29/10/2013
Une journée dans le Boziu et le Mercuriu, jeudi 31 Octobre
Jeudi 31 Octobre, l'Association Saladini propose
une journée de découverte
des chapelles à fresques et églises baroques des pieve du Boziu et du Mercurio:
(Favallelu, église santa Maria Assunta: Saint Matthieu)
L'occasion de rencontrer, par d'étroites petites routes de montagne cette région attachante et riche de patrimoine: au programme de cette journée, la chapelle Santa Maria Assunta et son décor de fresques (fin XV°) à Favallelu, l'église conventuelle d'Alando,
(le Christ et Saint Jean-Baptiste, à San Nicolau de Sermanu)
la chapelle San Nicolau et ses fresques à Sermanu (entre 1450 et 1458),
l'église San Pietro et la chapelle romane San Michele de Castellare di Mercuriu, enfin l'église Santa Lucia à Santa Lucia di Mercurio...
Rendez-vous très matinal à 7H30 sur le parking de la gare de PONTE LECCIA.
Prévoir son pique-nique et des chaussures qui tiennent aux pieds.
Renseignements: 06 17 94 70 72
(détail du sepolcru de Francescu Carli à Santa Lucia di Mercurio)
18:48 Publié dans balades en Corse, chapelles romanes corses, découverte du patrimoine en Corse, fresques de corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : boziu, favallelu, sermanu, alando, castellare di mercurio, santa lucia di mercurio | Facebook |
20/09/2013
La Montagne des orgues, les 23 et 28 septembre 2013
L’association Saladini propose
« LA MONTAGNE DES ORGUES »
Des parcours initiatiques et festifs pour rencontrer la Corse autrement, vous immerger dans ses paysages et ses communautés, découvrir son histoire, son patrimoine, ses traditions rurales : des clefs pour vous ouvrir les églises, vous faire comprendre leur sens caché et entendre leurs orgues historiques que l’on vous joue…
LUNDI 23 SEPTEMBRE 2013
une journée en CASTAGNICCIA, GHJUVELLINA et CORTENAIS
Accueil à 9 h sur le parking du Super-U de Ponte Leccia :
à San Chirgu
le matin sera consacré à la découverte des deux chapelles romanes de Cambia, des fresques de San Chirgu et du monde préhistorique de cette région avec le menhir de Santa Maria et de la "Petra Frisgiata" (gravures rupestres).
Puis Pedigrisgiu (et son petit orgue anonyme), Castiglione – sous les Aiguilles de Rundinagja , et enfin Corte. Décidément, l’orgue historique (J.C. Werle, 1760) de l’église paroissiale de l’Annunziata de Corte est l’un des plus beaux de Corse … La journée se termine sur le mélancolique site préroman de San Giovanni : où la légende d’Ugo Colonna croisera l’histoire …
SAMEDI 28 SEPTEMBRE
une journée en CASTAGNICCIA
Accueil à Ponte Novu, à 9h, sur le parking de la poste. Découverte des fresques de la chapelle San Tumasgiu à Castellu di Rustinu, du site archéologique de Santa Maria di Rescamone à Valle di Rustinu, puis des églises baroques de Piedicroce (Saint Pierre et Saint Paul, et son orgue historique, le plus ancien de Corse, Spinola 1619), Verdèse (église saint Sébastien et son orgue Agati-Tronci de 1896), La Porta (église saint Jean Baptiste et son petit orgue Maracci de 1780) …
à Piedicroce
Renseignements et réservations au :
04 95 61 34 85 / 06 17 94 70 72
e mail : elizabethpardon@orange.fr
Site :www.lamontagnedesorgues.com/
Ces journées reposent sur le bénévolat : les fonds récoltés lors de ces parcours, recommandés par de nombreux guides ( le Routard, Guide Bleu, Geo Guide, Guide Michelin, Petit Fûté, Ballado, Guide Arthaud etc…) contribuent à la restauration et à la valorisation du patrimoine.
18:51 Publié dans actualité des parcours de la Montagne des orgues, balades en Corse, Castagniccia, chapelles romanes corses, parcours de découverte du patrimoine en Corse, préhistoire corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : castagniccia, rustinu, cortenais, aiguilles de rundinaghja, cambia | Facebook |
28/07/2013
Mercredi 31 Juillet, La Montagne des Orgues
L’association Saladini propose
« LA MONTAGNE DES ORGUES »
Des parcours initiatiques et festifs pour rencontrer la Corse autrement, vous immerger dans ses paysages et ses communautés, découvrir son histoire, son patrimoine populaire, ses traditions rurales : des clefs pour vous ouvrir les églises, vous faire comprendre leur sens caché et entendre leurs orgues historiques que l’on vous joue…
MERCREDI 31 JUILLET 2013
une journée en CASTAGNICCIA, GHJUVELLINA et CORTENAIS
Accueil à 9 h sur le parking du Super-U de Ponte Leccia :
le matin sera consacré à la découverte des deux chapelles romanes de Cambia , des fresques de San Chirgu et du monde préhistorique de cette région avec le menhir de Santa Maria et de la "Petra Frisgiata" (gravures rupestres).
Puis Pedigrisgiu (et son petit orgue anonyme), Castiglione, et enfin Corte : la route sinue hors des grands axes routiers sous les Aiguilles de Rundinaghja, une région de montagne âpre, minérale, où l’on découvrira la vitalité des villages accrochés au rocher et leurs petites églises aux décors naïfs qui n’engendrent vraiment pas la mélancolie ! Notons que l’orgue historique (J.C. Werle, 1760) de l’église paroissiale de l’Annunziata de Corte est l’un des plus beaux de Corse. La journée se termine sur le mélancolique site préroman de San Giovanni : où la légende croisera l’histoire …
Renseignements et réservations au :
04 95 61 34 85 / 06 17 94 70 72
Participation aux frais : 30€ par adulte, mi-tarif pour les 12/18 ans, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans
e mail : elizabethpardon@orange.fr
Site : www.lamontagnedesorgues.com/
Ces journées reposent sur le bénévolat : les fonds récoltés lors de ces parcours, recommandés par de nombreux guides ( le Routard, Guide Bleu, Geo Guide, Guide Michelin, Petit Fûté, Ballado, Guide Arthaud etc…) contribuent à la restauration et à la valorisation du patrimoine.
09:31 Publié dans actualité des parcours de la Montagne des orgues, balades en Corse, Cortenais, orgues historiques de Corse, parcours de découverte du patrimoine en Corse, patrimoine populaire de Corse, sepolcri de Corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cambia, san chirgu, piedigrisgiu, castiglione, corte | Facebook |
01/07/2013
avec les amis du Conservatoire d'espaces naturels de Corse
Dimanche 23 Juin,
une belle journée de partage
avec le Conservatoire d'espaces naturels de Corse
Castifau et le Couvent de Caccia: au fond les Aiguilles de Rundinaghja.
Commencée au Couvent San Francescu di Caccia, et, privilège aujourd'hui, à l'intérieur de la grande église San Francescu
(voir la note précédente:http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2013/06/27/500-ans-d-histoire-aucouvent-de-caccia.html ),
grâce aux bons soins de l'ami historien Jean-Raphaël Cervoni, intarissable sur son patrimoine ...
aux côtés des tombes -dentelles
non, , non, ce n'est pas le grand San Leonardo da Porto Maurizio grimpé sur ce qui fut la chaire de prêche ...
une aile du couvent, en bien piètre état, investie par les vaches: merci à l'amie Michelle Lafay pour son reportage photos!
Moltifau, façade de l'église
le beau meuble de sacristie ( 1721) de Moltifau, typique de l'ébénisterie conventuelle, provient du Couvent de Caccia,
et , intégré dans ce meuble de sacristie, un "Dieu le Père" bénissant qui devait à l'origine, orner le fronton du beau tryptique aujourd'hui présent dans le choeur:
retable sur bois de style florentin, datable de 1545 - Il pourrait provenir lui aussi du Couvent de Caccia ...
En fin de matinée, U Piedigrisgiu:
Une étape importante de la journée: merci aux amis de Piedigrisgiu qui nous ont ouvert le foyer rural et nous ont permis ce pique-nique tranquille et confortable!
la petite église San Michele avec ses deux cadrans solaires,
son campanile séparé,
et les témoignages visisbles de la première église romane (X° s.): ici la petite abside ...
Puis, sieste musicale à la fraîcheur de l'église San Michele
sur le petit orgue anonyme du XVIII°s. , transféré et agrandi par Anton Pietro Saladini, le facteur d'orgue de Speluncatu: " On a reçu cet orgue le 16 avril 1863" - Restauré par Jean-Louis Loriaut en 2004
après une grimpette moyennement commode,
ce petit orgue se prête volontiers à quelques fantaisies ... témoignages d'une pratique populaire de l'orgue: comment accomoder une valsounette sentimentale pour accompagner une élévation,
au grand effroi du Diable tapi dans sa niche,
ferré par Saint Michel ...
Après une petite route magnifique qui passe sous les Aiguilles de Rundinaghja, nous rencontrons un autre San Michele:
à Castirla, la délicieuse et modeste chapelle San Michele, restaurée.
Vous pouvez en retrouver un commentaire détaillé dans la note:
http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2012/10/13/castirla-cappella-san-michele.html
Enfinj nous terminons notre journée à Corte, à l'église paroissiale de la Nunziata
avec son sublime son orgue historique de Johannus VConradus Werle, vers 1760: pour moi, l'un des cinq plus beaux instruments de l'île ...
... et pour ceux qui avaient encore un peu d'énergie ...
En Corse, patrimoine et nature font plutôt bon ménage: pour les bêtess comme pour nos gens, c'est la paisible fin de journée à San Giovanni,
un plaisir qui se prolonge, même si l'on peut regretter, comme chaque fois, le semi-abandon de ce lieu magique
Rappelons tout de même ce qu'est ce site de San Giovanni Battista de Corté, classé M.H. en 1968:
Dans la vallée du Tavignano, dans un espace majestueux et largement ouvert sur les montagnes environnantes, peut-être sur l'emplacement de l'antique ville romaine de Venicium, à quelques mètres à peine du Palazzu ( maison forte) du semi mythique Comte Ugo della Colonna, le héros de la Reconquista de la Corse lors de la croisade contre les Maures au début du IX° siècle, ce site fut probablement déjà occupé dès la préhistoire: la colline du Poggio dello Palazzo (dont Madame Moracchini Mazel pense que le sommet est couronné d'une triple enceinte mégalithique) disparait aujourd'hui sous la végétation et l'on ne peut même plus distinguer les vestiges du Palazzo. Voici, juxtaposés, l'église-mère et le baptistère de la Piève de Venaco : fouillée en 1956/58 par Mme Moracchini Mazel, l'église préromane dont il reste la belle abside en cul de four et la base des murs, des piliers séparant les trois nefs, et le baptistère de plan tréflé, recouvert d'une charpente et d'un toit de lauzes. Notre ami Etienne Jacquemin nous rappelait que le relevage du baptistère fut l'oeuvre de l'Armée, alors propriétaire des lieux ... Ces deux édifices, leur appareil archaïque (pierres cassées au marteau, utilisation d'un mortier de chaux, de tuffeau) et leur décor de bandes murales à la façon des églises lombardes permettent d'estimer leur construction du début du IX° siècle... Comme souvent on retrouve là la permanence de l'occupation humaine sur un site sacré, vestiges mégalithiques, nombreux éléments de tuiles et poteries romaines réemployés dans la maçonnerie des deux édifices...
Merci à tous!
12:45 Publié dans actualité des parcours de la Montagne des orgues, balades en Corse, Cortenais, fresques de corse, patrimoine des chapelles à fresques en Corse, patrimoine historique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : caccia, castifau, moltifau, piedigriggio, castirla, corte, san giovanni di corte | Facebook |
27/10/2012
Agriate: la ferme d'Ifana
Dans l'Agriate en cet automne 2012
une (chaude!) balade
à la rencontre de la ferme génoise d'Ifana
avec les fidèles amies Colette, Chantal et Hélène ...
Tout d'abord, je signale ce petit ouvrage précieux et charmant , écrit par un amoureux des Agriate, Jean-Michel CASTA et accompagné de bien jolies illustrations de Fabien SEIGNOBOS - publié par le Conservatoire du Littoral, Actes Dud/ Dexia Editions. Le Conservatoire du littoral a acquis depuis 1979 5.514 hectares, dont 35 Kilomètres de côtes qui sont désormais protégées et surveillées.
Je vous renvoie, pour la présentation de l'Agriate, improprement nommé " Désert des Agriates", à quelques sites . Le premier, daté de 2007, établit le diagnostic de cette région et c'est certainement l'approche la plus pertinente pour quiconque souhaîte découvrir et comprendre en profondeur cette magnifique région et la politique difficile de sauvegarde d'un patrimoine exemplaire :
www.agriate.org/documents/diagnostic_agriate0307.pdf -
http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2009/06/19/monte-revincu-et-chiesa-nera-14-juin-avec-colette-chantal-et.html
Ce jour-là, nous avions décidé d'aller visiter ou revisiter la ferme d'Ifana, en partant du Domaine de l'Ostriconi sur la N 1197 ...
En ce mois d'octobre, les pluies ont eu le temps de réveiller la nature de sa torpeur estivale. Journée chaude, en dépit de ce milieu d'automne : le ciel un peu voilé fait chanter les verts dans ce vaste paysage de collines et de montagnes.
En chemin, cette occupation forte:
un oriu,
habitation troglodyte aménagée dans un abri sous roche,
utilisée par les anciens agriculteurs venus de Balagne ou du Cap Corse de la fin du printemps jusqu'à l'automne (après labours et semailles), puis par les bergers en transhumance d'hiver. Elle nous raconte la vie ancienne dans l'Agriate, une vie rude sur des sols souvent pierreux et revêches , un peuplement nomade, riche d'activités qu'il nous faut à présent imaginer: s'il reste encore quelques bergers, les nombreux petits cultivateurs d'autrefois ont disparu. Les incendies cataclysmiques ont détruit une partie de cette région autrefois si cultivée qu'elle avait reçu ce nom d'Agriate (ager, le terrain cultivé ou cultivable): à partir du moment où la nécessité vitale ne maintient plus les hommes sur leur territoire, la désertification commence et les jours de grand vent, les feux peuvent déferler à leur aise ... Ce qui fut le cas du dernier grand incendie de 1992, massacrant faune et végétation . Depuis la vie a repris, mais les arbres cultivés ne se sont pas renés de leurs cendres,
laissant désormais la place aux oliastres, au maquis,
aux chasseurs et aux randonneurs ...
festin de couleurs : les arbousiers fleurissent et fructifient
deux pagliaghji ( pailliers) au bord de la piste, avec le toît arrondi, caractéristique de la région.
après deux petites heures de marche à travers la solitude du maquis, des cystes, des arbousiers, des oliastres, d'une végétation opiniâtre et généreuse resurgie au lendemain du feu, saine, sobre, libre, cavalcadant sur la pierraille, ô combien odorante ...
et soudain, au loin,
la voilà, imposante, orgueilleusement dressée en son vallon, sur son territoire organisé, maîtrisé, scandé de murs, d'enclos, de jardins, planté d'oliviers, de fruitiers ...
la ferme génoise d'Ifana et ses dépendances,
Construite au XVII° siècle pour répondre à la politique génoise de développement de l'agriculture, la ferme d'Ifana sera tout d'abord gérée par la famille aristocratique génoise des Spinola: " Ceux-ci s'engageaient à développer la culture du blé, de la vigne et de l'olivier, ainsi qu'à bâtir ou à consolider les tours littorales" ((J.M. Casta, " Les Agriate", opus cité plus haut). L'histoire du domaine d'Ifana suit l'histoire de la Corse: après 1769, confisqué sous l'Ancien Régime, balloté entre bien national ( sous la Révolution) et propriété privée, il finit, et cela est heureux, par être acquis par le Conservatoire du littoral,
qui a déjà mis la toîture des deux principaux bâtiments hors d'eau, la grande maison de maître et la bergerie.
la somptueuse bergerie, surmontée d'un étage où logeait le berger,
longue de ses 25 m, avec ses arcades et sa voûte basse dit assez l'opulence du domaine.
Devant la façade de la grande demeure, un vieil orme, miraculé des feux,
distille sa lumière à travers un feuillage encore bien vivace,
résiste et veille sur le vallon : oliviers eux aussi rescapés des flammes... murs, douceur d'un paysage travaillé au long des siècles.
près de la maison,
le four à pain, prêt à reprendre du service.
Au rez-de-chaussée de la maison, les pièces réservées à l'exploitation:
comme ce palmentu (pressoir),
portant sur son reste de crépi d'énigmatiques incisions ... Un compte ? oui, peut-être, mais de quoi?
puis à l'étage , l'abandon des anciennes et nobles pièces d'habitation...
avec cette cheminée aménagée de la cuisine
et sur une cloison, ces extraordinaires graffiti historiques :
" Souvenir inoubliable de joie 8 mai 1945",
accompagné de croix de Lorraine,
et de drapeaux tricolores : témoins de l'histoire contemporaine, échos émouvants et inattendus de la Seconde Guerre mondiale en Corse * ...
Nous en sommes réduits à imaginer les auteurs de ces inscriptions: des résistants, ou de simples habitants de la vallée libérés des contraintes de cette époque troublée?
Tout autour, scandés de murs de perres sèches, de beaux champs et leurs oliviers préservés, où s'entend encore le travail de ces générations d'hommes et de femmes pour qui sait écouter ce que murmurent les pierres et les arbres
et un peu plus haut, bien ventée, l'aghja:
par ses dimensions, cette très grande aire de battage signe elle aussi la richesse du domaine d'Ifana.
à côté, ce pommier sauvage
Il est temps de laisser - à regret - derrière nous cet ensemble encore façonné par tant de témoignages du labeur humain et de la volonté politique d'une mise en valeur programmée de la Corse par ses divers "gestionnaires". Gageons que le Conservatoire du littoral saura trouver les subsides nécessaires à la restauration et la sauvegarde de ce patrimoine si particulier et charhé d'histoire, et qu'il saura dégager une politique efficace pour le transmettre et le gérer au mieux des intérêts de la collectivité.
* A lire au sujet de cette période tourmentée de la Seconde Guerre en Corse l'excellent livre d'Hélène CHAUVIN: " La Corse à l'épreuve de la guerre, 1939-1943" , dans la collection Chroniques, Vendémiaire Editions.
18:11 Publié dans balades en Corse, corse, découverte du patrimoine en Corse, livres sur la corse | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : agriate, ostriconi, ferme génoise d'ifana, oriu, seconde guerre mondiale en corse | Facebook |