28/08/2019
la Costa Verde avec la Montagne des Orgues cette première semaine de Septembre
LUNDI 2 SEPTEMBRE 2019
une journée avec l’Association Saladini
( la Montagne des Orgues)
en Costa Verde
(San Nicolau, la chaire de prêche d'Ignazio Saverio Raffali, 1740)
Rendez-vous à 9h 30 devant la poste de Moriani plage, à côté du centre commercial du Casino.
Au programme, le matin, deux belles églises baroques de la Pieve de Moriani où se sont illustrés des artistes locaux, en particuliers les Raffali de Castagniccia:
- San Nicolau, étonnante église au décor foisonnant dont on pourra découvrir la récente restauration et où l’on retrouvera remis en place le Polyptique restauré du florentin Raffaele de Rossi (XVIème siècle).
- et San Giovanni dont on goûtera l’harmonie et le charme et où l’on fera connaissance de San Mamilianu …
(les anges de San Giovanni di Moriani)
Pique-nique dans les environs, puis, l'après-midi :
(Cervioni, le petit orgue du couvent, transféré à la cathédrale à la fin du 18° s. (?) et restauré par Barthélémy Formentelli en 1974)
- la cathédrale Sant' Erasmu di Cervioni, où l’on pourra entendre le petit orgue anonyme du XVIII° siècle (orgue du couvent San Francescu di Cervioni) : reconstruite au XVIIIème siècle à l’emplacement de la cathédrale élevée lors de l’épiscopat du grand Saint Alexandre Sauli, cette imposante église a été dotée au XIXème siècle d’un riche décor peint par Giavarini et Giordani.(Cervioni: le décor monumental de Francesco Giavarini, ici le miracle de Saint Alexxandre Sauli repoussant en 1584 les felouques barbaresques au large de Cervioni)
(Sant Ippolito , chapelle Santa Cristina di Valle di Campuloru)
- Enfin, pour clore cette journée, visite de la belle chapelle de Santa Cristina di Valle di Campuloru, avec sa double abside et ses magnifiques fresques datées de 1473, restaurées en 2007-2009 : l’un des plus beaux fleurons des chapelles à fresques de Corse …
(la double abside de Santa Cristina)
N'hésitez pas à visiter le blog très intéressant de la chapelle :
http://valle-di-campoloro-chapelle-sainte-christine.over-blog.com/
et le site fabuleux de nos amis belges "Corse-romane":
http://corse-romane.eu/cmpcri/
Renseignements et réservations au :
04 95 61 34 85/ 06 17 94 70 72
adresse mail : elizabethpardon@orange.fr
Blog : elizabethpardon.hautetfort.com
Site : www.lamontagnedesorgues.com/
Les fonds récoltés lors de ces journées contribuent à la restauration et à la valorisation du patrimoine.
21:06 Publié dans actualité des parcours de la Montagne des orgues, patrimoine des chapelles à fresques en Corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : costa verde, san nicolau di moriani, san giovanni di moriani, cervione, santa cristina di valle di campuloru, costa, muro, cateri, aregno, corbara | Facebook |
07/08/2019
le programme des concerts de Renaissance de l'Orgue Corse
RENAISSANCE DE L'ORGUE CORSE présente
le programme des concerts organisés par CIMBALATA
Les orgues historiques qui seront à l'honneur lors des concerts :
le 11 Août: l'orgue de couvent Marracci de A PORTA - 1780
le 12 Août: l'orgue Werle de CORTE - vers 1760
le 13 Août: l'orgue de couvent anonyme de CERVIONE - XVIIIème siècle
le 14 Août: l'orgue de MURU, Pagnini -1796; Agati Tronci 1878
le 16 Août: l'orgue Crudeli de SPELUNCATU - 1810
(nouvelle restauration magnifique en 2017)
le 17 Août: l'orgue Saladini de PIOGGIULA - 1844
En espérant que vous y trouverez votre bonheur!
18:20 Publié dans Cimbalata Academia, Concert, concerts d'orgues en Corse, orgues historiques de Corse, Renaissance de l'Orgue Corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : a porta, corti, cervione, muru, speluncatu, pioggiula | Facebook |
18/10/2017
une journée en Costa Verde le 9 septembre dernier- 2° partie: Santa Lucia di Moriani, Cervione, Santa Cristina di Valle di Campuloru
Echos de la journée du 9 septembre dernier, deuxième partie
L'après-midi à Santa Lucia di Moriani, Cervione et Santa Cristina di Valle di Campuloru
Santa Lucia di Moriani:
(médaillon cental du sepolcru de Santa Lucia di Moriani)
l'église Santa Lucia di Moriani, premier quart du 17° siècle, remaniée au 18° et 19° siècles
Nous avions proposé, le 1° mai dernier, une journée de découverte du monde des sepolcri avec la FAGEC, pour sa trentième sortie ... et pour beaucoup ce fut ici une première rencontre avec ces extraordinaires décors éphémères de la Semaine Sainte. Même étonnement ce 9 septembre devant le sepolcru monumental de Santa Lucia di Moriani!
Un grand sepolcru anonyme de la fin du 18° siècle, certainement inspiré par ses grands frères de Ficaghja et de San Damianu. Sur les côtés, les "Arma Christi": les instruments de la Passion. Les panneaux peints forment une sorte de chapelle funéraire évoquant la Passion du Christ.
Le jardin des Oliviers et l'arrestation de Jésus
Le portement de croix
le plafond, détail
et au fond, la Vierge des Douleurs pleurant son Fils.
Pour comparaison, voici les deux sepolcri de San Damianu et de Ficaghja, en Castagniccia:
le sepolcru monumental de San Damianu, peint par Giacomo Grandi en 1751, ici exposé à Gênes en mai 2013 lors de la grande exposition d' "Il gran Teatro dei cartelami"
(le sepolcru de Ficaghja, le plus grand! peint par Francesco Carli autour de 1760)
A Santa Lucia , outre ce beau sepolcru, vous avez pu admirer le chemin de croix peint en 1760 par "le Maître des Anges musclés" cher à Michel-Edouard Nigaglioni, alias Giuseppe Ronchi, dont on a découvert enfin récemment le nom sinon encore l'identité !
C'est du reste grâce à ce tableau de la 2° station de Santa Lucia de Moriani que nous avions la seule date (1760) qui situait dans le temps ce bon peintre prolifique du 18° siècle, date inscrite sur le soubassement de la colonne, à droite.
12° station, le soldat Longinus et la mort de Jésus
Comme dans les églises voisines, Santa Lucia a reçu les soins des Raffali, ces excellents stucateurs de Castagniccia au 18° siècle:
ici un angelot charmant de la chaire de prêche , réalisée par Giovanni Raffali "le vieux" dans le premier quart du 18° siècle.
Au 19° siècle, l'église a reçu un décor peint par les Gherardi, Pietro (le père) et Ernest (le fils) entre 1850 et 1858: couleurs vives garanties!
- Le boeuf de Saint Mathieu a un petit côté caprin, non?
Au fond de l'église, l'orgue que vous n'avez pu entendre: l'engouement pour l'instrument, à cette époque, est bien réel, mais les bourses un peu plates de la communauté n'ont pas permis son ramage et l'on s'est contenté du plumage!
Dans l'une des chapelles latérales, une toile attribuée par ME Nigaglioni à Marc Antonio De Santis (peintre d'origine napolitaine actif en Corse entre 1647 et 1681): Intercession de Sainte Lucie, Saint Jean-Baptiste et de la Vierge à l'Enfant pour les Âmes du Purgatoire .
***
Cervioni
cathédrale Sant' Erasmu di Cervioni
- voir: https://fr.wikipedia.org/wiki/Pro-cath%C3%A9drale_Saint-%C3%89rasme_de_Cervione
La cathédrale Sant'Erasmu élevée sous l'épiscopat du grand Saint Alexandre Sauli en 1578 était certainement beaucoup plus petite: elle va être reconstruite dans ses dimensions actuelles à partir de 1714 et ne sera terminée que trente années plus tard. Quelques images:
Le choeur et le petit orgue anonyme du XVIII° siècle (orgue transféré du couvent San Francescu di Cervioni).
Toute cette grande église baroque a reçu un beau décor peint en 1828 par Francescu Giavarini (né à Ciamannacce 1781 - ) :
un angelot
San Gregorio
Sant'Ambrogio
détail de la voûte: la Vierge de l'Assomption
Au fond du choeur, la grande toile représente Sant'Erasmo (San Teramo, alias Saint Elme) et le Pape San Marcello aux pieds de la Vierge , attribué à Tomaso Piccioni de Gaete (18° s.)
entourée par Saint Pierre et Saint Paul peints en grisaille par Giavarini dans le choeur
dans le choeur, côté épître, le petit orgue de l'église du couvent San Francescu di Campulori, transféré à la cathédrale à la fin du 18° s. (?) et restauré par Barthélémy Formentelli en 1974, que vous avez pu entendre cet après-midi là.
et côté Evangile, le tableau de la Cène, provenant lui aussi du réfectoire du couvent San Francescu .
Au fond de l'église, Francesco Giavarini raconte l'arrivée de Saint Alexandre Sauli à Cervioni,
et le miracle de Saint Alexandre Sauli repoussant en 1584 les felouques barbaresques au large de Prunete.
[Évêque d’Aléria, fêté le 11 octobre dans sa cathédrale de Cervione. Né le 15 février 1535 à Milan, il est nommé Évêque d’Aléria le 10 février 1570. Il entreprend aussitôt la réforme de son diocèse (vie et formation des prêtres, catéchismes...) dans le sillage du Concile de Trente. Dans le bref de béatification, le Pape Benoît XIV rend cet hommage à celui qui était devenu "Corso da sua voluntà": "Pendant vingt ans, ce ne fut pas seulement comme Évêque d’Aleria, mais comme apôtre de la Corse toute entière qu’il répandit ses salutaires enseignements et ses lois. Les mœurs furent amendées, le clergé ramené à sa première ferveur, les fidèles guidés dans la voie des commandements". ]
(http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1999/Saint-Alexandre-Sauli.html)
Saint Alexandre Sauli repésenté en Barnabite par Jean Ulacacci (Cargèse 1820 - Cortè 1907)
Santu Lisandru Sauli, l'apôtre de la Corse, mériterait un long article: supérieur général des Barnabites de Milan, il est nommé en février 1570 par le pape Pie V évêque d'Aleria et consacré par le grand Saint Charles Borromée, fonde un séminaire à Bastia, puis à Algajola, arpente la Balagne avec une impressionnante simplicité, opérant de nombreuses guérisons; plus tard, en 1576, il s'établit à Cortè, puis s'installe à Cervioni, où il fait construire dès 1578 le séminaire (qui accueillait en 1589 24 élèves qui portent l'habit clérical et suivent un règlement très sévère...) qui fournira pendant plus d'un siècle une élite religieuse au diocèse. Contemporain de Pie V, il développe la dévotion du Rosaire et travaille inlassablement à réformer le clergé de Corse et faire appliquer les décrets du Concile de Trente, tout en restant proche des plus pauvres et des malades. Rappelé par le pape Grégoire à Pavie pour remplacer le cardinal Rossi, il quitte à regret sa chère Corse et meurt à Pavie le 11 Octobre 1593.
Dans le croisillon nord du transept, le Rosaire : la Vierge et l'Enfant remettent le chapelet à Saint Dominique et Sainte Rose de Lima, au premier plan, et à Saint Alain de la Roche et Sainte Catherine de Sienne au second plan; les quinze mystères du Rosaire sont regroupés en trois emplacements, les mystères joyeux et les douloureux, en haut à gauche et à droite, les glorieux en bas au centre.
Un beau chemin de croix du 18° siècle, qu'il me faudra détailler un jour ... ici la sixième station, rencontre de Sainte Véronique: au loin, en haut et à droite, une église ... la cathédrale de Cervione ?
Sur sa barque, la statue de San Teramu / Saint Erasme de Gaète/ Saint Elme, saint patron de la cathédrale de Cervioni:
" L'église de Cervioni fut consacrée à Saint Erasme pour une raison bien particulière: lorsqu'il entreprit sa construction, saint Alexandre Sauli décida qu'il dédierait l'édifice au saint dont la fête coïnciderait avec la fin des travaux. Tout fut terminé un 2 juin, et sant' Erasmu en fut le bénéficiaire! " (Almanach de la mémoire et des coutumes, de Claire Tiévant et Lucie Desideri, chez Albin Michel)
Promis, je compléterai une autre fois cette description très lacunaire de la cathédrale ...
***
Enfin, la visite de la chapelle
Santa Cristina di Valle di Campuloru,
où nous attendaient les Amis de la chapelle Santa Cristina ...
Un accueil formidable! Je vous renvoie à leur blog:
http://valle-di-campoloro-chapelle-sainte-christine.over-blog.com/
l'arrivée à la chapelle: merci aux amis de la chapelle Santa Cristina pour la parfaite organisation, et en particulier au voisin amical qui a ouvert son champ pour garer les voitures.
découverte pour beaucoup!
vous pouvez également visiter: http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2009/12/06/santa-cristina-di-valle-di-campuloru.html)
Francis évoque ici les graves problèmes d'étanchéité de la toiture qui ont contribué à dégrader les fresques restaurées en 2009: depuis le 9 septembre, les choses ont enfin bougé et la Municipalité a pu faire poser en octobre les solins qui auraient dû être en place dès la restauration de la chapelle (voir le blog de Santa Cristina)
Merci à Francis Orsini pour son engagement passionné: les Amis de Santa Cristina sont un excellent exemple de la surveillance de proximité que devrait exercer chaque communauté responsable de son patrimoine, sans se reposer aveuglément et uniquement sur les acteurs du Patrimoine et des Monuments historiques.
et merci à tous de cet accueil si amical qui clôturait cette longue et riche journée en bonne compagnie!
21:52 Publié dans Costa verde, fresques de corse | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : santa lucia di moriani, cervione, santa cristina di valle di campuloru | Facebook |
08/08/2017
Les concerts de Cimbalata Academia du 13 au 19 Août 2017
IL GIARDINO D’AMORE
le programme:
GIOVANNI MARIA TRABACI Toccata pour Orgue ou Clavecin
CLAUDIO MONTEVERDI Aria « Si Dolce é Il Tormento »
BERNARDO PASQUINI Pastorale pour Orgue ou Clavecin
JOHANN HIERONYMUS KAPSBERGER Aria « Alma Mia »
STEFANO LANDI Aria « T’Amai Gran Tempo »
STEFANO LANDI Aria « Amarilli, Deh ! Vieni »
JOHANN HIERONYMUS KAPSBERGER Canario ( instrumental )
STEFANO LANDI Aria « Lagrime Estreme »
STEFANO LANDI Aria « A Che Piu L’Arco Tendere »
ANONYME MANUSCRIT DU VATICAN Ballo Del Gran Duca pour Orgue ou Clavecin
STEFANO LANDI Aria « Passacaglia Della Vita »
JOHANN HIERONYMUS KAPSBERGER Aria « Ite Sospiri Miei »
JOHANN HIERONYMUS KAPSBERGER Aria « Avrilla Mia »
JOHANN HIERONYMUS KAPSBERGER Aria « O Cor Sempre Dolente»
ALESSANDRO PICCININI Ciaconna ( instrumental )
GIOVANNI FELICES SANCES Aria « Usurpator Tiranno »
BIS ANONYME TRADITIONNEL ITALIEN Aria « Donna Isabella »
Les musiciens:
Jean-Paul Bonnevalle - Contre-ténor
Après des études de psychologie, Jean-Paul Bonnevalle suit la formation musicale professionnelle du Centre de Musique Baroque de Versailles.
A la scène, il se fait remarquer au Théâtre des Amandiers de Nanterre dans Medea Material de Pascal Dusapin, dirigé par Laurence Equilbey et mis en scène par André Wilms, puis à l’Opéra de Rouen où il chante le rôle de l ‘Esprit dans Dido and Aeneas de H.Purcell sous la baguette d'Oswald Sallaberger.
C’est donc tout naturellement que sa voix de Contre-ténor le conduit depuis vers la musique ancienne et la création contemporaine.
Il interprète notamment en 2004 le rôle de l'Ange dans la création Le Vase de parfum, opéra de Suzanne Giraud, mis en scène par Olivier Py et dirigé par Daniel Kawka avec l'Ensemble Orchestral Comtemporain à Nantes, Angers, Paris, Lausanne.
Après ce succès, il se voit confier des rôles de premier plan aussi différents que celui de La Nutrice dans le Sant’ Alessio de Stefano Landi en 2007 et 2008, dirigé par William Christie et ses Arts Florissants dans une mise en scène de Benjamin Lazar aux Théâtre de Caen, des Champs Elysées à Paris, et en tournée à Londres, New York et Luxembourg ( DVD Virgin Classics ) ;ou bien ceux du Révolutionnaire et de l’Indien dans la production de l’Opéra Comique Roméo et Juliette de Pascal Dusapin en 2008, mis en scène par Ludovic Lagarde et dirigé par Alain Altinoglu à la tête de l’Orchestre National de France.
Citons encore en 2008 le personnage intense d’Henri III dans Massacre, opéra très haut en énergie du compositeur autrichien Wolfgang Mitterer mis en scène par Ludovic Lagarde sous la direction musicale de Peter Rundel, donné à Porto, Strasbourg, Orléans et Saint Quentin en Yvelines, et repris à Madrid en 2009 puis à Reims, Nimes et la Cité de la Musique à Paris en 2010.
En 2010 et 2011, il participe à des représentations d’Orféo de Claudio Monteverdi et de Fairy Queen de Henry Purcell avec les Nouveaux Caractères dirigés par Sébastien d’Hérin à Oulins, Versailles, Besançon, Uzès.
Il poursuit également une série de concerts de musique sacrée italienne Lamentazione dirigés par Paul Agnew et les Arts Florissants (CD Virgin Classics) et l’Indian Queen de Henry Purcell.
En 2012 et 2013, il poursuit sa collaboration avec les Ensembles Arts Florissants (Belshazzar de Haendel), Accentus (Orphée et Euridyce de Glück, CD Archiv Production), les Musiciens du Louvre (Alceste de Glück).
En 2014 et 2015, il participe à une reprise d’Alceste de Glück et de Platée de Jean Philippe Rameau à l’Opéra Garnier avec les Musiciens du Louvre, ainsi qu’à une reprise du Messie de Haendel avec le Choeur Accentus et l’Orchestre de Chambre de Paris dirigé par Douglas Boyd à la Philarmonie de Paris.
Son intérêt musical le porte aussi vers le concert et le récital ; Au disque, il a également chanté le rôle de Jésus dans l’oratorio inédit d’Alessandro Scarlatti Il Martirio di Sant’Orsola au Festival de la Chaise-Dieu (CD Harmonia Mundi-Ligia Digital).
TRIO À CORDES PINCÉES DE PARIS
GÉRARD VERBA – GUITARE, THEORBE, GUITARE BAROQUE
ZDENKA OŠŤÁDALOVÁ – CLAVECIN, ORGUE
JOSÉ MENDOZA – CHARANGO, PERCUSSION
Le TRIO À CORDES PINCÉES DE PARIS, formation de musique de chambre originale est né de la rencontre de trois artistes exceptionnels:
Zdenka Ostadalova (claveciniste, organiste et pianofortiste), José Mendoza
(charangiste et percussionniste) et Gérard Verba (guitariste et théorbiste).
Ces virtuoses nous offrent une musique unique, alliance inouïe d'arrangements savants et de pièces originales. Les timbres de ces trois instruments issus de la famille des cordes pincées nous emmènent de l'Espagne de la renaissance jusqu'à la musique populaire d'Amérique Latine.
Leur répertoire mêle les musiques savantes de compositeurs baroques et contemporains européens (L. de Narvaez, A. Mudarra, G. Sanz, H. Kapsberger, J.P. Rameau, L. Boccherini, A. Mitéran, P. Lemaigre …) à des oeuvres du répertoire latino américain ( M. M. Ponce, A. Ramirez ...) .
Dès la création du Trio en avril 2011 celui ci remporte un immense succès, il est invité dans de nombreux festivals, et effectue une tournée en Corée du Sud au mois d’aout et en Argentine en octobre 2011.
Chaque concert du TRIO À CORDES PINCÉES DE PARIS enthousiasme un public ravi de vivre un moment de rare bonheur musical.
Les orgues historiques :
Le petit orgue de couvent emblématique de LA PORTA
(B. Marracci 1780 - restauration B. Formentelli 1963/84)
L'orgue de SPELUNCATU
(G. Crudeli 1810 - Restauration A. Massoni 1991/92 - entretenu par J.F. Muno - Nouvelle restauration A. Faye 2017)
L'orgue de LUMIO
(L. De Ferrari 1831: actuellement hors-jeu, il va faire très prochainement l'objet d'un chantier de restauration, enfin !!!)
L'orgue de CERVIONE
(petit orgue anonyme de couvent, XVIII° siècle - restauration B. Formentelli 1994)
L'orgue de CORTI
(Orgue C. Werle vers 1760 - restauration B. Formentelli 1991)
L'orgue de PIOGGIULA
(orgue A.P. Saladini 1844 - restauration A. Sals 1996)
BONS CONCERTS !
09:16 Publié dans Cimbalata Academia | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean paul bonnevalle, trio à cordes pincées de paris, a porta, speluncatu, lumiu, cervione, corti, pioggiula | Facebook |