17/07/2017
Maria Cecilia FARINA en concert à Curbara et à Speluncatu, 21 et 23 Juillet 2017: programmes!
La grande organiste de Pavie, Maria Cecilia FARINA, amie de la Corse de longue date et de la Balagne en particulier revient nous offrir deux très beaux concerts cette semaine.
Deux programmes différents concoctés par notre amie musicienne pour mettre en valeur deux instruments différents et remarquables de la Corse:
Pour ces deux concerts, l'entrée sera libre.
1°/ VENDREDI 21 JUILLET à CURBARA, sur l'orgue Saladini/ Agati-Tronci (classé MH) de la Collégiale de la Nunziata, à 19 H
Relevé en 1979 par Philippe Hartmann, puis en 2012 par Alain Sals et Alain Faye , pour la partie instrumentale et restauré par Ewa Poli pour la partie tribune et buffet.
à retrouver dans ces notes:
http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2011/11/28/l-orgue-de-corbara-retrouve-son-eclat.html
http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2012/05/05/titre-de-la-note.html
http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2012/06/04/le-concert-d-enregistrement-de-l-orgue-de-corbara-13-mai-201.html
Programme de Curbara (pour cet orgue à la fois baroque et orchestral) :
De l’Espagne à Domenico Scarlatti (à 260 ans de sa mort)
Anonimo spagnolo (XVIIème siècle) Obra de lleno de primero tono
Extrait de la Missa de Nuestra Señora:
Kyrie, Christe, Kyrie - Agnus Dei (couplets alternatim au chant grégorien)
José Larrañaga (?-1806) Sonata de 5° tono
Ferdinando Bertoni (1725- 1813) Andantino espressivo
Sinfonia in Si bemolle maggiore
Domenico Scarlatti Sonates:
1685-1757 K.52 en ré mineur
K. 287 et 288 en Ré majeur
K.391 en Sol majeur (Minuet Allegro)
K. 208 en La majeur
K 415 en Ré majeur (Pastorale Allegro)
K. 92 en ré mineur
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2°/ DIMANCHE 23 JUILLET à SPELUNCATU, pour l'inauguration de l'orgue Crudeli à nouveau restauré (2017), à 21 H
Installé sur sa magnifique tribune d'Antone Giuseppe Saladini, le très bel orgue de Giovanni Crudeli, de 1810, restauré poétiquement en 1991/1992 par Antoine Massoni, connaissait depuis toujours de graves problèmes d'étanchéité du sommier, avec les conséquences techniques et sonores qu'on peut imaginer. Classé en septembre 2012 à la demande ( en 2009) de notre regretté ami Paul Giuliani, il vient à nouveau, grâce à l'engagement de Jean-François Poli, Maire de Speluncatu, de faire l'objet d'une lourde intervention par Alain Faye en 2016/17, seconde restauration qui sera plus longuement évoquée dans une note prochaine .
Alain Faye a tenu à conserver le très bel esprit de cet orgue restitué à l'époque par Antoine Massoni, mais il a aussi réussi à corriger les défauts qui empêchaient l'instrument de sonner dans toute sa splendeur.
C'est donc pour saluer la renaissance de ce bel orgue classique de facture toscane (Giovanni Crudeli était lucquois) que Maria Cecilia Farina pourra nous offrir ce programme d'inauguration, avec la complicité amicale des chantres de la Confraternita Sant'Antone Abbate de Speluncatu qui l'accueilleront avec des chants sacrés polyphoniques du village.
Programme de Speluncatu:
Chant polyphonique
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Anonyme XIV siècle (Robertsbridge Codex) Estampie
Anonyme XIV siècle (Codex de Faenza) Non harà mai pietà
De ce fol penser
****
Chant polyphonique
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Claudio Merulo Toccata “dell’undecimo detto quinto tuono”
1533 -1604
Suor Claudia Francesca Rusca Canzon prima, a 4, detta “la Borromea”
1593 -1676 Canzon seconda, a 4
Claudio Merulo Magnificat primi toni ( couplets alternatim au chant gregorien)
1533 -1604
****
Chant polyphonique
****
Giovanni Battista Pergolesi Sonata in Sol maggiore
1710 -1736
Domenico Scarlatti Due Sonate:
1685 – 1757 K.52 in re minore - K.63 “Capriccio”, in Sol maggiore
Leonardo Leo Pastorale
1694- 1744
Padre Mateo A. Perez de Albeniz Sonata en Re
1755 -1831
Notons que c'était aussi Maria Cecilia Farina qui avait inauguré l'orgue ressucité en 1991, orgue qu'elle rejoué à plusieurs reprises et pour ce village de Speluncatu qu'elle aime particulièrement ...
Voici son parcours musical:
MARIA CECILIA FARINA – Curriculum vitae
Maria Cecilia Farina est née à Milan, d’une famille de musiciens bien connus et a étudié plusieurs disciplines musicales. Diplômée au Conservatoire de Milan en Orgue et composition pour orgue, Piano, Clavecin, Musique chorale et direction de choeur, elle y enseigne l'orgue et le chant grégorien. En outre elle est docteur ès lettres de l’Université de Pavie, ville où elle demeure.
Maria Cecilia Farina s’est dédiée particulièrement à l’orgue, d’abord en participant à des cours tenus par M. Chapuis, L.F.Tagliavini, H. Vogel. Elle s’est perfectionnée ensuite pendant deux ans dans la classe de Michael Radulescu à l’Académie de Vienne, lequel a écrit la lettre de présentation suivante :
“J’avais déjà eu l’occasion d’entendre Mlle Farina pendant les cours que j’ai tenu à Bologna et au Liechtenstein. Depuis octobre 1983 elle a étudié dans ma classe d’orgue de l’Ecole Supérieure de Musique à Vienne.
C’est une joie de travailler avec elle, organiste très douée, musicienne complète et très intelligente.”
Maria Cecilia Farina s’est perfectionnée aussi pendant trois ans en Clavecin à l’Accademia Chigiana de Sienne dans la classe de Kenneth Gilbert, lequel lui a donné deux fois une bourse d’étude.
Elle a obtenu des prix dans plusieurs concours d’orgue et clavecin ( Spoleto,1981; Bologna,1985) et une bourse de la Radio Italienne; elle a donné beaucoup de concerts en Italie, dans les principaux pays d’Europe, en Argentine, Israel, Corée du Sud, participant au “ Festival Estival de Paris, au “ Tribute to Stradivarius “ à Londre, aux Wienerorgelkonzerte à Vienne, aux Festival sur l’orgue d’Arp Schnitger à Norden, l’orgue Stellwagen de Lübeck, les orgues Riepp à Ottobeuren, Antegnati à Milano, Moucherel à Albi etc . Elle est l’organiste titulaire de l’ensemble bien connu en France Ghislieri Choir et Consort , dirigé par Giulio Prandi, avec lequel elle donne régulièrement des concerts de musique sacrée dans le cadre des plus importants festivals de musique baroque en Europe et réalise des enregistrements pour Sony- Deutsche Harmonia Mundi, Radio France, etc.
Depuis plusieurs années elle joue en concert les orgues historiques italo-corses.
Elle a tenu plusieurs conférences et collaboré au programme « Lezioni di musica » de la Radio italienne (Rai Radio3)
Pendant plusieurs années elle s’est aussi occupée de la restauration des orgues historiques de la Lombardie chez la « Direzione regionale dei Beni Culturali » de Milan.
Parmi ses publications plus récentes:
Organi storici in Provincia di Pavia (Provincia di Pavia, vol.I 2002- vol.II 2004)
Farina –Dellaborra, Il fondo musicale del duomo di Pavia (XVI – XVIII secolo). Catalogo, studi e documenti. Roma, IBIMUS, 2013.
L’arte organaria dei Lingiardi fra tradizione e sperimentazione. Betagamma editrice, Viterbo, 2014.
Enregistrements:
La Pastorale (anthologie de musiques d’orgue pour Noël) – (Discantica)
La tradizione organaria di Pavia ( Sarx )
6 Conciertos de dos organos du Père Soler (Ermitage)
Note, numeri e ingranaggi (Discantica)
Baldassarre Galuppi: Musica sacra (Ensemble Ghislieri Choir &Consort, Sony-Deutsche Harmonia Mundi, 2011)
Niccolò Jommelli: Musica sacra (Ensemble Ghislieri Choir &Consort, Sony-Deutsche Harmonia Mundi, 2013)
David Perez: Muttutino de’ morti (Ensemble Ghislieri Choir &Consort, Sony-Deutsche Harmonia Mundi, 2014).
Georg F. Haendel : Dixit Dominus (Ensemble Ghislieri Choir &Consort, Sony-Deutsche Harmonia Mundi, 2016)
09:27 Publié dans inauguration de l'orgue Crudeli de Speloncato | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maria cecilia farina, alain sals, alain faye, giovanni crudeli, antoine massoni, philppe hartmann, ewa poli | Facebook |
27/09/2013
Bacchu-Ber, Mauresques et danses armées traditionnelles ...
Battre la mauresque et le Bacchu-Ber ...
Dernièrement, j'évoquais auprès d'amis l'existence en Corse de la MURESCA, danse d'épées au cours d'une dramaturgie mythique mettant en scène l'image du Maure, telle que nous la rencontrons à Olmi-Cappella, Moita, Castiglione, dans la description de la Moresque de Vescovato qu'en fait en 1787 l'Abbé Gaudin, et telle qu'elle fut présentée au Musée de la Corse dans son exposition temporaire de 1998 (Moresca, Images et mémoire du Maure), ou analysée par le regretté Antoine Massoni dans son ouvrage Les musiques de Corse (ed. Piazzola) ... danse soutenue par des musiques populaires jouées le plus souvent par les violoneux des villages.
Comme ici la mauresque de Moïta:
ou celle d'Olmi-Cappella (Collection du Comte Savelli de Guido):
Ce jour-là mes amis Rebaud ont évoqué à leur tour le BACCHU-BER, danse d'épées traditionnellement exécutée pour la Saint Roch , le 16 Août, lors de leur fête patronnale, par des jeunes gens de Pont de Cervières (hameau de Briançon). Je vous invite à découvrir ci-joint la description et l'analyse musicale qu'en fait le musicologue Julien Tiersot après y avoir assisté en 1895:
et dont voici la partition, chantée, nous dit Tiersot, par trois femmes: "Elles font entendre, d'une vois faible, mais juste, et avec beaucoup d'ensemble, une sorte de mélopée bien rythmée, composée de dix-neuf mesures à deux temps, sans autres paroles que Tra la la" :
A retrouver in extenso sur le lien ci-joint:
http://elizabethpardon.hautetfort.com/files/Bacchu-Ber.pd...
Quoi qu'il en soit, mémoire d'une fierté villageoise!
Pour l'évocation du carnaval de Castiglione et de sa "mauresque":
http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2012/02/18/carnaval.html
Je vous renvoie à l'analyse fine que fit Antoine Massoni de ce monde de la Muresca, (p. 58) dans son ouvrage sur les Musiques de Corse cité plus haut. Bacchu-Ber et Muresca n'auraient -ils pas un ancêtre commun dans la Méditerranée antique ?
19:51 Publié dans carnaval, corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : antoine massoni, julien tiersot, muresca, mauresque | Facebook |
12/11/2012
la prochaine exposition du Musée de la Corse, à Corte.
Une programmation du Musée de la Corse qui nous intéresse tout particulièrement pour l'année à venir:
" La Corse et la musique. Entre tradition et modernité "
( décor du petit orgue Saladini de la maison Giuliani: cetera et clavier)
Extrait de la présentation à retrouver sur le site du Musée:
http://www.musee-corse.com/index.php/fre/Nos-expositions/Les-expositions-en-preparation/La-Corse-et-la-musique.-Entre-tradition-et-modernite
" L'exposition ouvrira ses portes en juin 2013 ...
Le sujet choisi, permet d’aborder le phénomène de la musique, perçu comme une entité identitaire que le peuple corse ressent, transmet et a su alimenter depuis des siècles.
La période historiquement abordée de cette exposition, se déroule du dernier quart du XIXème siècle jusqu’à nos jours et embrasse toutes les formes d’expression musicale répertoriables, allant de l’opéra à la chanson corse, de la danse aux musiques instrumentales, des chants polyphoniques emprunts du sacré et du profane, tout en tenant compte des précieux rouages nécessaires à leurs transmissions.
Une sémantique poétique entre une spécificité d’expression artistique et verbale est liée à la langue corse et à la musique. Cette fusion est impliquée dans la vie de tous les jours ainsi qu’aux différents lieux de son territoire et cela au rythme des saisons. Elle en est un symbole permanent.
Cette symbiose unique implique une étude descriptive des moyens mis en œuvre par la communication, la diffusion et l’apprentissage de la pratique et de la création musicale.
Ce pouvoir musical alimente un mouvement ininterrompu, intensifié de toutes ses particularités en exprimant sa propre ontologie par une force de cohérence et de cohésion exceptionnelles.
L’éternelle jeunesse de la musique corse tient en elle son passé, son présent et son avenir. De sa tradition populaire, de son oralité depuis toujours, de sa musique écrite et celle dite savante depuis le XXème siècle, sont enrichies années après années, des particularités de sa typologie originelle.
La musique corse permet de définir les éléments immanents d’une richesse humaine et sociale au-delà du temps.
Commissaire général d'exposition :
Joseph-François KREMER-MARIETTI, Directeur de la culture et du patrimoine de la Collectivité territoriale de Corse.
Commissaire d'exposition :
Philippe SALORT, ethnomusicologue, chargé du secteur de musicologie générale au musée de la Corse.
Commissaire associé d'exposition :
Bernard PAZZONI, ethnomusicologue, responsable de la Phonothèque du musée de la Corse."
Vaste et riche programme ! Ne doutons pas que que toutes les pratiques musicales seront abordées, qu'elles soient populaires ou plus bourgeoises, qu'elles soient collectives ou individuelles, pratiques qui reflètent fidèlement le tissu humain de chaque village ou des villes.
Nul doute que les musiques traditionnelles seront à l'honneur, après l'oeuvre pionnière de Felix Quilici sillonnant la Corse au lendemain de la guerre, riche de ces kilomètres d'enregistrement (dont a hérité le Musée de la Corse) qui mettaient en lumière l'incroyable diversité de la musique et des musiciens sur l'île, mais aussi sa cohésion profonde.
Il est également vrai que la musique se jouait aussi dans les demeures des notables, une musique écrite, celle-là, et au goût du jour: il m'est arrivé de rencontrer dans les maisons des Sgiò (notables villageois) un piano ancien, voire un piano-forte, près duquel dormait encore toute une littérature jouée autrefois par les jeunes filles "de bonne famille" : entre deux chansons mélancoliques, toutes ces réductions d'opéras à la mode dont on était friand à l'époque.
Ces mêmes opéras qui pouvaient également alimenter l'inspiration de l'organiste* en quête d'une bonne ouverture solennelle pour la messe, parfois vigoureusement ponctuée par la " Banda Militari" ,
(la Banda Militari de l'orgue de Muro)
quitte à jouer par la suite une petite valse sentimentale à l'offertoire ou quelque polka guillerette pour le retour de la communion ... Il suffit de lire certaines méthodes d'harmonium et d'orgue de la seconde moitié du XIX° siècle ( comme celle d'Alexandre Bruneau qu'avait eu entre les mains au petit séminaire l'ancien curé de Belgodère) pour comprendre combien les frontières entre profane et sacré sont perméables. Dans le nord de la Corse en particulier, l'esthétique orchestrale, influencée par l'opéra, s'épanouit en cette fin du XIX° siècle avec les orgues de la firme Agati-Tronci (de Pistoia) et offre aux villageois les plus modestes comme aux notables le partage des joies d'une musique plutôt populaire, variée dans ses sonorités et ses émotions ...
Ajoutons que nos organistes de village, bons musiciens d'oreille et rendant service à l'église, abordaient à la messe le clavier de l'orgue avec autant de spontanéité que, pour leurs sérénades ou leurs contre-danses, les boutons de leur accordéon diatonique ou que le manche de leur violon. Le répertoire favori de l'ancien organiste d'Aregno pour ses sorties de messe, (et qui a laissé des souvenirs émus chez les anciens du village) était : " Etoile des neiges" , de quoi affronter sereinement le restant de la semaine !
( Nous évoquons un temps où les distractions n'étaient pas, comme aujourd'hui, pléthoriques)
Bref, j'espère que les orgues de Corse, qu'ils soient joués par des organistes confirmés ou "de routine", trouveront aussi la place qu'ils méritent dans cette exposition, d'autant plus qu'ils ont baigné à cette époque, comme les chants, le quotidien de la communauté ou du moins participé chaque dimanche à la fête liturgique.
Je rappelle aussi à ce sujet que les orgues, sortant de l'espace liturgique, ont parfois trouvé place dans les salons de musique des Sgio du XIX° siècle, comme le petit orgue d'Anton Giuseppe Saladini ( début XIX° s.) construit pour la maison Giuliani, à Muro, et acquis par le Musée de la Corse ou comme celui que le facteur d'orgue Gaspard Domini construisit en 1876 à Feliceto dans sa maison familiale pour enseigner la musique à ses nombreux enfants:
À ce propos, vous pouvez visiter la note concernant notre cher Gaspard Domini, auteur de cinq orgues en Corse entre 1867 et 1902 :
http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2008/08/06/gaspard-domini1.html
Ajoutons enfin que la facture d'orgue insulaire a engendré l'éclosion de cet art monumental des tribunes qui faisait encore la fierté des villageois des décennies après la mort de leur créateur. Citons, (extrait du livre de Sébastien Rubellin: L'Orgue Corse de 1557 à 1963, éditions Piazzola, page 161) cet article du Bastia-Journal daté du 9 Janvier 1905, sous le titre
"Les vieilles orgues de la Collégiale Insigne de Speloncato"
"Parmi les monuments remarquables, et ils sont nombreux, de cette église, nous signalerons à ses visiteurs, amateurs de sculpture, peinture, musique, la tribune ou l'orchestre, d'où émerge le buffet contenant l'orgue.
Que l'on se figure une admirable coquille marine ailée, semblant s'élancer dans l'espace, aux sons entraînants, sublimes, d'une musique religieuse.
Ce monument est l'oeuvre, non, le chef-d'oeuvre d'un enfant de Speloncato, Anton, Giuseppe, Domenico, Saladini, célèbre ébéniste, sculpteur du premier Empire dont les meilleurs meubles datent de 1806 à 1840.
Aux descendants de cet homme de génie, qui habitent Speloncato, Bastia, et le Cap Corse, nous souhaitons de s'illustrer en ébénisterie comme leur ancêtre [...]"
( la cetera de Salvatore Saladini )
Enfin, entre autres ouvrages sur le sujet, signalons à nouveau ce beau livre posthume d'Antoine Massoni paru en 2006 (après sa disparition en 2003) chez Piazzola et consacré aux musiques de Corse:
qui succède à des années d'étude menées par "E voce di u cumune", concrétisées par des publications comme: " Etat des recherches sur les instruments traditionnels en Corse ( Accademia d'Ivagabondi, 1981), ou " Contributions aux recherches sur le chant corse" (Centre d'ethnologie française, Musée national des arts et traditions populaires, Associu e voce di u cumune, 1992).
Voir également l'ouvrage de Dominique Salini ( professeur à l'Università di Corsica): Musiques traditionnelles de Corse (publié en 1996 : A Messagera/ Squadra di u Finusellu).
* Comme en témoignage le livre d'orgue manuscrit des Stacchino, père et fils organistes à Bonifacio à la fin du XIX° siècle et au XX° siècle: je garde un très beau souvenir de notre rencontre avec J.B. Stacchino, alors très âgé, en compagnie du tout jeune Bernardu Pazzoni dans les années 1980.
Voir la note:
http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2010/11/05/cimetiere-bonifaziu-avec-jean-tardieu.html
00:20 Publié dans corse, livres sur la corse, musique traditionnelle corse, orgues historiques de Corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : museu di a corsica, la corse et la musique, antoine massoni | Facebook |
07/05/2011
Maria Cecilia Farina en Corse cet été
Pour notre plus grand plaisir l'organiste Maria Cecilia Farina sera des nôtres en Corse pendant la première semaine d'Août:
elle commencera par un concert sur l'orgue Pagnini/ Agati - Tronci de Muro, dont fêtera cette l'année le trentième anniversaire de la restauration par Jean-François Muno, puis sur l'orgue Crudeli de Speluncatu dont on fêtera le vingtième anniversaire de sa remise en vie par Antoine Massoni et qu'elle avait elle-même inauguré , enfin sur l'emblématique orgue Maracci de La Porta restauré en 1963 par Barthélémy Formentelli ... Je reviendrai sur les évènements avec plus de détails le moment venu. En attendant, bonne écoute!
15:15 Publié dans Concert, orgues historiques de Corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maria cecilia farina, jean-f'rançois muno, antoine massoni, barthélémy formentelli, muro, speluncatu, la porta | Facebook |