29/09/2013
Lettre ouverte du collectif Aitone 2013
A méditer , diffuser ... et soutenir !
Je relaie cette lettre ouverte des amis du collectif Aitone 2013 aux élus:
Lettre ouverte du collectif Aitone 2013
A,
Monsieur Dominique Bucchini, Président de l’Assemblée de Corse
Monsieur Paul Giacobbi, Président du Conseil exécutif
Mesdames et Messieurs les Présidents de groupes,
Mesdames et Messieurs les élus,
Non au racket !
Menaces de mort, tentatives d’extorsion de fonds, attentats : Jusqu’où vont-ils aller ?
Une vie de travail détruite et des enquêteurs impuissants face à l’angoisse d’une famille !
Le 19 septembre dernier, l’entreprise de travaux publics AITONE TP, était victime d’un incendie criminel : trois engins de chantier étaient brûlés dans la cour du hangar, avec pour seuls témoins des caméras que l’entrepreneur, Jean-Jacques CECCALDI avait lui-même dû faire installer.
Si Jean-Jacques CECCALDI a eu recours à ce système de surveillance, c’est que, depuis bientôt deux ans, il est en butte à des menaces de mort et à tentatives d’extorsion de fonds auxquelles il n’a pas voulu obtempérer.
L’affaire a commencé en 2011, par l’incendie criminel des engins de chantier appartenant à une entreprise sous-traitante, sur un chantier de travaux publics dont l’entreprise AITONE TP avait obtenu la maîtrise d’ouvrage.
Cet attentat était suivi d’une demande de fonds à hauteur de 50 000 euros directement adressée à Jean-Jacques CECCALDI par téléphone accompagnée de l’injonction de ne plus faire travailler de portugais.
Plainte était déposée pour ces faits.
Quelques jours à peine après le dépôt de cette plainte JJ CECCALDI était directement appelé sur son téléphone portable : une voix anonyme l’informait "que puisqu’il avait déposé plainte ce serait désormais pour lui comme pour les portugais" !
Ces menaces furent effectivement mises à exécution : coups de téléphone anonymes, menaces de mort, tentatives de plasticage en 2012 d’un engin, demande ensuite à nouveau de 100 000 euros de fonds, le tout subi pendant de longs mois dans l’isolement et le silence, la plus grande discrétion lui ayant été demandée afin de ne pas gêner l’enquête et les enquêteurs.
….jusqu’à cette nuit du 9 mars, où son hangar et tout le matériel qu’il contenait, furent complètement détruits !
Depuis le début de cette affaire, Jean-Jacques CECCALDI et son épouse, qui assure la partie administrative de l’entreprise, ont fait le choix de la légalité et de la Justice.
Rien n’y a fait puisque les malfaiteurs sont arrivés à leurs fins, détruisant ainsi le 9 mars dernier toute une vie de travail !
Ils ont alors rompu leur silence et crié leur indignation et leur colère devant un système jusque là demeuré impuni et destiné à les réduire à l’impuissance.
Un collectif, sous le nom d’AITONE 2013, saluant leur courage et leur volonté de vouloir reconstruire malgré tout, s’est constitué, mais malgré les soutiens manifestés publiquement et la dénonciation du système d’oppression économique et individuelle qui gangrène la Corse jusqu’au plus petit village de l’intérieur, les malfaiteurs continuent d’agir en toute impunité sous le nez et à la barbe des enquêteurs !
Cette affaire est symptomatique d’une Corse qui se meurt, d’une Corse qui disparaît, celle où les valeurs positives du travail, du courage et de la solidarité, étaient la règle, surtout en milieu rural. Une Corse à identité suffisamment forte pour se rebeller contre toute injustice ou toute oppression, pour défendre la Liberté, à commencer par celle de tout homme de vivre et de travailler chez lui.
Aujourd’hui, à quoi bon lutter contre le désert rural et défendre la terre, si l’homme qui en fait le sel a disparu ? A quoi bon parler la langue, si ceux qui la pratiquent ne véhiculent pas les valeurs morales qui la transcendent ?
« Core in fronte è strada diritta, o ghjuventù ! » s’exclamait PAOLI en s’adressant à la jeunesse Corse.
Ùn ci hè piu, oramai, nè core nè fronte, ancu menu strada diritta !
Aurons-nous encore en nous la capacité de nous indigner, de nous rebeller contre l’oppression, même si l’oppresseur, comme ici, est surtout intérieur ?
Aurons-nous la dignité de nous dresser contre cette intolérable injustice, qui oblige ceux qui vivent de leur travail, au paiement de la dîme et au silence ?
Aurons- nous encore le courage de dénoncer haut et fort des pratiques qui gangrènent le lien social, et s’érigent en système, dans une économie exsangue, où les travaux publics deviennent source d’enjeu, et les procédures d’appel d’offres, le terrain d’une guerre larvée, qui justifie les pires moyens pour éliminer la concurrence ?
Peut on rester insensible devant cette escalade programmée, alors qu’ une entreprise corse lutte pour sa survie, qu’ un homme et sa famille vivent dans une angoisse permanente, dans un canton où la suspicion délite un peu plus chaque jour le lien social!
Que doit-on faire quand on est un honnête citoyen et que l’on se refuse de se soumettre à "la loi de la jungle" ? Quel recours individuel a - t’on lorsque le non droit prime la Loi, et que l’on est condamné à l’impuissance ?
Il semble plus facile en Corse d’user des services de l’Etat pour surveiller les propriétés privée de quelques notabilités bien en cour, que d’assurer la protection d’un petit entrepreneur menacé de mort.
Le deuxième attentat, survenu dans la nuit du 19 septembre, a marqué la détermination implacable de ceux qui veulent enterrer la Corse, celle que nous aimons et voulons continuer à défendre, dans un silence mortifère.
L’Etat, après avoir dénoncé l’omerta et fustigé le recours à la vendetta, invoquera certainement l’insuffisance de moyens et la difficulté des enquêtes en milieu rural : « on ne peut pas mettre un gendarme derrière chaque arbre ».
Or il est seul garant de notre sécurité. Et si l’Etat n’est pas protecteur de nos Droits et Libertés Fondamentales, c’est qu’il faillit une fois de plus ici, à une de ses missions essentielles !
En bon donneur de leçons, on nous renverra encore à nous-mêmes, nous jetant, ainsi, par défaut de justice, dans les bras tentateurs de l’auto défense, pour mieux nous condamner ensuite.
Un cycle pervers et une logique qui, depuis des décennies, ne se démentent ni ne se remettent en cause, et qui continuent ainsi à alimenter le mal en le laissant impuni.
Mais, il faut à un moment s’interroger : à qui profite le Crime ? Et que fait- on pour engager notre Ile sur la voie d’un véritable redressement, celui avant tout des consciences ?
Le domaine de prédilection de ces pratiques, souvent tues et parfois malheureusement mortelles, est le domaine des marchés de travaux publics, et au cœur de ces marchés et de leur attribution, l’élu lui-même devient une cible potentielle.
La condamnation claire par ceux qui nous représentent, de ces comportements crapuleux, qui polluent notre société et portent atteinte à la démocratie, et l’isolement de ceux qui les perpétuent, pourront seuls inverser la donne, et faire changer la peur de camp.
Jean Jacques et Gigi ont voulu eux même donner l’exemple de ce redressement, retroussant les manches pour reconstruire, et ainsi, montrer qu’ils avaient choisi le camp de la Vie et de la Dignité dans le Travail.
Ils ont reconstruit leur hangar, racheté et emprunté du matériel, voulu montrer que leur entreprise serait opérationnelle dès la saison hivernale.
Mais en dehors du courant de sympathie qu’ils ont suscité et du soutien des amis regroupés en collectif, et malgré la gravité des faits et leur répétition, aucune surveillance ou protection n’a été mise en place ni même proposée.
Seuls, ils ont dû faire face à la nécessité de se défendre, en s’équipant d’un nouveau système de vidéo surveillance pour tenter d’empêcher un renouvellement des faits pourtant prévisible.
Cette volonté de redressement et leur courage ne pouvaient être tolérés par ceux qui veulent les anéantir.
Et c’est ainsi que, dans la nuit du 19 au 20 septembre, date anniversaire de la Libération de la Corse, un nouvel incendie détruisait une pelle et la déneigeuse volontairement prêtée par un entrepreneur solidaire pour affronter les rigueurs de l’hiver à venir.
Une fois de plus tout était mis en œuvre pour empêcher l’entreprise d’honorer son marché, sans crainte de pénaliser ainsi toute l’activité d’une micro-région.
Sur le territoire d’une Corse hier libérée par le courage et le sacrifice d’hommes valeureux, faut-il laisser prospérer les sombres canailles et malfaiteurs associés qui ne visent qu’à opprimer l’autre pour satisfaire leurs intérêts personnels ?
Pour ce genre de crapules, le silence des élites vaut caution.
C’est pourquoi, nous, simples citoyens et électeurs de demain, demandons à chaque groupe et représentant élu, de condamner fermement et publiquement ces pratiques, et au- delà de cette condamnation, de prendre également position sur le déni de Justice auquel Jean-Jacques et Gigi Ceccaldi sont confrontés depuis de trop longs mois, et comme eux, tant d’autres …
Jean-Claude Acquaviva, Compositeur
Marie – José Bellagamba, Avocat,
Dominique Bianconi, Enseignante, membre du Svegliu Calvese
Jean-Baptiste Calendini, Universitaire
Thierry Casanova, Directeur du CER
Bianca Fazi, Médecin
Marcel Torracinta, Directeur Général d’établissements médico-sociaux
Jean-Pierre Orliac, Enseignant
www.corsematin.com/article/evisa/evisa-lentreprise-aitone-btp-encore-visee-par-un-incendie.1150839.html - 117k
08:45 Publié dans la violence en Corse, solidarité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : attentat d'evisa, gigi casabianca, le rackett en corse, jean-jacques ceccaldi, aitone tp | Facebook |
27/09/2013
Bacchu-Ber, Mauresques et danses armées traditionnelles ...
Battre la mauresque et le Bacchu-Ber ...
Dernièrement, j'évoquais auprès d'amis l'existence en Corse de la MURESCA, danse d'épées au cours d'une dramaturgie mythique mettant en scène l'image du Maure, telle que nous la rencontrons à Olmi-Cappella, Moita, Castiglione, dans la description de la Moresque de Vescovato qu'en fait en 1787 l'Abbé Gaudin, et telle qu'elle fut présentée au Musée de la Corse dans son exposition temporaire de 1998 (Moresca, Images et mémoire du Maure), ou analysée par le regretté Antoine Massoni dans son ouvrage Les musiques de Corse (ed. Piazzola) ... danse soutenue par des musiques populaires jouées le plus souvent par les violoneux des villages.
Comme ici la mauresque de Moïta:
ou celle d'Olmi-Cappella (Collection du Comte Savelli de Guido):
Ce jour-là mes amis Rebaud ont évoqué à leur tour le BACCHU-BER, danse d'épées traditionnellement exécutée pour la Saint Roch , le 16 Août, lors de leur fête patronnale, par des jeunes gens de Pont de Cervières (hameau de Briançon). Je vous invite à découvrir ci-joint la description et l'analyse musicale qu'en fait le musicologue Julien Tiersot après y avoir assisté en 1895:
et dont voici la partition, chantée, nous dit Tiersot, par trois femmes: "Elles font entendre, d'une vois faible, mais juste, et avec beaucoup d'ensemble, une sorte de mélopée bien rythmée, composée de dix-neuf mesures à deux temps, sans autres paroles que Tra la la" :
A retrouver in extenso sur le lien ci-joint:
http://elizabethpardon.hautetfort.com/files/Bacchu-Ber.pd...
Quoi qu'il en soit, mémoire d'une fierté villageoise!
Pour l'évocation du carnaval de Castiglione et de sa "mauresque":
http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2012/02/18/carnaval.html
Je vous renvoie à l'analyse fine que fit Antoine Massoni de ce monde de la Muresca, (p. 58) dans son ouvrage sur les Musiques de Corse cité plus haut. Bacchu-Ber et Muresca n'auraient -ils pas un ancêtre commun dans la Méditerranée antique ?
19:51 Publié dans carnaval, corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : antoine massoni, julien tiersot, muresca, mauresque | Facebook |
22/09/2013
tr: aitone 2013: non à l'impunité
De même que nos sociétés "démocratiques" occidentales pataugent en pleine impuissance devant l'horreur en Syrie, nous semblons tout aussi impuissants devant l'injustice qui frappe certains de nos concitoyens, en l'occurrence ici nos amis Gigi Casabianca et Jean-Jacques Ceccaldi.
Pour tous ceux que la froide volonté de détruire révolte et répugne, ceux qui veulent encore croire à la justice, qui refusent de faire le jeu d'une société gangrénée par l'argent facile, les affaires en eau trouble et la terreur, qui attendent de l'Etat que soient prises les mesures concrètes qui permettront aux citoyens ordinaires - comme le sont Gigi et Jean-Jacques - de rester dans la légalité malgré les violences anonymes et l'intimidation au quotidien, je fais suivre cette pétition d'Aïtone 2013 ... à retrouver sur le site suivant et à faire suivre :
http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/cullettivu-aitone-2013
> Message du 22/09/13 12:37
> De : "AITONE 2013"
> A : adrienlabbe@lavache.com, afundazione@ca-corse.fr, agence.zanettaccicargese@axa.fr, agnel.franck@orange.fr, aitone-tp@wanadoo.fr, albajf@wanadoo.fr, "Alexandra Goujon" , "andre savelli" , "Ange Orsini" , anthony.benedetti@fr.oleane.com, "Antone Sicurani" , "audrey rouyer" , bat.archi@sfr.fr, "BELLAGAMBA anna livia" , "Benjamin Dolignon" , "Benoit Sourisseau" , bialler-sarl@wanadoo.fr, bosco-elec@wanadoo.fr, cams2b@hotmail.fr, catherine.graham@sympatico.ca, catherinegraziani@orange.fr, cbc2a@orange.fr, chaboud-casanova@orange.fr, christophe.canava@neuf.fr, claudette.cadon@orange.fr, clodel22@hotmail.com, "Como Dore" , "damien natali" , damien.delgrossi@gmail.com, "daniele MAOUDJ" , "Dany premadou" , deborah.benisty@wanadoo.fr, domicado@9online.fr, "Dominique LAFON" , "Dominique Vachet" , dupref@wanadoo.fr, "edmond simeoni" , edwigefri@hotmail.fr, eleonoresamson@yahoo.fr, "Elizabeth Pardon" , "Emmanuelle DE GENTILI" , Etienne.PACCIONI@ca-corse.fr, fazi.pierre@wanadoo.fr, federico@marincola.com, fmpinelli@fr.oleane.com, franck.agostini@sfr.fr, francois.decock@9online.fr, ghjuvanna.lanzalavi@orange.fr, "Gilbert Densari" , gite-etape-upoghju@orange.fr, giuntini.dominique@wanadoo.fr, gochica@gmail.com, groupemargaux@wanadoo.fr, guidu.benigni@wanadoo.fr, huguet.smtp@wanadoo.fr, icalpe.org@club-internet.fr, j.granados@wmaker.net, j.versini@wanadoo.fr, janikbianca@orange.fr, "Jean Magni" , "JEAN PAUL MAURIZI" , jean.cruciani@notaires.fr, jean.e.payen@wanadoo.fr, jeandotaxi2a@hotmail.fr, jeanlucmorucci@hotmail.com, jeanne.marcon@wanadoo.fr, jleca20@gmail.com, jlvloriaut@orange.fr, jmbcarlotti@wanadoo.fr, josati@free.fr, jp@salducci.eu, jpbonnafoux@yahoo.fr, julien.neron@onf.fr, kremercarole@free.fr, l-ile-rousse-balagne@gan.fr, langianni@orange.fr, "lucianibtp" , lucien-aubert@orange.fr, m.thibaudeau@automatismescorses.com, mairie.ota@wanadoo.fr, "marc costa" , mariachiara@hotmail.com, marie-ange.graziani@francetv.fr, marie-francoise.orlanducci@ct-corse.fr, mariiaaa@hotmail.fr, marikamrflr@aol.com, "marina viva" , maritel.sarl@wanadoo.fr, marjorievelut@orange.fr, martelli.ranch@wanadoo.fr, "Maryse Massiani" , mataelio@wanadoo.fr, mcolivi@hotmail.fr, "Michel DUBOST" , michele.chirat@odarc.fr, mj.mariani-samson@orange.fr, "moteurs.evasion" , mp.dulesi@wanadoo.fr, mtgo@wanadoo.fr, murielmag20@orange.fr, "nicolas antona" , olivierccbir@orange.fr, orsini@univ-corse.fr, "pagliaccioni ." , paolacci@oec.fr, pascal.marchetti-leca@orange.fr, pasremlogab@tele2.fr, patrickwgraham@gmail.com, pcti@wanadoo.fr, petite-corse@hotmail.fr, philippe.leclant@orange.fr, pierre.lejeune@stareso.com, pierre.poli@cpam-bastia.cnamts.fr, poisson.j@orange.fr, ptorre@hotmail.fr, r.salducci@laposte.net, redaction@alta-frequenza.com, reve.corse@hotmail.fr, rognoni.ajaccio@wanadoo.fr, romainetalexandra@gmail.com, Rose-Marie.Goujon@justice.fr, rosemary@canonburypark.plus.com, saec-sophie@wanadoo.fr, samajeste1300@hotmail.fr, sarl.tpg2b@orange.fr, servim.corse@wanadoo.fr, solangeastolfi@free.fr, sophiebouquin@gmail.com, "Stéphan Gourinovitch" , steve.mitchell@sudcorse.cci.fr, sylvestre.sisco@odarc.fr, thomas.brunelli@radiofrance.com, thomas.vuillamier@orange.fr, thomasquilichini@hotmail.fr, "ugo casalonga" , "Una Lenza" , uspaziu@wanadoo.fr, "Vanessa Brias" , vellart-rimmt@wanadoo.fr
> Copie à :
> Objet : aitone 2013
>
>
Ils ont recommencé!
> Détruisant un outil de travail; ébranlant le fragile équilibre d'une famille.
> Ils ont recommencé!
> Faisant fi des caméras de surveillance; faisant fi d'enquêteurs impuissants.
> Pas de témérité dans cet acte, aucun courage, et encore moins de vaillance!
> Juste un sentiment de totale impunité!
>
Le silence est mortel: signez et faites signer la pétition "Cullettivu aitone 2013" sur Change-org.
>
>
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>
>
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>
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16:01 Publié dans solidarité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : attentat d'evisa, aïtone, démocratie | Facebook |
21/09/2013
Colère et incompréhension: nouvel attentat à Aïtone
Quelle dérive pour la Corse?
Gigi et Jean-Jacques, on est avec vous, et on est tous concernés, tous accablés.
http://corse.infosreg.fr/corse-evisa-nouvel-incendie-contre-lentreprise-de-btp-aitone-de-jj-ceccaldi/
Si vous ne l'avez fait, je vous invite à regarder le reportage de FR3. Nos amis Jean-Jacques et Gigi posent la question cruciale du Droit : si l'Etat, faute de moyens (?) ne peut faire aboutir les enquêtes pour démêler les affaires du citoyen "lambda", n'est-ce pas la porte ouverte à toutes les dérives ? Quel exemple pour nos jeunes en quête de justice?
corse.france3.fr/2013/09/20/evisa-nouvel-incendie-contre-l-entreprise-de-btp-aitone-322061.html - 8
Enfin je vous rappelle l'existence du "Collectif- Aïtone 2013 ": vous y retrouverez l'excellent texte écrit par Laurent Billard à l' occasion de la naissance de ce mouvement citoyen:
http://collectif-aitone2013.net/
11:07 Publié dans solidarité | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : incendie criminel à aitone | Facebook |
San Tumasgiu di Pastureccia, appel au secours
En attendant la fouille programmée avant restauration:
En 2011, l'INRA procédait à un diagnostic de la chapelle San Tumasgiu di Pastureccia, à Castellu di Rustinu, pour déterminer s'il convenait de pratiquer une fouille avant d'entamer la restauration de la chapelle et de son décor peint:
Après avoir quelque peu perturbé les morts qui pensaient rester bien tranquilles dans leur sépulture ad vitam aeternam, ce sondage s'est révélé suffisamment intéressant pour décider d'une fouille (dotée d'une enveloppe généreuse de 200.000€ ) avant d'attaquer enfin la restauration de la chapelle. Jusqu'ici, rien à redire. Le problème est que, depuis des mois, le toit se fragilise, les lauzes glissent, laissant passer les ruissellements de pluie, au grand détriment des fresques, lessivées par les intempéries nombreuses de l'année passée. L' ami Toussaint Quilici, voisin de San Tumasgiu, peut confirmer la chronique de ce désastre annoncé.
En attendant la fouille.
L'installation d'une bâche solide, - comme cela avait été fait pour la même raison à San Michele de Castirla - nous semble une évidence pour protéger en attendant la chapelle et ses décors. Mais, d'un côté, la mairie n'a, parait-t-il, pas les compétences pour le faire (échafaudages, assurances ...) et de l'autre, les autorités adéquates de la Collectivité ne semblent pas mesurer l'urgence de la situation.
Le mur sud souffre le plus ...
Quelques images édifiantes de l'état actuel de la chapelle, prises le 25 juin 2013:
toit dégradé
une lauze prête à dégringoler sur la tête des visiteurs ...
à l'intérieur, côté abside, trace d'humidité sur la charpente
et au sol ...
L'été sec est passé: quels stigmates laisseront les pluies d'automne?
Faut-il le rappeler? Les fresques de San Tumasgiu sont certainement parmi les plus belles, les plus émouvantes de Corse malgré leurs lacunes: peut-on, sans broncher, les laisser se détériorer jour après jour, faute de soins élémentaires et peu coûteux ?
10:24 Publié dans brèves du purgatoire, fresques de corse, patrimoine des chapelles à fresques en Corse | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |