venise, en 1712, qu’Antonio Vivaldi mit en musique ce poème. Il a réussi à y retranscrire la gravité du texte ainsi qu’une atmosphère de recueillement, et on perçoit dès les premières notes du Stabat Mater dolorosa un sentiment d’affliction incitant l’auditeur au recueillement et à la méditation. Nous découvrirons ce soir une version originale avec une adaptation pour deux instruments à clavier (épinette et virginal).
Pietà Barocca
François Couperin
Seconde Leçon du Premier Jour
Cinquième prélude
Extrait de l’Art de toucher le clavecin
François Roberday
Fugues et caprices, à quatre parties mises en partition pour l’orgue
Paris, 1660
Fugue 2me. & Caprice sur le mesme sujet
Fugue 5me.
Heinrich Schütz
Kleiner geistlichen Concerten, Dresde, 1639
« O Jesu Nomen dulce » SWV 308
François Roberday
Fugue 12me.
Fugue 3me. & Caprice sur le mesme sujet
Domenico Scarlatti
Sonate K 69
Antonio Vivaldi
Stabat Mater RV 621
Les interprètes
Jean-Michel FUMAS
Diplômé du CNSM de Lyon, Jean-Michel Fumas a débuté en pratiquant la polyphonie de la Renaissance et de l’âge baroque avec les principaux ensembles de musique ancienne. On l’entend a présent dans les œuvres majeures du répertoire sous la direction de chefs tels que Jean-Claude Malgoire, Michel Corboz… Il se produit sur les grandes scènes lyriques (Théâtre des Champs-Élysées, Opéra des Margraves de Bayreuth, Opéra de Pékin, Tokyo International Forum…), ainsi que dans les grands festivals en France et à l’étranger. Sur scène, il a chanté le rôle-titre d’Orphée et Eurydice de Gluck, de nombreux rôles haëndeliens dans Serse, Orlando, Rinaldo, etc. Il a récemment chanté le rôle de Ruggiero dans l’opéra Orlando Furioso de Vivaldi avec l’Atelier Lyrique de Tourcoing dirigé par Jean-Claude Malgoire. La saison prochaine sera dédiée au concert. Nous l’entendrons dans le Stabat Mater de Pergolèse avec l’ensemble Stradivaria de Daniel Cuiller, La Passion selon Saint-Jean de Bach avec Consonance, Messe en Sol de Bach avec l’ensemble Les Ombres…
Elisabeth JOYE
Après avoir étudié auprès de Bob van Asperen, Jos van Immerseel et enfin de Gustav Leonhardt dont l'enseignement l'a profondément marquée, Elisabeth Joyé a donné des concerts dans toute l'Europe et en Amerique, invitée par les plus grands festivals de musique ancienne. Elle a joué et enregistré avec divers ensembles comme Les Musiciens du Louvre (Marc Minkowski), Le Concert Français (Pierre Hantaï), La Simphonie du Marais (Hugo Reyne), Le Concert Spirituel (Hervé Niquet), Opera Fuoco (David Stern), La Petite Bande (Sigiswald Kuijken)...
Aujourd'hui, elle occupe son temps entre les récitals, l'enseignement et la musique de chambre. Après avoir enregistré les Petits Préludes et Fugues et les Inventions et Sinfonies de Jean Sébastien Bach. Son dernier enregistrement est consacré à Johann Caspar Ferdinand Fischer.
Emmanuel MANDRIN
Premier Prix de virtuosité dans la classe de Marie-Claire Alain, il se produit avec des ensembles vocaux (Musicatreize, Ensemble Vocal M. Piquemal, Accentus, Les Eléments...) ou instrumentaux, dont l’Orchestre Philharmonique, l’Orchestre de Paris. Il joue régulièrement avec des ensembles de musique ancienne ou baroque (Les musiciens du Louvre, Sagittarius, Akadêmia, Matheus, La Rêveuse...) et a remporté, avec La Fenice, le Premier Prix du concours international de Bruges.
Il participe à plusieurs émissions de télévision et de radio, et a enregistré chez STIL (Schütz), ADDA (Charpentier), ACCORD (Rossini), ADES (Schütz), et ERATO (Haendel, Stradella, du Caurroy, Moulinié, Palestrina), ARCHIV (Haendel), ZIG-ZAG (Monteverdi, Schütz, Landi, Bach), MIRARE (Buxtehude, Brossard), HORTUS (Levens, Schütz).
Il se passionne plus particulièrement pour le répertoire français des XVIIe et XVIIIe siècles auprès de Michel Chapuis et Jean Saint-Arroman, puis fonde et dirige l’ensemble Les Demoiselles de Saint-Cyr, avec lequel il enregistre pour KOCH/SCHWANN (Du Mont), SONY (Couperin), VIRGIN (Clérambault, Charpentier) et ASTRÉE (Charpentier, Nivers). Son dernier CD consacré aux Ténèbres de Couperin (AMBRONAY) est, comme les précédents, salué unanimement par la critique (ffff Télérama, Diapason d’or, Le Monde,...).
Il collabore, pour Nina Companeez, à la musique du film L’Allée du Roi, et a été invité par la Maîtrise de Radio-France à diriger la musique d’Esther de Racine (La Ferté-Milon et Paris). Il a enseigné la basse-continue au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, et encadre de nombreuses master class dont la formation Voix célestes à Royaumont.
Textes et traductions
Seconde Leçon de Ténèbres de François Couperin
VAU. Et egressus est a filia Sion omnis decor ejus: facti sunt
principes ejus velut arietes non invenientes pascua; et abierunt
absque fortitudine ante faciem subsequentis.
ZAIN. Recordata est Jerusalem dierum afflictionis suae, et
praevaricationis omnium desiderabilium suorum, quae habuerat a
diebus antiquis, cum caderet populus ejus in manu hostili, et non
esset auxiliator: viderunt eam hostes, et deriserunt sabbata ejus.
HETH. Peccatum peccavit Jerusalem, propterea instabilis facta
est: omnes qui glorificabant eam, spreverunt illam, quia viderunt
ignominiam ejus: ipsa autem gemens conversa est retrorsum.
TETH. Sordes ejus in pedibus ejus, nec recordata est finis sui:
deposita est vehementer, non habens consola
torem: vide Domine afflictionem meam, quoniam erectus est inimicus.
Jerusalem, Jerusalem, convertere ad Dominum Deum tuum.
VAU. La fille de Sion a perdu toute sa beauté : ses princes ont été
dispersés comme des béliers qui ne trouvent point de pâturage : ils
se sont enfuis, sans courage et sans force, devant l’ennemi qui les
poursuivait.
ZAIN. Jérusalem s’est souvenue des jours de son affliction et de sa
désobéissance, et de tout ce qu’elle avait eu autrefois de plus précieux
et de plus désirable, lorsqu’elle a vu son peuple tomber entre les mains
de son ennemi, sans avoir de secours de personne : ses ennemis l’ont
regardée avec mépris, et ils se sont moqués de ses fêtes.
HETH. Jérusalem a commis de grands crimes ; c’est pourquoi elle est
errante et sans demeure assurée. Tous ceux qui l’élevaient autrefois
l’ont méprisée, parce qu’ils ont vu son ignominie : et elle, en
gémissant, a tourné la tête en arrière.
TETH. Ses souillures ont paru sur ses pieds, et elle ne s’est point
souvenue de sa fin : elle est tombée dans un extrême abattement,
sans avoir personne qui la console. Voyez mon affliction, Seigneur, et
l’insolence de mon ennemi.
Jérusalem, Jérusalem, convertissez-vous au Seigneur votre Dieu !
Stabat Mater d’Antonio Vivaldi
Juxta crucem lacrimosa
dum pendebat Filius.
Cuius animam gementem,
contristatam et dolentem,
pertransivit gladius.
O quam tristis et afflicta
fuit illa benedicta
Mater Unigeniti.
Quae moerebat et dolebat,
Pia Mater cum videbat
Nati poenas incliti.
Quis est homo qui non fleret,
Matrem Christi si videret
in tanto supplicio?
Quis non posset contristari,
Christi Matrem contemplari
dolentem cum Filio?
Pro peccatis suae gentis
vidit Iesum in tormentis
et flagellis subditum.
Vidit suum dulcem natum
moriendo desolatum,
dum emisit spiritum.
Eia Mater, fons amoris,
me sentire vim doloris
fac, ut tecum lugeam.
Fac ut ardeat cor meum
in amando Christum Deum,
ut sibi complaceam.
Debout, la Mère des douleurs,
Près de la croix était en larmes,
Quand son Fils pendait au bois.
Alors, son âme gémissante,
Toute triste et toute dolente,
Un glaive le transperça.
Qu'elle était triste, anéantie,
La femme entre toutes bénie,
La Mère du Fils de Dieu !
Dans le chagrin qui la poignait,
Cette tendre Mère pleurait
Son Fils mourant sous ses yeux.
Quel homme sans verser de pleurs
Verrait la Mère du Seigneur
Endurer si grand supplice ?
Qui pourrait dans l'indifférence
Contempler en cette souffrance
La Mère auprès de son Fils ?
Pour toutes les fautes humaines,
Elle vit Jésus dans la peine
Et sous les fouets meurtri.
Elle vit l'Enfant bien-aimé
Mourir tout seul, abandonné,
Et soudain rendre l'esprit.
Ô Mère, source de tendresse,
Fais-moi sentir grande tristesse
Pour que je pleure avec toi.
Fais que mon âme soit de feu
Dans l'amour du Seigneur mon Dieu :
Que je lui plaise avec toi.
10:41 Publié dans Concert | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : monticello, vivaldi, couperin | Facebook |
L'enregistrement du concert d'orgue (Maria Cecilia Farina) et chants polyphoniques de Speluncatu du 23 Juillet 2017
L'enregistrement du concert d'inauguration du 23 Juillet 2017 de l'orgue Crudeli et des chants polyphoniques de Speluncatu est en ligne:
http://gofile.me/3c7JG/TTDPPArd1
à l'orgue Maria Cecilia FARINA
et chants sacrés de Speluncatu
avec les chantres de la Confraternita Sant'Anton Abbate
le programme du concert:
CONCERT d’ORGUE le 23 JUILLET 2017
par Maria Cecilia FARINA
et chants polyphoniques sacrés de Speluncatu avec
la participation de la Confraternita de Sant’Antone Abbate
CHANT des confrères
- Anonyme XIV siècle (Robertsbridge Codex) : Estampie
- Anonyme XIV siècle (Codex de Faenza) : Non harà mai pietà
De ce fol penser
CHANT des confrères
- Claudio Merulo (159361604) : Toccata “dell’undecimo detto quinto tuono”
- Suor Claudia Francesca Rusca (1593 -1676) : Canzon prima, a 4, detta “la Borromea”
Canzon seconda, a 4
- Claudio Merulo (1533 -1604) : Magnificat primi toni ( couplets alternatim au chant gregorien)
CHANT des confrères
- Giovanni Battista Pergolesi (1710 -1736): Sonata in Sol maggiore
- Domenico Scarlatti (1685 – 1757 ) : Due Sonate: K.52 in re minore
- K.63 « Capriccio », in Sol maggiore
- Leonardo Leo (1694- 1744) : Pastorale
- Padre Mateo A. Perez de Albeniz (1755 -1831) : Sonata en Re
Merci aux amis confrères pour leur participation
09:59 Publié dans concerts d'orgue, Maria Cecilia Farina | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : speluncatu | Facebook |
L'enregistrement du concert de Corbara du 21 Juillet 2017
L'enregistrement du concert de Maria Cecilia FARINA à Corbara du 21 Juillet est en ligne sur le site de l'Association Saladini:
http://gofile.me/3c7JG/b4yVhcnKb
Un grand merci à la mairie de Corbara qui a offert ce magnifique concert!
Corbara - Programme du concert d’orgue de Maria Cecilia Farina - 23 Juillet 2017
De l’Espagne à Domenico Scarlatti (à 260 ans de sa mort)
Anonimo spagnolo (XVIIème siècle) Obra de lleno de primero tono
Extrait de la Missa de Nuestra Señora:
Kyrie, Christe, Kyrie - Agnus Dei (couplets alternatim au chant grégorien)
José Larrañaga (?-1806) Sonata de 5° tono
Ferdinando Bertoni (1725- 1813) Andantino espressivo
Sinfonia in Si bemolle maggiore
Domenico Scarlatti (1685-1757) , Sonates:
K.52 en ré mineur
- 287 et 288 en Ré majeur
K.391 en Sol majeur (Minuet Allegro)
- 208 en La majeur
K 415 en Ré majeur (Pastorale Allegro)
- 92 en ré mineur
***
L’orgue de la Collégiale :
En l’absence d’archives, on peut supposer que l’orgue (classé M.H.) fut tout d’abord construit par Anton Pietro Saladini avant 1820 et installé sur une somptueuse tribune conçue et réalisée par son père Anton Giuseppe Saladini, le fameux ébéniste de Speluncatu, dont on a retrouvé la signature lors de la restauration en 2012. Les volets peints représentant le Roi David et Sainte Cécile sont signés et datés : Francesco Giavarini, 1819. En 1890, à la demande de la population qui souhaite posséder un orgue plus adapté à son goût musical et en particulier à son amour de l’opéra, on confie la reconstruction de l’instrument à la célèbre firme Agati-Tronci de Pistoia, qui garde toute la tuyauterie existante de Saladini et l’augmente considérablement en lui adjoignant des jeux de concerts, en particulier des anches, des clochettes, et la spectaculaire « Banda Militare » qui a le don, à l’occasion, de réveiller les fidèles somnolents … En 1979, l’excellent facteur d’orgue Philippe Hartmann opère un relevage de l’instrument et lui donne une couleur résolument baroque. En 2012, l’orgue est à nouveau relevé, par Alain Faye et Amlain Sals qui décident de garder son esthétique baroque. A cette occasion la restauratrice Ewa Poli retrouve le magnifique décor peint caché sous une couche de peinture ancienne, et la signature de Saladini…L’orgue n’a jamais cessé de jouer. Un hommage particulier est rendu ici à notre chère et regrettée Lina Vigouroux qui l’a si fidèlement servi pendant des décennies …
09:10 Publié dans concerts d'orgue, Maria Cecilia Farina | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : orgue de corbara | Facebook |
22/07/2017
Stage d'expression corporelle
Cet été, des stages d'initiation à toutes formes d'expression corporelle
sont proposés par notre amie Mowei
Mowei propose un atelier d' « Expression corporelle » à l’Île-Rousse, à partir de la semaine prochaine, qui comportera du mime corporel, du théâtre gestuel , de la danse théâtrale, etc.
Bienvenue à tous ! Découvrez vous dans la magie du corps qui parle et qui chante....
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