12/09/2007
les Journées du Patrimoine à Speloncato... et Ajaccio
JOURNEES du PATRIMOINE à Speloncato.
Vendredi 14 et Samedi 15 Septembre 2007.
Depuis sa création, l' Association Saladini participe aux journées du Patrimoine, ce qui lui a d'ailleurs valu d'obtenir le Prix National Carrefour pour sa prestation 2004, au titre de La Montagne des Orgues et grâce au soutien de la Collectivité Territoriale de Corse. Cette année encore un programme a été établi sur deux jours: le vendredi 14 consacré aux enfants et le samedi 15 aux adultes.
Vendredi 14 Septembre:
C'est ainsi que 75 élèves de 3 classes élémentaires de l' Ecole « Albert Camus » de L'Ile Rousse accompagnés de leurs enseignants vont découvrir au long de cette journée Speloncato et son Patrimoine. Cette initiative entre dans le cadre de l' Action de Sensibilisation en milieu scolaire que nous avons lancée depuis trois ans et se concrétisera, au terme de l’ année scolaire, par la réalisation de la Charte du Patrimoine rural de la Corse , avec l’aide logistique et pédagogique du C.A.U.E. (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement) et d’intervenants compétents pour l’étude et la compréhension du Patrimoine au sens le plus large possible, matériel et immatériel. Nous reviendrons sur cette action de longue durée ( inscrite dans le projet d’école de l’Ile Rousse sur 4 années), qui concerne également l’école de Belgodère et celle d’Olmi Cappella, que nous recevrons un peu plus tard cet automne.
L' accueil des enfants s'effectuera à 9 heures 45 sur la Place du village, en présence des bénévoles de l' Association Saladini et d'amis venus en renfort, puis ils seront répartis dans 5 ateliers: "Parcours dans le village" (et découverte de sa situation de village fortifié médiéval) sous la conduite d' Alain Colombani, "Projection commentée de photographies anciennes et récentes "(récoltées par l'Association Noi Tutti) avec le Président de l’Association et les Anciens,
"Découverte de la Collégiale et de son orgue historique" par Elizabeth Pardon et Jean-Marc Cichero, facteur d'orgue qui nous fait l'amitié d'apporter ses compétences, Restauration par Ewa Poli, Restauratrice d'œuvres d’art agréée par la Direction des Monuments Historiques et enfin "Lecture du Paysage" par Colette Fernandez, enseignante de la classe CE1/CE2.
La classe du Directeur, Jean Ricci, CM1/CM2, débutera par l'atelier Photos et celle de Joël Rochet, CM2, par la visite du village.
Le pique-nique est prévu dans la cour de l' ancienne école à Santa Catalina. Le regroupement à 15 heures 30 sur le Parvis de la Collégiale sera suivi du départ vers L' Ile Rousse.
Samedi 15 Septembre. Rendez-vous à 14 heures devant l'Eglise de Costa pour découvrir l' orgue anonyme du début du XIX ème siécle puis à Speloncato à 15 heures à la Collégiale. Des projections de photos d'anciens métiers sont prévues ainsi que celles de portraits et de scènes de vie des années et siècles passés, rassemblées par Noi Tutti, dans la salle du 1er étage de la Mairie , de 15 heures à 17 heures 30. La Chapelle privée de la famille Quilici ,au début de la Cima , sera ouverte de 15 heures à 17 heures, en présence de Joseph Grimaldi d'Esdra, descendant de cette famille. Les habits sacerdotaux, les menus objets de dévotion, le Chemin de Croix.... pourront être admirés. Le salon du Cardinal Domenico Savelli, né à Speloncato le 15 Septembre 1792, il y a 215 ans, et décédé à Rome, le 30 Août 1864, Ministre de la Police , sous le Pontificat de Pie IX, sera ouvert de 15 heures à 17 heures, grâce à l' obligeance de Fifi Princivalle, propriétaire de l' hôtel « A Spelunca ». Un vin d' honneur clôturera ces journées du Patrimoine 2007.
Dimanche 16 Août.
Elizabeth Pardon fera découvrir aux visiteurs et aux Ajacciens l’orgue de Luigi DE FERRARI de l’église Saint Erasme d’Ajaccio et la facture d’orgues italienne de Ligurie, dans le cadre d’une manifestation organisée par ROC (Renaissance de l’Orgue Corse). Cet orgue est particulièrement précieux pour la Ville d’Ajaccio, puisqu’il est l’un des deux seuls orgues italiens de cette ville, et que l’on nourrit l’espoir de le voir restaurer à l’identique dans un avenir prochain : il permettrait alors la formation des organistes locaux à ce type d’instrument très différent des orgues français en activité à Ajaccio (dont le beau Cavaillé-Coll de la cathédrale), qui pourrait alors leur faire aborder un vaste répertoire baroque.
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01/09/2007
Intervenir sur le patrimoine des églises et des chapelles de Corse
Quelques réflexions pour intervenir sur le patrimoine mobilier et immobilier des églises et des chapelles…
Entretenir plutôt qu’intervenir : gérer les ensembles patrimoniaux, c’est reconnaître et évaluer les risques. Questions de bon sens.
Principales causes de dégradations :
les anciens « habitaient » leurs églises en continu, visitaient en passant à pied leurs chapelles... L’évolution des mentalités et des conditions de vie a changé le quotidien des gens et de leur patrimoine. Ce qui était essentiel et intime ne l’est plus. Le regard s’est porté ailleurs, le sens des lieux s’est perdu. Personne ne s’aperçoit plus d’une infiltration dans le toit de lauzes d’une chapelle perdue dans la campagne… La ruine, née de l'incurie, de la méconnaissance, ou tout simplement de l'oubli, grignotte l'espace autrefois consacré, désormais ouvert à tous les vents, aux bêtes errantes...
- L’homme:
L’enfer est pavé de bonnes intentions ! Dans le souci de « faire propre », de « redonner un coup de neuf », que de repeints à base de matériaux agressifs ont à jamais fait disparaître les décors anciens ! Que de murs étouffés sous le ciment, subissant alors remontées capillaires, moisissures, salpêtre…
- L’humidité et les facteurs de dégradation non constants:
Les variations thermiques et les modes de chauffage : les anciens montraient plus de résistance au froid. Gens et murs épousaient ensemble les saisons .Aujourd’hui de nombreuses solutions pour pallier à l’inconfort de quelques heures d'office en hiver peuvent générer de fortes condensations et de grands dégâts. Il ne sert à rien de restaurer une peinture si c’est pour la replacer sur un mur désespérément humide : elle se dégradera à nouveau en quelques mois.
Un éclairage anarchique, les insectes, les micro-organismes, les rongeurs, les usages, etc… Le danger protéiforme guette et les nuisibles raffolent des églises silencieuses et désertes , cela se vérifie particulièrement dans les orgues muets.
- Les sinistres :
... Le feu et l’eau qui éteint le feu…
- Les actes de malveillance, pillage, vandalisme…
Que faire ?
Intervenir, c’est savoir et étudier : demander conseil aux différentes autorités compétentes, essayer de comparer les solutions proposées pour demeurer dans l’esprit de la Charte de Venise qui impose la loi de réversibilité des interventions, enfin, faire appel à des professionnels qualifiés.
Être attentif aux causes et agir rapidement : déboucher une évacuation d’eau, remplacer une tuile ou une vitre, ce que l’on ferait chez soi. Savoir évaluer les conséquences d’un chauffage inadéquat, intermittent, mal placé. Eviter les nettoyages agressifs.
Apporter des solutions ponctuelles : pour la gestion de la lumière, l’éradication des insectes et autres organismes prédateurs.
Evaluer les risques : courts-circuits, installations électriques provisoires, bougies…
Gérer les clés : le vol, ça existe, même « chez nous » ! Veiller à la sécurité des bâtiments, au positionnement des objets…
En conclusion, dans le domaine de la conservation, la science et la technique nous ont donné un savoir que nous devons utiliser et transmettre : par exemple, la connaissance et l’étude des variations d’humidité dans des espaces clos permet d’éviter la prolifération de micro-organismes (comme la mérule) qui, à terme, causeront la destruction des charpentes fussent-elles en châtaignier.
Un vaste chantier éducatif doit se mettre en place en milieu scolaire pour sensibiliser les adultes de demain. C’est une urgence absolue si on ne veut pas voir disparaître dans les décennies prochaines un patrimoine d’une si grande richesse humaine. La reconnaissance contre l'oubli, la dégradation ou le pillage...
Comme en médecine préventive, il faut apprendre à veiller à la bonne santé générale de l’édifice pour donner à la conservation et à la restauration leur raison d’être dans la durée.
En un mot : veiller sur son patrimoine comme sur son enfant, avec amour.
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01/08/2007
Orgues: restauration ou reconstruction des orgues historiques de Corse
Quelques réflexions à propos de la restauration des orgues en Corse.
Sur nos belles tribunes d’orgue, une fois enjambées dans les escaliers les déjections des rats et chauve-souris que trouve-t-on ? …Tuyaux pliés, écrasés, mâchouillés, dispersés, mécanismes disloqués, soufflets éventrés, excréments, petits cadavres desséchés, débarras d’objets de cultes tombés en disgrâce, gravas tombés des voûtes…
Les facteurs d’orgue qui s’engagent dans la restauration d’un orgue historique savent bien qu’ils ne devront pas compter leur temps ni leur peine pour « récupérer » et réutiliser les moindres parties, même apparemment ruinées : tous ces éléments qui constituent l’orgue et qui lui arrivent souvent dans un désordre incroyable comme des morceaux d’un puzzle à reconstituer sont autant de témoins précieux qu’il devra rechercher et analyser avec patience et prudence comme le ferait un archéologue sur un chantier de fouille. Cette patience et cette prudence s’accompagneront d’une grande humilité : le facteur d’orgue doit s’effacer devant l’existant s’il veut véritablement réanimer l’orgue. Faute de quoi, il se contentera de redonner une fonction à l’orgue sans lui redonner son âme d’origine. Ecoutons les réflexions d’Alain FAYE, co-restaurateur avec Alain SALS du petit orgue de l'église saint Sauveur à COSTA (Balagne), en 2004 :
« La restauration d’un orgue ancien est pour nous une démarche à la fois historique, technique et musicale. Elle commence par une mise en condition, qui consiste à comprendre le contexte initial dans lequel l’ouvrage a été créé. Cette démarche intellectuelle est importante : les anciens n’avaient pas les mêmes idées que nous, pas la même façon de fonctionner, n’attachaient pas la même priorité aux mêmes choses. L’artisanat était bien structuré, il y avait toujours une continuité dans la transmission du savoir, une école. Au quotidien, certains travaux demandaient alors une main d’œuvre bien plus importante que de nos jours. L’organisation du travail, la façon de se procurer les matériaux, le contexte général : transports, économie, conditions de vie, autant de choses qui ont conditionné la création artisanale et qui n’ont rien à voir avec les valeurs auxquelles nous sommes habitués. Le regard du restaurateur tient compte de tout cela. Savoir lire le message des anciens artisans, parfois déconcertant, le déchiffrer sans l’interpréter hâtivement : on a vite fait de changer totalement la lettre comme l’esprit. Comprendre les transformations de l’ouvrage, comment et pourquoi il a été modifié, adapté, quand cela a-t-il été fait (…). Il est essentiel de couper tout préjugé pour ne pas trouver ce que nous voudrions bien trouver.
Sur le plan technique, il s’agit de conserver une œuvre, physiquement, mais aussi de la restituer dans sa fonction. Ainsi, nous nous tenons strictement à l’obligation morale de transmettre et conserver l’ensemble du matériel ancien cohérent, d’empêcher sa dégradation et de le compléter à l’identique en adaptant nos techniques et savoir-faire au cas par cas.(…) La technique des anciens est faite de savoir-faire très directs. On allait droit au but dans la plupart des cas. Ce qui n’empêche pas quelques fioritures absolument gratuites qui ne s’expliquent que par la beauté du geste. Sachant qu’une restauration n’est pas toujours la première et encore moins la dernière, nous nous efforçons de garder identifiable ce qui a été fait précédemment ou au moins d’en conserver une trace écrite et iconographique pour mémoire. Tous les matériaux et techniques utilisés lors de nos interventions sont absolument réversibles et les matériaux techniques utilisés sont conformes aux spécifications du CCTP.(…) La conservation et la remise en fonction du matériel ancien est indissociable de l’objectif d’un résultat musical cohérent. L’ensemble de la démarche poursuit cette finalité. »
Alain FAYE, facteur d'orgues à CALLEN
Des tuyaux et des hommes…
Les tuyaux s'affaissent les uns sur les autres et en entraînent d'autres dans leur chute : c'est le début d'une longue agonie...
La première condition - impérative celle-là- pour obtenir une bonne restauration de l’orgue demeure avant tout l’étanchéité sans faille de son sommier : si le sommier présente des fuites, même minimes, les tuyaux ne parleront jamais parfaitement… et seront inaccordables. Un sommier bien restauré donne sa stabilité à l’ensemble de l’orgue, quels que soit sa taille et son ancienneté.
L’une des caractéristiques de nos instruments en Corse est la sonorité du RIPIENO (l’ensemble du plein-jeu), qui leur donne son âme à la fois majestueuse et lumineuse. Cette « clarté » des sons qui jaillit des tuyaux lorsqu’ils sont bien restaurés (et placés sur un sommier étanche !) permet de faire chanter des musiques polyphoniques à l’orgue sans que les voix s’embrouillent dans une pâte sonore informe. On est très étonné de voir les facteurs d’orgue arriver à récupérer ces tuyaux écrabouillés, crevés, mâchouillés par les rats (qui s’aiguisent les incisives dessus !), les remettre en état de revivre et de témoigner de cette esthétique particulière. Seuls les meilleurs d’entre les artisans organiers obtiennent ces véritables résurrections grâce à une connaissance et une pratique accomplies de ce métier dans toutes ses interventions, même les plus humbles : savoir « panser » les plaies des métaux anciens, souvent fins comme des feuilles de papier à cigarette, mais aussi prendre le temps de forger les clous à l’ancienne…
Un exemple des étapes de sauvetage et de restauration par Alain Sals d'un tuyau du petit orgue de Costa:
La science de l’harmonisation : commence alors l’opération la plus délicate et qui signe véritablement l’excellence musicale du facteur d’orgue. Il s’agit de traiter avec douceur et délicatesse la bouche du tuyau pour le faire parler sous le vent : mal maîtrisée, cette opération peut produire des effets très désagréables, même si le tuyau est neuf !, et le tuyau peut « octavier » par exemple, comme lorsqu'on souffle très fort dans une flûte à bec…Bien gérée, une bonne harmonisation permet aux tuyaux de recevoir tout le vent dont ils ont besoin pour "parler clair". La personnalité, la sensibilité et le degré de qualification du facteur d'orgue s'expriment souvent à travers cette opération primordiale...
Parmi tous les choix qui seront nécessaires à une bonne restauration, une autre décision importante donnera son caractère à l’orgue : celle du tempérament.
Nos instruments ont souvent été restaurés avec un tempérament mésotonique (avec des tierces justes), ce qui donne une saveur toute particulière à l’ensemble, même si du coup ce choix restreint la quantité de musiques exploitables sur nos orgues au bénéfice de la qualité.
On le voit, le terme de restauration à l’identique implique non seulement un savoir faire sans faille mais aussi une démarche déontologique très exigeante : il est important de décider, lorsque l’on désire redonner vie à un orgue, si l’on va se contenter de reconstruire l’orgue et de lui redonner sa fonction ou si on veut aller au-delà de cette « remise en souffle » : une restauration n’est pas une simple reconstruction. Dans une véritable restauration chaque élément récupérable sera remis en état de façon à pouvoir témoigner de l’orgue original et de l’époque de sa création… En Corse, il faut saluer la première restauration à l'identique du petit orgue de LA PORTA, en 1963 par un tout jeune homme à l'époque, Barthélémy Formentelli...
Il reste de nombreux orgues de grande qualité à restaurer en Corse: tous méritent le titre d'"orgues historiques", ce qui fait de l'île une exception dans le monde organistique européen. Qu'ils soient classés ou non, ces instruments doivent recevoir toute notre attention et l'on ne saurait trop croiser les regards des spécialistes en toute transparence, lors des restaurations, pour que chaque instrument demeure un livre ouvert racontant l'histoire de sa communauté... On y découvrira du reste que les anciens ne percevaient pas leurs instruments comme nous: notre esprit esthétique de consommation de biens figés dans un paraître impeccable nous empêche parfois d'admettre la vitalité faite de savoir-faire, d'intuitions géniales et parfois d'imperfections ponctuelles nées de contraintes particulières auxquelles il fallait trouver la meilleure réponse possible. Il faut avoir visité l'espace exigu d'un modeste atelier de village pour comprendre ce robuste corps à corps du facteur avec son orgue...
Tous nos voeux, par exemple de voir restauré à l'identique le petit orgue d'Algajola...
... en attendant de l'entendre, réintégré sur sa magnifique tribune sculptée ( et à l'origine polychrome...) de l'église saint Georges...
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16/07/2007
Concert d'orgue à Speloncato 22/07/2007
SPELUNCATU
CONCERT D’ORGUE LE 22 JUILLET 2007
Umberto FORNI, organiste de VERONELa Naples espagnole et l’Espagne napolitaine des 17ème et 18ème siècles :
S. Aguilera de Heredia, G.M. Trabaci, P. Bruna,
B. Storace, J. Cabanilles, D. Scarlatti, anonyme espagnol…)
Ce concert clôture le stage d’orgue organisé par ROC à Corte.
SPELUNCATU est heureux de d’accueillir à nouveau ce grand musicien sur l’orgue historique Crudeli (1810) : ses concerts sont toujours des évènements musicaux d’une grande poésie.
A 21 heures, à la Collégiale Santa Maria Assunta. TEL : 04 95 61 34 85
Le programme :
Sebastian Aguilera de Heredia ( - Obra de 8° tono alto : Ensalada )
(1570-1627)
Gio. Maria Trabaci ( - Toccata del VII tono - Partite sopra Ruggero)
Pablo Bruna (- Tiento de falsas, 2° tono- Tiento sobra la letania de la Virgen, 2°tono por G sol re ut)
(1611-1679)
Bernardo Storace ( - Ciaccona-Passacagli sopra re fa ut per bemolle)
(XVIIème siècle)Juan Cabanilles ( - Corrente Italiana - Tiento sobre Ave Maria Stella )
(1644-1712 )
Domenico Scarlatti ( - 2 Sonate)
(1685-1757)
Anonimo Spagnolo ( - Batalla Famosa )
L’organiste : Umberto FORNI étudie l’orgue et le clavecin au Conservatoire de Bologne. Diplômé à l’unanimité dans la classe de Stefano Innocenti en 1976, il enseigne au Conservatoire de Ferrara. Se consacrant à l’étude et au répertoire des 16ème et 17ème s, il sera reçu brillamment en clavecin en 1985 dans la classe de Sergio Vartolo.
Inspecteur honoraire des orgues historiques en Vénétie, il suit et dirige la restauration d’instruments très importants ; il publie, multiplie les conférences et est membre du jury de concours nationaux.
Comme soliste, il donne de nombreux concerts en Europe et au Japon, participant à de nombreux festivals internationaux. Il intervient dans plusieurs formations en tant que continuiste ou à la direction.
Actuellement professeur d’orgue et musicologue au Conservatoire de Vérone, Umberto Forni est titulaire du très bel orgue de « Santa Maria in Organo » de cette ville.Il a publié à Florence un important manuscrit de musique pour clavecin et orgue du 18ème s. et une étude très documentée sur le « clavecin organisé ».
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11/07/2007
Brève du Purgatoire: Nessa. 11 juillet 2007
Nouvelle brève de la chapelle San Petru di Nessa. Pieve di Sant'Andrea
Dans un coin du cimetière, mangée par les tombes, il ne reste plus de cette petite chapelle romane que l’abside, lessivée par les eaux de pluie et les infiltrations. Lentement ici s’efface un témoignage unique dans l’iconographie des fresques en Corse : la représentation d’une confrérie de femmes, sans doute à l’origine protégée par le manteau de la Vierge en Majesté, au centre de l’abside et portant sur ses genoux l’Enfant Jésus, dont on aperçoit encore un joli pied nu…. Les visages des femmes sont tendus dans la prière, les mains jointes, les silhouettes dessinées d’un trait sûr et évoquent un univers proche de la petite fresque de la chapelle Sainte Restituta de Calenzana.
encore un petit effort ... voire avec du ciment ...
et TOUT, ENFIN ! aura disparu…même le pied du petit Jésus!
SI VOUS NE L'AVEZ PAS ENCORE, ALLEZ ACHETER LE BEAU LIVRE DE JOSEPH ORSOLINI PARU EN 1989: "L'ART DE LA FRESQUE EN CORSE DE 1450 A 1520", EDITE PAR LE PARC REGIONAL DE LA CORSE ( SAGEP). C'EST L'OUVRAGE DIDACTIQUE D'UN AMOUREUX FOU (ET DECHIRE) DU PATRIMOINE DE LA CORSE...
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