11/08/2012
La saison 2012 des concerts de ROC: Cimbalata academia
Renaissance de l'Orgue Corse présente
son festival d'orgues historiques corses
avec Cimbalata academia
du 17 au 23 août 2012
les concerts de Roc chanteront l'amour ...
"de l'amour profane à l'amour sacré"
sous la direction artistique de Lisandro NESIS
et avec la participation, à l'orgue, d'Umberto FORNI
Dans la mythologie
grecque, les Grâces
sont des déesses qui incarnent la
vie dans toute sa plénitude, et
plus spécifiquement la séduction,
la beauté, la nature, la créativité et
la fécondité. Elles étaient au
nombre de trois : Euphrosyne,
Thalie et Aglaé, personnifications
respectives de l’allégresse,
l’abondance et la splendeur.
Ces trois personnages ont inspiré
un grand nombre d’artistes au fil
des siècles et leurs portraits en
peinture, sculpture et musique
sont demeurés célèbres. Parmi les
chefs-d’oeuvre les plus connus,
nous pouvons citer les tableaux
de Botticelli (Le Printemps),
Rubens, Raphaël ou Cranach, ainsi
que les sculptures de Canova. En
musique, les compositeurs
baroques font volontiers de ces
trois suivantes de Vénus un
symbole du pouvoir de l’Amour, à
la fois divin et humain, profane et
sacré, ce qui leur assure une place
de choix dans les opéras ou dans
les divertissements des cours
françaises et italiennes.
Accompagnées de l’orgue
lorsqu’elles évoquent le Seigneur
et son amour divin ou du clavecin,
du théorbe et de la viole de
gambe lorsqu’elles se réjouissent
des bienfaits de Cupidon sur terre
ou quand elles se plaignent de ses
blessures amères, nos trois
chanteuses incarnent à merveille
les Trois Grâces. Nous vous
invitons à vous laisser guider par
elles dans un voyage entre le ciel
et la terre, le temps d’un concert,
pour pouvoir découvrir tous les
charmes qui ont fait la renommée
de ces trois déesses.
Les dates, les lieux et les orgues:
17/08 : SPELUNCATU, 21 h - orgue Crudeli 1810
18/08 : CORTI, 21 h - orgue Werle 1766
19/08 : A PORTA, 18 h - orgue Marracci 1780
21/08 : CORBARA, 21 h - orgue Saladini
début 19°/ Agati Tronci 1890
22/08 : MURU, 21 h - orgue Pagnini 1796/ Agati Tronci 1878
23/08 PIOGGIULA , 21 h -orgue Saladini 1844
Le programme du concert de Speluncatu:
17 Août 2012, 21h, SPELUNCATU
Première Partie : « Amour et les Trois Grâces »
Michel Lambert (1610-1696), Dialogue des Trois Grâces
Claudio Monteverdi (1567-1643), Come dolce oggi l’auretta
Domenico Mazzocchi (1592-1665), Signor, non sotto l’ombra
Domenico Mazzocchi, Folle cor
Deuxième Partie : « De la Terre au Ciel » (orgue de tribune: Umberto Forni)
Alessandro Scarlatti (1660-1725), Toccata nel I° Tono:
Preludio
Adagio
Presto
Fuga
Adagio cantabile ed appoggiato
Folia
Claudio Monteverdi, Salve Regina à 2, da “Selva Morale e Spirituale” (Venezia, 1640)
Troisième Partie : « Du Ciel à la Terre »
Jean-Baptiste Lully (1632-1687), Ballet de la Raillerie
Jean-Baptiste Lully, extrait du Ballet de Flore, Scocca Pur
Luigi Rossi (1597-1653), Orfeo : Coro di ninfe, Ah, Piangete !
Luigi Rossi, Orfeo (extrait Acte II, début de la scène 9) : Euridice, grazie e ninfe, Che può far Citherea… Dormite begl’occhi… Ciaccona All’impero d’Amore...
à bientôt!
A propos du concert des Trois Grâces ...
Le 2 mars 2011, exactement 364 ans après la création de l’Orfeo de Luigi Rossi, les Trois Grâces de Lucas Cranach rentrent au Musée du Louvre grâce aux dons qui ont permis l’acquisition du tableau. Aujourd’hui, le Concert des Trois Grâces vient donner vie en musique à ces trois déesses qui incarnent les plaisirs intenses de la vie dans toute sa splendeur.
Lisandro nesis
12:15 Publié dans concerts d'orgue, orgues historiques de Corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le concert des trois grâces, lucas cranach, speloncato, corte, la porta, corbara, muro, pioggiola | Facebook |
12/09/2011
Les Journées du Patrimoine, cuvée 2011
Comme chaque année l'Association Saladini de Speloncato apporte sa contribution aux Journées européennes du Patrimoine.
(l'ancien tympan -XI°s - de l'église santu Stefano de Giustiniani, transféré à la Collégiale de Speluncatu)
Voici donc le programme proposé pour les 17 et 18 septembre 2011 sur le thème :
« Le voyage du Patrimoine »
(Collégiale Sta Maria Assunta, l'autel de San Filippu Neri: Ignaziu SaveriuRaffali artiste stuccateur venu de Piedicroce d'Orezza (Castagniccia) 1767, et toile attribuée à l'espagnol Vicente Suarez, vers 1789, représentant l'apparition de la Vierge à saint Jean Népomucène ( né en Bohême) et saint Philippe Néri (né à Florence) .
Samedi 17 septembre :
9 h 30 – 12 h, conférences/débats dans la Collégiale Santa Maria Assunta.
9 h 30 – 11 h : Le patrimoine évolue et n’est pas créé ex nihilo sur un lieu donné, il nait le plus souvent de la conjonction d’efforts locaux et d’apports extérieurs autour d’une même nécessité.
Ces apports extérieurs impliquent toujours une délocalisation matérielle ou immatérielle.
- La christianisation
- La situation politique et les échanges commerciaux qui en découlent
- Les échanges commerciaux
- Les moyens de communication (évocation en particulier du « port » de Lozari, d’Algajola et de la pratique du cabotage)
- La transmission des savoir-faire
Nous évoquerons les apports d’œuvres d’art à l’intérieur des différents édifices du village de Speloncato.
11 h – 12 h : Visite de la Collégiale.
(prévoir son repas, restaurants à proximité)
(Speluncatu, élément de sepolcru: le Christ à la colonne)
Samedi 17 : 14 h 30 – Conférence à la Casazza, anciennement église sainte Catherine : « Regard sur les sepolcri de Corse, un patrimoine cyclique, éphémère et caché à redécouvrir » .
(le sepolcru de santa Lucia di Moriani: merci Michel Edouard!)
Suivie de la visite de la Casazza et du Palais du Cardinal Savelli .
Dimanche 18 : à la recherche du patrimoine conventuel de la région.
Au moment de la Révolution française les couvents de Speloncato, Tuani, Belgodère subissent le sort de tous les couvents de Corse et sont démantelés , vidés, le mobilier et les œuvres d’art vont être en partie récupérés par les paroisses voisines.
Circuit (prévoir son repas): de Belgodère à Speloncato en passant par Costa, Occhiatana et Ville di Paraso. Cette journée est consacrée en particulier à la recherche du patrimoine des couvents de Speloncato, Tuani, Belgodère à travers les villages avoisinants (Belgodère, Occhiatana, Costa, Ville di Paraso , Speloncato ) .
Les orgues de Belgodère, Costa et Speloncato seront joués lors de ces visites . Signalons que cette deuxième journée se terminera en fiesta musicale, grâce à la présence d'Hubert Scotto et de sa clarinette aux environs de 17h.
Rendez-vous à 9h 30 à l’église de Belgodère.
Voici, pour information, l'annonce officielle des Journées européennes du patrimoine
Journées européennes du patrimoine
17 et 18 septembre 2011
le 30 mars 2011
Le voyage du patrimoine
Objectifs et orientations thématiques
Le patrimoine pâtit parfois d’une image figée qui en dissimule les aspects les plus complexes : le poids des siècles et celui des pierres, la permanence sur un sol chargé d’histoire, le hiératisme de sites mémoriels majeurs. Alors qu’il déplace les foules, il est toujours pensé comme immobile, situé, transmis, propriété d’une personne, d’une communauté, d’une nation.
A l’inverse, le voyage évoque l’ailleurs, la frontière, l’horizon, le dépaysement. Il fait émerger des figures mythiques (le découvreur, l’aventurier, l’explorateur) et naître des rêves de vitesse, de liberté et de partage.
A l'occasion de cette 28e édition des Journées européennes du patrimoine, le thème du « voyage du patrimoine » a pour objectif de révéler une dimension souvent mésestimée : l’extraordinaire vitalité d’un patrimoine national qui s’est toujours constitué grâce aux circulations des œuvres et des artistes, aux contacts entre des courants et des cultures esthétiques différentes, aux influences qui ont permis de faire se croiser les regards et d’inventer de nouvelles formes.
Reflet de mutations, de métissages et d’emprunts successifs, support de création, le patrimoine a toujours été « en mouvement ». Parler du voyage du patrimoine, c’est aussi faire état de sa modernité en (dé)montrant qu’il est en perpétuelle actualisation, dans un mouvement continu d’ouverture et d’échange.
Le « voyage du patrimoine » est une invitation à un périple dans le temps comme dans l’espace. Au moment même de sa construction, un édifice religieux, militaire, industriel ou culturel est le fruit d’une composition éclectique entre les influences de son architecte, les modes ou les techniques d’une époque, les savoir-faire hérités des régions voisines ou des pays frontaliers. Depuis l’Antiquité, l’art de bâtir s’inspire et se nourrit d’influences diverses à échelle européenne ou mondiale, traversé par de multiples courants artistiques qui ont façonné nos paysages actuels.
L’architecture religieuse gothique, par exemple, présente une apparente homogénéité stylistique, mais résulte d’expérimentations développées en Île-de-France et en Picardie, mais aussi en Angleterre, en Espagne, dans le Saint-Empire romain germanique. La basilique-cathédrale de Saint-Denis, les cathédrales de Saint-Etienne de Sens, de Chartres ou de Rouen se sont ainsi constituées sur un modèle européen, grâce à un mouvement de circulation des idées qui a permis l’invention de formes nouvelles, avec des appropriations spécifiques selon les pays.
Le style Renaissance, lui, fait un voyage qui part de l’Italie pour trouver un terrain d’expression privilégié en France, comme en attestent les châteaux de la Loire, le château d’Ecouen, la Cour du Louvre mais aussi de nombreuses riches habitations ou fontaines sur l’ensemble du territoire français.
Le voyage du patrimoine est aussi celui de l’histoire des régions françaises, qui ont chacune développé des savoir-faire propres. Certains éléments patrimoniaux ont trouvé des expressions originales selon les lieux où elles s’implantaient (choix des matériaux, traditions architecturales, contextes religieux ou politiques, proximité culturelle comme l’illustre le cas du patrimoine monumental alsacien).
La technique du colombage, par exemple, répond aux mêmes plans, mais a connu des spécificités champenoises, alsaciennes ou encore bretonnes. De la même manière, coïncidant avec le développement de l’industrialisation au XIXe siècle, la structure métallique fait son apparition, inspirée par les créations anglaises et belges, et marque encore aujourd’hui de nombreux bâtiments dans le Nord-Est de la France, comme à Paris, Roubaix ou Nancy. Chaque courant artistique et architectural voyage en France et trouve des interprétations différentes, de l’influence du baroque italien à Nice à l’Art nouveau présent dans le patrimoine balnéaire français.
Comment ne pas également penser à la circulation de principes architecturaux « officiels » qui, entre enjeux politiques, nécessités pratiques et effets de mode, ont trouvé leur place dans chaque ville française et ont diffusé une certaine image du pouvoir : les places royales du XVIIe siècle (Paris, Dijon, Lyon, Montpellier), les citadelles et places fortes construites sur le modèle conçu par Vauban (Besançon, Saint-Martin de Ré, Lille, Mont-Louis, Villefranche-de-Conflent) ou encore les immeubles de style haussmannien.
L’évolution chronologique et esthétique du patrimoine national, chacun peut l’apprécier en levant le regard, au gré d’une promenade, sur les façades des immeubles, des églises, des théâtres, des châteaux. L’un des objectifs de cette édition 2011 des Journées européennes du patrimoine est aussi d’apprendre à regarder autrement notre patrimoine quotidien pour y déceler et y comprendre les influences de l’« ailleurs » ou les signes d’un dialogue permanent au sein et au-delà des frontières françaises.
A cette occasion, l’intérêt et la cohérence du patrimoine européen pourraient être réaffirmés et valorisés, à travers notamment le « Label du patrimoine européen » ou l’encouragement d’initiatives transfrontalières pour les régions concernées.
Les réseaux patrimoniaux (CAUE, Villes et Pays d’art et d’histoire), ainsi que les associations dont la connaissance de l’histoire locale et de ses bâtisseurs est précieuse, détiennent les clés d’une interprétation pédagogique et stimulante du thème, à travers des parcours didactiques qui chercheront à introduire des notions essentielles d’histoire de l’art auprès du jeune public ou à approfondir la connaissance des amateurs sur le jeu des influences et des circulations qui innerve le patrimoine national.
La richesse du thème du voyage du patrimoine permet également d’envisager des thématiques variées, propices à l’ouverture des horizons et à la diversification des animations sur la notion de patrimoine en mouvement :
§ Les voyageurs du patrimoine
Les architectes, artistes, artisans ou conservateurs qui ont marqué de leur empreinte les sites et les monuments sont souvent eux-mêmes de grands voyageurs. Leurs périples ont souvent enrichi l’histoire locale et le patrimoine régional, tout comme l’accueil d’étrangers qui ont apporté ou importé leurs visions et leurs techniques.
Léonard de Vinci, dont l’influence lors de son voyage en Touraine a été déterminante pour le développement d’une architecture Renaissance en France.
Pierre Loti, écrivain-marin, grand voyageur et amoureux de la Turquie, qui a laissé une demeure insolite et colorée dans laquelle se côtoient ses souvenirs de périples à travers le monde.
Prosper Mérimée, infatigable voyageur dont les tours de France ont permis la réalisation d’un premier recensement des richesses patrimoniales sur le territoire national.
Léonard Foujita, artiste complet qui a partagé sa vie entre le Japon et la France et qui a introduit à travers une œuvre profondément influencée par les maîtres occidentaux une esthétique japonaise d’une grande originalité.
Certains corps de métier ont également participé à la diffusion d’un savoir-faire architectural qui a marqué le paysage patrimonial français.
Les maçons de la Creuse (parmi lesquels l’ouvrier-député Martin Nadaud) ont, au XIXe siècle, participé à la plupart des grands chantiers de travaux publics dans la capitale parisienne, réaménagée sous l’impulsion du Baron Haussmann.
Le compagnonnage, inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité depuis 2010, a marqué par la pratique rituelle du Tour de France le patrimoine national et contribué à la transmission d’un savoir-faire français d’excellence.
§ Les chemins du patrimoine et le patrimoine des transports
Le « voyage du patrimoine » induit des déclinaisons naturelles comme celle des voies, réseaux et carrefours culturels majeurs qui ont favorisé la mobilité des hommes et des courants artistiques.
Le Rhin et le Rhône
Les estuaires (Gironde, Loire)
Les routes maritimes
Le Canal du Midi
Les chemins de pèlerinage (Saint-Jacques de Compostelle)
Les réseaux de routes patrimoniales : Itinéraires culturels du Conseil de l’’Europe, Routes européenne du patrimoine industriel, les Routes du Pays Cathare, la Route des Maisons d’écrivains, etc…
Il existe aussi, par extension, un patrimoine du voyage, que peuvent illustrer les moyens de transport d’intérêt historique : les collections de véhicules anciens, les navires et les ports, les gares sont à même d’être mobilisés et valorisés lors de cette édition.
L’archéologie constitue, de la même manière, un révélateur fondamental des chemins d’échanges disparus : mithraeum d’Angers, Voie Domitienne, villes de Lyon, Marseille, Arles, Nîmes ou Orange.
§ Les échanges et les œuvres
Les musées tiennent une place essentielle dans le voyage du patrimoine puisqu’ils représentent des étapes ou des destinations finales dans le cadre d’échanges ou de prêt d’œuvres. Du cabinet de curiosités aux musées de France, en passant par les collections royales, l’acquisition et la préservation d’objets ou d’œuvres venues d’ailleurs ont toujours démontré la valeur accordée à des cultures différentes, capables d’enrichir la notion de patrimoine.
Musée du Louvre
Musée Guimet
Obélisque de la Concorde
Murakami au Château de Versailles
§ Le patrimoine virtuel
Le voyage du patrimoine se conjugue au futur. La révolution informatique et numérique a permis la multiplication et la massification des échanges sur le patrimoine. Sa connaissance comme sa valorisation s’en sont trouvées profondément transformées.
Les outils multimédias de valorisation ainsi que les base de données patrimoniales développés par le ministère et mis à disposition du public pourraient dans ce cadre faire l’objet d’une attention spécifique.
19:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le voyage du patrimoine, sepolcri de corse, couvents de corse, belgodère, costa, occhiatana, ville di paraso, speloncato | Facebook |
11/09/2011
Mardi 13 Septembre, la Montagne des Orgues
Mardi 13 Septembre 2011:
une journée en HAUTE BALAGNE et dans le GHJUNSANI
Une journée initiatique et conviviale pour rencontrer la Corse autrement, vous immerger dans ses paysages et ses communautés villageoises, découvrir son riche patrimoine religieux, son histoire, ses traditions rurales : des clefs pour vous ouvrir les églises, vous faire comprendre leur sens caché et vous faire entendre leurs orgues historiques que l’on vous joue pendant le parcours …
Ces parcours de découverte du patrimoine sont signalés dans de nombreux guides : Bleu, Routard, Géo, Michelin, Arthaud …
Les fonds récoltés lors de ces journées contribuent à la restauration et à la valorisation de ce patrimoine.
Accueil à 9h à COSTA, sur la place de l’église,
puis découverte de l’étonnante petite église de COSTA ( orgue anonyme début 19°s.), de la Collégiale de SPELONCATO (et de son orgue Crudeli 1810), puis de la vallée haute du Ghjunsani avec PIOGGIOLA (orgue Saladini 1844), OLMI CAPPELLA (orgue anonyme 1805) , et enfin VALLICA …
Renseignements et réservations au :
Tel : 04 95 61 34 85 - Portable : 06 17 94 70 72
e mail : elizabethpardon@orange.fr
Sites : www.montagne-des-orgues.com/ elizabethpardon.hautetfort.com
10:03 Publié dans corse, découverte du patrimoine en Corse, la montagne des orgues, orgues historiques de Corse, patrimoine populaire de Corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : costa, speloncato, pioggiola, olmi cappella, vallica | Facebook |
21/08/2011
Ghjunsani: La Montagne des orgues jeudi 25 Août 2011
Association Saladini de Speloncato :
« LA MONTAGNE DES ORGUES »
Une journée initiatique et conviviale pour rencontrer la Corse autrement, vous immerger dans ses paysages et ses communautés villageoises, découvrir son riche patrimoine religieux, son histoire, ses traditions rurales : des clefs pour vous ouvrir les églises, vous faire comprendre leur sens caché et vous faire entendre leurs orgues historiques que l’on vous joue pendant le parcours …
JEUDI 25 AOÛT
une journée en HAUTE BALAGNE et GHJUNSANI
(Palasca)
Accueil à 9h à Palasca, sur la place de l’église, puis découverte de la vallée haute du Ghjunsani avec Olmi Cappella, Pioggiola, enfin de la Collégiale de Speluncatu …
(Speloncato)
Renseignements et réservations au :
TEL/FAX : 04 95 61 34 85 -
Portable : 06 17 94 70 72
www.montagne-des-orgues.com
Ces parcours de découverte du patrimoine sont encouragés par la Collectivité Territoriale de Corse et signalés dans les guides : Bleu, Routard, Géo, Michelin, Arthaud …
Les fonds récoltés lors de ces journées contribuent à la restauration et à la valorisation de ce patrimoine.
08:58 Publié dans la montagne des orgues, orgues historiques de Corse, patrimoine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : parcours de découverte du patrimoine corse, ghjunsani, palasca, olmi cappella, pioggiola, speloncato, castagniccia | Facebook |
07/02/2011
Desideriu Ramelet Stuart à Speluncatu
Les Stuarts* à Speluncatu
Hier à Speluncatu, Desideriu a présenté le résultat de ses recherches sur l'histoire des Suarts -sa famille - en Corse: une conférence dense en informations où l'on découvre toute l'importance des liens politiques et logistiques entre la Corse des Paolistes ... et l'Ecosse des Jacobites**.
Ecoutons Desideriu Ramelet-Stuart:
"De la Scandinavie à l'Espagne, en passant par l'Irlande, la nébuleuse jacobite s'agite donc sur tout le continent européen, soutenant les derniers prétendants Stuarts. La Corse, bien malgré elle, se retrouvera au coeur de l'affrontement entre les Stuarts et les Hanovres dans leur lutte pour le trône d'Angleterre et d'Irlande."
(...) "Dans les années 1760 et 1770, la Toscane est un carrefour d'échanges entre Paolistes et Jacobites. Dans les dernières semaines précédant la bataille de Ponte Novu, les principaux soutiens viendront d'Ecosse et d'Irlande. C'est précisément durant cette période, demeurant l'une des plus sanglantes et porteuses d'espoir de l'histoire de la Corse, qu'un homme, Emmanuel Stuart, est venu s'établir définitivement dans l'île. "
Avant -propos de l'excellent livre de D. Ramelet-Stuart: "Stuart of Corsica, l'origine dévoilée"
Petit rappel:
* STUART est le nom de cette célèbre dynastie de rois qui gouvernèrent l' Ecosse de 1371 à 1714, et sur l'Angleterre, l'Irlande et le Pays de Galles entre 1603 et 1714.
Le nom de Stuart vient de "Steward", c'est-à-dire grand Sénéchal royal (au 12°siècle): ce titre devient un nom de famille héréditaire, jusqu'à ce que le premier Roi d'Ecosse Robert II Stuart fonde la dynastie royale des Stuarts. On se souvient, entre autres de l'affrontement sanglant entre les deux cousines : Marie Stuart, (1542-1587, reine d'Ecosse de 1542 à 1567, pro-catholique et décapitée en 1587 sur ordre d'Elisabeth) et d'Elisabeth 1re ( 1533 - 1603, reine d'Angleterre et d'Irlande, instauratrice de l'Eglise anglicane, la dernière des Tudors, fille d'Henri VIII et d'Anne Boleyn). Quelle époque!, pendant qu'on s'étripe allègrement au nom de Dieu et du pouvoir, c'est l'ère rayonnante des dramaturges William Shakespeare, Christopher Marlowe, des "virginalistes" William Byrd, John Bull, John Dowland etc ...
** Rappelons que les Jacobites soutenaient la dynastie détrônée des Stuarts (cf les articles dans Wikipedia sur les Stuarts et le Jacobitisme)
***
A cette occasion, Desideriu a pu croiser sa mémoire familiale avec celle de Joseph Grimaldi d'Esdra et vérifier ainsi ce que la tradition orale des familles apporte à l'histoire non seulement des Stuarts en Corse, mais aussi à celle de plusieurs régions de Haute-Corse: Castifau et son très historique couvent de la pieve de Caccia, Speluncatu, Aregnu, San Pietro di Tenda ... prises dans la tourmente des choix politiques de cette époque du dernier tiers du 18° siècle ...
***
Un grand merci à ce jeune historien pour sa contribution si originale autour de cette période d'indépendance , une enquête qui fait souffler la bourrasque des Highlanders jusque dans les montagnes de Corse en passant par l'Irlande et l'Ile d'Elbe ... Où l'on apprendra que les Ecossais amenèrent à travers l'Europe ces pièces d'artillerie fondues chez eux grâce à une souscription, canons si nécessaires à la défense et qu'il fallut assembler probablement à l'Ile Rousse avec l'aide de techniciens, en particulier d'un certain Emmanuel STUART, maître forgeron et maître armurier ... Histoire qui concerne peut-être également le savoir-faire d'un artisan ébéniste célèbre en son temps, Domenico SALADINI, le père d'Anton Giuseppe Saladini ...
à Speluncatu, la rencontre entre Joseph Grimaldi d'Esdra , descendant d'une illustre famille originaire de Castifau, et Desideriu Ramelet- Stuart ... lointain descendant de la dynastie royale des Stuarts et l'un des innombrables membres de cette diaspora disséminée dans le monde entier ...
Petit rappel:
retrouvez les Stuarts de Corse en acquérant l'ouvrage de D. Ramelet-Stuart, en vente dans toutes les bonne librairies de Corse et sur:
"Editions Stuart of Corsica
Villa Carmen - Bd Benoîte Danesi- 20200 Bastia
stuart-corsica@orange.fr
www.stuart-corsica.com
10:35 Publié dans histoire de la Corse | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : stuart, jacobitisme, corse, ramelet stuart, speloncato, emmanuel stuart, domenico saladini, grimaldi d'esdra, castifao | Facebook |