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01/08/2011

la Montagne des Orgues jeudi 4 Août

 

L’ASSOCIATION SALADINI 

propose sa prochaine journée de

« LA MONTAGNE DES ORGUES »

 

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Le jeudi 4 Août

Un parcours en Haute -Balagne

 

Une balade initiatique et conviviale pour découvrir la Corse autrement,

vous immerger dans son histoire, ses paysages, son patrimoine, ses traditions rurales : des clefs pour vous ouvrir les églises, vous faire comprendre leur sens caché et vous faire entendre leurs orgues historiques que l’on vous joue…

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 Accueil à COSTA, à 9 heures sur la place de l’église,


et découverte de San Salvadore (orgue anonyme début XIX° s.),

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(Costa)

 

puis de FELICETU (église San Nicolau), de MURO (église de la Santa Nunziata,  orgue Pagnini 1796/ Agati Tronci 1878),

Muro, église et orgue 012 copie.jpg

(Muro)

 

 

 

de CATERI (église Santa Maria, orgue Domini 1902), enfin d’AREGNO (église Sant’Antone)…

 


 

Renseignements et réservations au :

04 95 61 34 85

et 06 17 94 70 72

adresse mail : elizabethpardon@orange.fr

Blog : elizabethpardon.hautetfort.com

Site : www.montagne-des-orgues.com/

Ces parcours reposent sur le bénévolat : les fonds récoltés lors de ces journées contribuent à la restauration et à la valorisation du patrimoine.

 

 


 

17/04/2011

Sepolcri de la Semaine Sainte en Corse

Sepolcri de la Semaine Sainte en Corse

 


 

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(à Volpajola, un sepolcru populaire, fleuri et placé en situation pour la Semaine Sainte)

Parmi les objets de la dévotion populaire les plus extraordinaires et les plus touchants pour moi, il est un patrimoine particulièrement menacé par l’abandon des coutumes religieuses : c’est celui des sepolcri peints que l’on créait pour célébrer la Semaine Sainte  dans les villages. Contrairement aux séries des Chemins de Croix peints à partir de la prédication en Corse de San Leonardo da Porto Maurizio, en 1744, et qui sont encore visibles aux murs de nos églises  – pas toujours en ordre, ni en très bon état, sauf lorsque la communauté a décidé de les faire restaurer et les réutilise "en situation" – les sepolcri, eux, survivent cachés, souvent mal entreposés, victimes de leur destination passagère:  conçus pour mettre en scène la Passion dans l'église dès le Jeudi Saint , délimitant une sorte de chapelle ardente -le sepolcru ou reposoir -  par des toiles peintes qui seront démontées et disparaîtront le Samedi Saint.

Décors éphémères, donc, peints sur des supports relativement grossiers et peu apprêtés, à l’économie, décors d’autant plus fragiles que manipulés chaque année à cette période…


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En Castagniccia, à Ficaja, un sepolcru peint par Francescu CARLI

(ici le Jugement de Pilate et le portement de croix).

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(idem: l'arrestation de Jésus au Jardin des Oliviers et la flagellation)

 

 

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(les gardiens du sepolcru de Ficaja)

 

Deux panneaux articulés à taille humaine composent une partie de ce sepolcru dont l’entrée était gardée par ces deux soldats peu commodes.

 

Les anciens dans les villages me le disent tous et se souviennent: lorsque enfants,  ils traversaient de nuit, la main serrée dans celle de leur mère, l'obscurité de l'église  pour aller prier devant le sepolcru, la terreur s'emparait d'eux à la rencontre de ces guerriers menaçants montant la garde devant cette chapelle ardente  éclairée par les lampes à huiles et les cierges crépitants… Emotion religieuse mêlée d'effroi, tissée de chants et de prières murmurées. De même qu'on ne laisse jamais un mort sans compagnie avant son inhumation, de même l'usage était de veiller Jésus après son agonie: Jésus et nos morts se bercent comme on berce les petits enfants, à voix douce, avec tendresse et instinct.

 

 

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(les gardiens du sepolcru de Castiglione)

... sale tête, non? C'est l'Autre ( dans l'iconographie méditerranéenne "le Maure",  "le Turc", "le Juif", bref, délit de sale tête oblige, ce n'est pas nouveau...), le féroce envahisseur qui razzie, massacre, ou le mécréant au service du Mal, de l'injustice etc...

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et son collègue, redoutable centurion d'opérette, fièrement campé jambes écartées ...

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(Castiglione, la Déploration du Christ: anonyme, début XIXe)

Peinture forte, et même si non conforme aux meilleures règles de l'art, efficace: au premier plan, les personnages jouent leur partition dramatique, nous happent dans leur communion muette et véhémente de la douleur autour du Christ mort: nudité rigide du Christ, Marie la Mère, les bras largement ouverts sur la pire souffrance du monde, compassion et chagrin du disciple aimant, Jean, larmes silencieuses de la femme à la chevelure flamboyante, Marie-Madeleine , commentaire du choeur des saintes femmes drapées de bleu sombre, tout est en place. Derrière eux, une surprenante montée du Golgotha avec le portement de croix égréné à petits traits nerveux le long de la pente...

Dans cette petite église de la Ghjuvellina se jouait - et se chantait - naguère une Passion à laquelle participaient tous les gens du village, jeunes et vieux, réactualisant le sens des mystères du Moyen-Age: j'ai rencontré là-bas le dernier ange de cette passion, un ange de quatre vingt dix  ans passés... Ce vieux monsieur restait aussi le dernier protagoniste  de l'extraordinaire carnaval de ce village où se vivait pour le Mardi-Gras un véritable rite de printemps: musique, danse et castagnes pour faire renaître la vie, et précédant comme il se doit la grande fête théâtralisée de la Passion .

En Corse la présence du chant est indissociable de la ferveur religieuse et pour moi toutes ces peintures ont une voix.

Accompagnant cette iconographie, parmi les chants les plus répandus, l'on pourrait entendre la lamentation douloureuse du Stabat Mater :

 

"Stabat Mater Dolorosa

Juxta crucem la crimosa

Dum pendebat filius

Cujus animam gementem

Contristatam et dolentem

Pertransivit gladius

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(Déploration du Christ)

O quam tristis et afflicta

Fuit illa benedicta

Mater Unigeniti!

Quae moerebat et dolebat

Pia Mater dum videbat

Nati poenas inclyti

Quis est homo qui non fleret

Matrem Christi si videret

In tanto supplicio?"


Nous sommes pris à témoin par ces sepolcri : compassion devant un drame universel, bien au-delà de la religion,

ou plutôt en amont, partage humain de cette douleur-là trop bien expérimentée par tous. Fonction libératrice du partage de la douleur.

"Santa Madre, questo fate,

Che le piaghe del Signore

Siano impresse nel moi core !"

(refrain populaire du Stabbat Mater)

 

 

Résonnance. Reconnaissance. Lien communautaire. Surtout lorsque ces sepolcri font l'objet de la Cerca, visites déambulatoires entre communautés voisines, ou entre confréries comme c'est encore le cas pour certaines régions de Corse.... Pas d’échappatoire: nous voilà acteurs de cette dramaturgie, non pas invités à un festin esthétique.

 

sepolcru Feliceto 014.jpg

et dans cette com-passion, chaque détail compte :
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de sa main attentive, l'artiste a déposé la fleur amoureuse de cette blessure
(sepolcru de Feliceto)

 

 



Autre chose nous apparait de plus en plus clairement: chaque communauté a développé et interprété sa dramaturgie: les mêmes paroles du Perdono mio Dio, ou du Stabbat Mater seront chantées différemment que l'on soit à Vescovato,  Speloncato,  Calvi,  Costa,  Olmi Cappella, Bonifacio, Sartène,  Patrimonio ... les déambulations - "et comment faites-vous ça, chez vous?"- , les représentations des Chemins de Croix ou des sepolcri  ne seront jamais identiques et pourtant le fond reste le même, puissant, archétypique, faisant tressaillir quelque chose au plus profond de nous, quelque chose qui appartient au monde spirituel et non à celui de la muséographie.
Ici, on aura mieux gardé tels chants. Ailleurs, on aura perdu les chants mais on aura préservé les rencontres entres communautés le jeudi et le vendredi saint. Là-bas on va renouer les fils "de la tradition" (elle a bon dos, la tradition!) en se réinventant une mise en scène en sons et lumières , qui du reste comblera de bonheur les touristes de Pâques: quoi qu'il en soit, même sous les éclairages les plus agressifs et dans les scénographies les plus relookées,  ces Passions "jouées" dans les villages continuent d'entrouvrir un univers symbolique où s'incarne l'énigme...
***
Deux éléments de sepolcru, peints par Giacomo GRANDI pour Calenzana:

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 la composition resserrée de la Crucifixion: la Vierge, Jean et Marie-Madeleine sont aux pieds du Christ, sur un fond dramatique tout enténébré de ciel noir; un soldat romain armé d'un bouclier à tête de diable garde, menaçant, la scène.

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  à la droite du Christ, le bon larron déjà auréolé de sainteté regarde Jésus,

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tandis qu'à sa gauche  le méchant larron détourné vers son mauvais destin se fait mettre le grappin dessus par un diablotin crachant le feu ...

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... et toute la pompe architecturale (rêvée!) du pouvoir en place: le geste noble d'un Pilate empannaché et, derrière lui, la silhouette mauresque d'un garde d'opérette...

***

... et d'autres sepolcri ...
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... celui de Quercitello (XVIIIème s. Castagniccia) ...
nudité fragile non pas raidie
exposée tendrement dans son lange de mort
par des anges aux bras ouverts
les yeux fermés de l'Un
 les yeux baissés des autres
la main de l'ange laissée libre pour la parole
de la compassion
non pas hurlée
non pas criée
non pas chantée
juste méditée
silencieuse
sous sa guirlande de roses odorantes
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... celui de Nessa (XIXème s. Balagne) ...
peint par le peintre local Giuseppe Antonio ORSINI de NESSA:
"Attendite universi populi et videte dolorem meam"
Ici, raideur cadavérique
et cathéchisme égrené
tout autour du sepolcru
des instruments de la Passion
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meurtrissure des pieds nus
ceux-là mêmes qui ont trotté sur les chemins dallés
entre montagne et mer
sous les oliviers
pour pacager
piocher
glaner
ceux-là mêmes qui ont botté les fesses des chenapans
foulé les raisins au pressoir
goûté l'herbe et la mousse
bref des pieds intelligents de glèbeux
avec de longs orteils comme antennes

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...  et sur  un fond sombre, celui de San Damianu (XVIIIème s. Castagniccia)
peint par Giacomo GRANDI ...
et la plainte véhémente de Marie de Magdala
qui dévoile de sa main amoureuse le visage du Christ
les larmes de Marie de Jacques
la souffrance poignardée de la Mère
devant le corps supplicié
de l'aimé
de tous les suppliciés aimés de la terre
et Marie la Mère a dénoué sa chevelure en signe de deuil
libérant le flot puissant de sa douleur
***
en écho, cette autre forme de sepolcru, sur la place de nos villages
Occhiatana gisant blog.jpg
ici, le Monument aux Morts d'Ochjatana, oeuvre de Damaso Maestracci


***


 

18/09/2009

Journées du Patrimoine 2009: demain matin à la mémoire de Gaspard Domini

A Feliceto, demain matin, nous évoquerons la mémoire du facteur d'orgue  Gaspard DOMINI: je réédite à cette occasion la note du 6/8 2008, écrite après avoir eu le privilège de rencontrer chez lui la présence de cet homme si attachant.
Gaspard Domini port 018 blogjpg.jpg
Gaspard DOMINI, Alger 1905: il meurt quelques jours plus tard, le 7 janvier 1905.
Il était né en 1829 à Massa di Sassarosso

 

Hier j'ai eu le grand bonheur de "rencontrer" chez lui, à FELICETO,  un artisan "organaro" dont j'ai  souvent le plaisir de jouer le dernier orgue, celui de CATTERI (autour de 1902), et dont je connais également les orgues de BARRETALI (1867) et de CAGNANO (1886). Il a également construit l'orgue de l'église du Sacré Coeur de Bastia (1870), aujourd'hui installé au couvent d'Erbalunga et transformé par J. Jenet en 1969.

Il se marie en 1864 avec Marianne Marie Felicité Simonetti, alors une toute jeune fille de 16 ans: un vrai coup de foudre mutuel, semble-t-il, malgré la différence d'âge. et  s'installera à Feliceto: les époux auront huit enfants, six filles et deux garçons, dont un, hélas, mourra à la guerre de 1914.  Seule une fille aura une descendance... J'ai pu rencontrer ses deux petites filles et son arrière petite fille.

Mme Gaspard Domini blog.jpg
Madame Marianne Marie Félicité Domini.
Deux beaux visages énergiques, souriants et empreints de sérénité.
 Son activité de facteur d'orgue et de musicien le conduit à intervenir (cf Rubellin) à la fois comme accordeur et réparateur de pianos, mais aussi d'orgues: Corte, Castifao, Corbara, Bastia, Poretto Brando, Montemaggiore, Zilia...
L'on sait qu'il prend la suite d'Anton Pietro SALADINI, à sa mort en 1863, pour l'entretien de l'orgue de l'église paroissiale St Nicolas de Feliceto, construit par A.P.Saladini en 1839. Gaspard Domini occupe une place particulière dans ce XIXème siècle qui a vu une telle floraison  de constructions d'orgues italiens: avec tout d'abord les Crudeli, les Saladini et les De Ferrari, puis à la fin du siècle avec la firme Agati- Tronci.

Alors que les Agati Tronci produisent de façon intensive dans leurs ateliers de Pistoia ces orgues importants dont on peut apprécier les qualités innovantes à Muro, Corbara, Aregno, Rogliano etc... et qui témoignent de l'évolution du goût musical dans les villages comme dans les villes, Gaspard Domini reste dans la tradition artisanale et villageoise: cet homme au bon visage moustachu et modeste, crée ces beaux instruments chantants et charnus dans sa cave voûtée, fraîche l'été, non loin du pressoir et des tonneaux de vin: sa maison respire le travail des champs autant que la menuiserie et la musique. Ses enfants ont certainement reçu une solide éducation, devenant maîtres d'école:
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...en témoignent les devoirs d'écoliers,  les cartes de géographie, les journaux collés pour l'étanchéité dans ses orgues, comme ici  sous le plafond du petit orgue familial...
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Je connaissais, grâce au livre Sébastien Rubellin, l'existence de ce petit orgue construit en 1876 à l'usage de la famille: tous les enfants avaient appris la musique, orgue et piano... rencontre inespérée avec le petit orgue : émotion de le trouver en aussi bon état, si présent et restaurable, et de l'imaginer sous les doigts de toute la petite famille... Le portrait de Gaspard veille sur l'instrument.
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le clavier et l'abrégé
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le tirage des jeux: 7 registres, dont il manque aujourd'hui des éléments.
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les tuyaux...
Gaspard Domini tuyaux blog.jpg
les tuyaux, suite
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quelques outils provenant de l'atelier: la famille, avec l'aide d'Alain SALS, auteur de la restauration des orgues de Gaspard DOMINI à Barretali, Cagnano et Catteri, a pu sauvegarder ces précieux témoins du métier de Gaspard....
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en vrac, quelques tuyaux dans l'atelier.
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... une histoire de coeur, de mains et de musique: ces objets ont une âme.

On aimerait que le village de Feliceto honore la mémoire de son "organaro", "le faiseur d'orgue", "le Modenais", "l'Italien demeurant à Feliceto" comme il signait... Son tombeau se trouve juste à côté de l'église, pour ceux qui veulent lui dire un bonjour amical...
On aimerait aussi que soit restauré ce petit orgue de famille et qu'il chante à nouveau pour le bien de tous.
Un grand merci aux petites filles et arrière-petite-fille de Gaspard Domini et à l'ami Jean-Pierre Orliac  qui m'ont permis cette belle rencontre.
Oui, merci, Annie, d'avoir évoqué avec tant de tendresse votre grand-mère, fille de Gaspard et Marianne Domini: c'est un petit bout du fil de votre mémoire qui nous rend encore plus proche cette famille attachante...
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13/09/2009

Feliceto: les Journées du Patrimoine

Voici la belle affiche annonçants les Journées du Patrimoine à Feliceto
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