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13/10/2013

Mardi 15 Octobre, la Montagne des Orgues en Balagne

 

L’association Saladini propose son prochain parcours de

 

« LA MONTAGNE DES ORGUES »

  MARDI 15 OCTOBRE 2013

                                          en Haute -Balagne

Costa confrérie les mystères glorieux.jpg

(Costa, Confrérie: le Rosaire du "Maître de Feliceto", détail)

 

Accueil à COSTA, à 9 heures sur la place de l’église, et découverte de San Salvadore (orgue anonyme début XIX° s.), puis de SPELONCATO ( collégiale Santa Maria Assunta, orgue Crudeli 1810), de CATERI (église Santa Maria, orgue Domini 1902),  d’AREGNO (église romane A Trinità) enfin de Corbara (orgue  Saladini début XIX°/ Agati Tronci 1890 de la Collégiale a Nunziata …)

 

l'orgue de profil.jpg

Speloncato, l'orgue Crudeli 1810 sur sa belle tribune Saladini

 

Spe décor au-dessus du clavier.jpg

(Speloncato, décor Grafini de l'orgue Crudeli, détail)

signature Grafini.jpg

( la signature du mystérieux Grunwaldo Grafini - 1821)

A propos de Grunwaldo Grafini, voir la note sur cet artiste mystérieux, dont on ne connait que deux oeuvres, toutes deux importantes et en Balagne: le décor de la tribune et du buffet de l'orgue de Speluncatu, et celui de la "Salla Regina " du Palazzu de Monticellu:

grunwaldo grafini : ELIZABETH PARDON

elizabethpardon.hautetfort.com/tag/grunwaldo+grafini



26/08/2013

Une terre pour quoi faire? un film de Laurent Billard

 
 
Je transmets bien volontiers cette annonce du film de notre ami Laurent Billard:
 
 
Les films du tourbillon sont heureux de vous informer de la diffusion sur France 3 du documentaire 
"UNE TERRE POUR QUOI FAIRE?" de Laurent Billard
le vendredi 30 août 2013 à 00H05 

 

 

La terre de Balagne… si convoitée ! Pourra- t -elle rester ou redevenir agricole, grenier de la Corse ?

Là où violence et défaitisme alternent, des femmes et

des hommes tentent de s'organiser : ils ont créé des

associations foncières, une à Pigna et une à Lama.

Et c'est à ce travail que s'intéresse ce documentaire.

UNE TERRE

POUR QUOI FAIRE ?

De Laurent BILLARD

Une coproduction


Diffusion sur Via Stella et France 3 Nationale : avril 2013

et avec la participation


 

 

Images : NEDJMA BERDER

Montage : EMMANUEL BESNARD

Musique originale : CELIA PICCIOCCHI ET JACKY LEMEN

Avec par ordre d'apparition:

Jean Louis Guidoni, berger

Bernard Villanova, viticulteur

Pierre Acquaviva, viticulteur

Jean Sicurani, archéologue

Julie Gouin, agricultrice

Gilberte Casabianca, présidente de « AFA Orte di qui »

Josée Martelli, Maire de Pigna

Tony Ceccaldi, président de l'AFA de Lama

Jean françois Sammarcelli, « A muntagnera »

Jerôme Casalonga, « casa musicale »

Abigail Caudron, « Una lenza di annacqua »

Manette Taberlet, « Una lenza di annacqua »

Jean Louis Luciani, président de l'ODARC

Jacques Linale, maire de Pieve

Simon Baccelli, maire de lama




 

Paradoxe ! En Corse ou la culture s’est

construite sur les liens avec la terre, il est de

plus en plus difficile de s’installer comme

éleveur ou comme agriculteur.

Le tourisme et la spéculation foncière règnent

en maître, les parcelles sont limitées et les

surfaces ne sont pas extensibles.

Est-il possible d’inverser la tendance ?

Existe-t-il des alternatives viables ?

Comment maintenir le lien entre les Corses et leur terre autrement qu’à travers des souvenirs et des regrets ?

C’est ce que je vais tenter de raconter dans ce film, à travers les expériences de deux associations foncières en Balagne, une à Pigna et l’autre à Lama. C’est aussi le lien irrationnel qui lie une population à sa terre

que je vais explorer en posant la même question à tous : aimer, protéger sa terre oui, mais une terre pour quoi faire ?

 

 

DEBUT DU COMMENTAIRE :

L’attachement à la terre, je le découvre à 25 ans lorsque je pars m’installer

en 1980 dans les marais salants de Noirmoutier. Moi, l’urbain, le parigot,

sans attache précise, je découvre là ce lien qui vous unit à elle. Je

découvre aussi qu'une activité qu'on jugeait perdue peut être sauvée.

20 ans plus tard je m’installe sur une autre île, en corse, en Balagne,

l'ancien jardin de la Corse. J' y rencontre les mêmes interrogations et les

mêmes pressions liées à l'insularité et au tourisme :

L'attraction du grand nombre amène au déclassement de zones agricoles

pour la construction principalement de résidences secondaires d'où une vie

à double vitesse; il devient de plus en plus difficile de se loger à l'année et

de trouver des terres pour les cultiver.

Il faut savoir qu'ici en 40 ans, les ¾ des exploitations agricoles ont fermé,

les deux tiers des terres agricoles ont été abandonnés et la pression pour

les transformer en zone constructible est énorme. Un phénomène bien

connu direz-vous, mais ici avec des enjeux financiers de plus en plus

importants et une violence en lien direct.

Répercuté en boucle cette violence a occulté tout autre message en

provenance de la Corse. C'est pour ces raisons que j'ai souhaité montrer

des solutions d'avenir pour cette terre portées par des femmes et des

hommes dont on ne parle jamais.


TEMOIGNAGE

BALAGNE JARDIN DE LA CORSE

"Quand on regardait vers la gauche, dans la direction du village de

Cassano et en contrebas de Zilia, toute la vallée était blanche. Blanche

des fleurs des amandiers qui fleurissaient tous en même temps. Il y en

avait des milliers ! Droit devant, la vallée qui nous sépare de

Montemaggioro était plantée de nombreux cerisiers. Enfants, nous

allions ramasser quantité de cerises avec la maîtresse d’école. Dans

cette partie, il y avait aussi plein de vignes. Nous connaissions les

différents cépages et nous allions manger les raisins "à la maraude",

en choisissant les meilleurs, comme le muscat. Certains ne trouvaient

jamais de raisins sur leurs vignes et se demandaient où ils

disparaissaient ! Vers la droite, en remontant vers la chapelle St

Rainier, c’était les pêchers et les abricotiers qui dominaient. Plus haut,

sur les terrasses retenues par les murs de soutènement, nous

labourions à la charrue de bois pour planter le blé. Je suis l’un des

derniers à avoir cultivé les céréales tout là-haut, jusqu’à la limite où la

montagne devient rocher ! Quand on mangeait un bout de pain, il avait

fallu un an et demi pour le faire, depuis le semis du blé, sa pousse, sa

récolte, son battage sur les aires tout autour de Lunghignano, puis la

fabrication de la farine.

Ici il y avait des milliers d’oliviers. Des milliers… Ceux qui n’avaient pas

de terrain ramassaient les olives de bon matin le long des chemins et

ça leur suffisait pour faire leur d’huile pour l’année. Quand on montait

derrière Lunghignano, vers le col qui mène au village de Muro, on

voyait la plaine de Muro qui descend jusqu’à la mer. Il y avait

tellement d’oliviers que, quand le vent faisait ondoyer leurs feuilles

grises, ça faisait comme des vagues qui remontaient lentement et on

ne distinguait plus la limite entre la mer et cette marée d’oliviers…

A l’époque il devait y avoir en Corse, je ne sais pas, 600 000

moutons ? Dans notre vallée de Montegrosso, les troupeaux étaient

nombreux et denses. Ils transhumaient, les bergers remontant jusque

dans le Niolu pour l’été. En saison de traite, qu’il pleuve, qu’il neige ou

qu’il vente, nous allions porter le lait à dos-d’âne à Montemaggioro où

se trouvait la laiterie. On y faisait le roquefort. A Lunghignano, presque

tous les familles avaient une ou deux chèvres. Elles étaient libres

d’aller à leur guise. Le matin elles sortaient des maisons et montaient

lentement le long des chemins. Elles n’abîmaient pas les cultures parce

qu’elles préféraient manger les ronces et les branchages, elles

débroussaillaient. Le soir venu, elles redescendaient en petits groupes

et chacune rentrait "chez elle" où on la trayait pour la consommation

de lait dans les familles.

Partout dans Lunghignano il avait quantité d’anneaux métalliques

scellés dans les murs, qui servaient à attacher les mules et les mulets.

Il y en avait toujours une petite dizaine dans le village, attachés ça et

là dans les ruelles. Mon père était "maquignon" (vendeur de chevaux).

Je me souviens que nous allions à la grande foire aux bestiaux en

passant par les cols. Nous mettions deux jours à cheval à travers la

montagne pour atteindre notre but. Il y avait très peu de voitures dans

notre région. En contrepartie, le service des cars était efficace. Nous

pouvions faire l’aller-retour Lunghignano-Bastia dans la journée en car,

ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

Rien ne se perdait. Tous les terrains étaient entretenus. Nous

ramassions les châtaignes et aussi les glands pour nourrir les cochons

l’hiver. Et au printemps les "herbes" le long des chemins pour cuisiner.

Il y avait des poulaillers dans les jardins. La nourriture abondait. Dans

toutes les maisons du village, les celliers, les greniers regorgeaient de

victuailles. Il avait une grande quantité d’animaux dans la vallée de

Montegrosso, bien plus que maintenant, et ils mangeaient à leur faim.

Jamais on ne voyait de vaches malingres, comme on en voit beaucoup

aujourd’hui le long des routes corses. Il avait tellement de monde au

village que le soir, quand les adultes et les vieux s’asseyaient sur les

murets près de la fontaine, c’était difficile de trouver une place. C’était

aussi difficile de trouver une place libre pour s’asseoir sur les murets et

les petits ponts qui enjambaient les ruisseaux. Après, on allait vers le

restaurant du village (maisonnette aujourd’hui louée par Ricardo et sa

famille). Nous dansions sur la terrasse tous les samedi soir, l’ambiance

était joyeuse !

La maison qui est actuellement le "bar" de Jean-Donna était le fumoir

où l’on faisait nos charcuteries. Lorsque le temps était mauvais, nous

nous réunissions là pour converser dans la fumée, c’était marrant.

La Balagne était vraiment "le jardin de la Corse". Le travail était dur

physiquement mais nous avions la belle vie. Dans nos poches

d’enfants, il y avait toujours des amandes, des noisettes, des jujubes,

des figues ou des raisins secs.

Par la suite il y a eu le feu. Parfois bouté par des bergers inconscients

qui l’utilisaient pour débroussailler à bon compte ou carrément par des

pyromanes. Beaucoup de fruitiers ont été détruits. Et puis les jeunes

générations sont parties. Il y avait de moins en moins de gens. Et

l’arrivée de la télévision, qui garde chacun chez soi. Les voitures ont

transformé les places de village en parkings. Mais là, aujourd’hui, je

compte au moins vingt-cinq enfants dans notre village ! Une quinzaine

y vivent toute l’année. Les tout premiers sont "revenus" à Lunghignano

il y seulement cinq ans… Cet été, on entend leurs petites voix crier,

pleurer et rire un peu partout dans les ruelles. Quel plaisir ça me fait !"

Orso, le 27 juillet 2011,

Lunghignano (Montegrosso), Haute-Corse.


L’ASSOCIATION FONCIERE

Une association foncière autorisée est un groupement de fonds, géré

par les propriétaires associés, pour assurer les interventions

nécessaires à leur entretien et à leur mise en valeur. L’association peut

louer des terrains constitués de parcelles regroupées pour constituer

des ensembles cohérents du point de vue de leur entretien et de leur

exploitation. Elle peut éventuellement réaliser elle-même des travaux,

et exploiter certaines ressources, ou en concéder le droit d’exploitation

à d’autres, moyennant rétribution. Elle équilibrera ses dépenses par les

recettes tirées de ses locations, mais elle pourra aussi compter sur des

aides publiques et aussi sur des prêts à taux bonifié.

Le bon usage de ces différentes possibilités de recettes permet à la

quasi-totalité des associations foncières autorisées de fonctionner sans

demander de contributions aux propriétaires, mais au contraire

d’entretenir leur patrimoine et, dès que possible, d’assurer et

redistribuer un revenu tiré de la mise en valeur de leur terre.

En plus, de la possibilité de remettre en valeur des terres abandonnées

que l’extrême dispersion des propriétés interdit de gérer, et de la

garantie de transparence liée au caractère public de l’établissement

créé. Enfin, en plus des avantages apportés aux propriétaires en

matière de gestion de leur bien, et de financements, l’association

foncière autorisée permet surtout de débloquer des situations

inextricables et de contribuer à une dynamique de développement local

et de protection et mise en valeur de l’environnement et du patrimoine

par les habitants du territoire eux-mêmes.


 

 

http://elizabethpardon.hautetfort.com/files/UNE%20TERRE%2...

16/07/2013

Nouvelles fouilles sur le site préhistorique balanin de A Mutola

Visite à la Mutola, site préhistorique de Balagne,

sur le territoire de Ville di Paraso

avec Hélène et Colette



IMG_8707 copy.jpg

l'éperon abrupt de A Mutola,
dans les brumes d'une fin d'automne l'année dernière...

a Mutola.jpg

et hier, dans la lumière crue de juillet ...

 

Voici la description qu'n fait Sylvain Mazet, dans sa thèse de doctorat en archéologie préhistorique (2006, Université de Corse)

" LE SITE :

Morphologie de terrain occupée : éperon

Position sur crête : ressaut

Position dans l’ensemble géographique : centrale

Figure 41 : Vue sur le gisement de A Mutola (I A 05)

Description : 

« Ce site se détache très nettement dans le paysage (piton rocheux caractéristique, de 261 mètres d’altitude). Le sommet est constitué de gros blocs de granite.[…] Le versant nord-ouest est assez pentu, sans vastes  terrasses aménageables ; on y distingue les restes d’anciens paillers d’époque récente, vestiges d’un temps où le site était encore cultivé. Le versant sud-ouest est difficile d’accès car très pentu et rocailleux. La végétation de maquis très dense empêche tout passage ; seul le sommet apparaît car il est formé de roches dénudées. Les versants nord-est, sud-est et est sont faciles d’accès et nous permettent l’étude des occupations humaines successives. » (GOEDERT S., p 477, in WEISS M.C. (dir.), 1988).

Géologie du substratum : Monzogranite porphyroïde (gros grain)

Géologie de l’enceinte : Monzogranite porphyroïde (gros grain)

Hydrologie : Neuf sources et fontaines se trouvent dans un rayon d’un kilomètre.

Ensemble géographique : 

La Mutola est située dans la plaine du Reginu, en position centrale, puisque le site est positionné entre le Reginu et son affluent principal le ruisseau de San Clemente. De plus, la colline constitue le dernier contrefort d’une ligne de crête secondaire à celle séparant la vallée du Reginu du Giussani. Le site se trouve donc sur une voie de passage provenant de la Bocca di Battaglia. La colline sise au pied du village de Ville di parasu est constituée de plusieurs éminences : Pietra Maggiore, Capu Ritondu et la Mutola.

Description du matériel : 

Le site étant connu depuis longtemps, un matériel important a été trouvé : pointes de flèche à crans et pédoncules en rhyolite, lamelles en obsidienne, lames en silex, de nombreuses meules sur blocs, des céramiques décorées de triangles incisés à champ pointillé, de cannelures, d'impressions poinçonnées, de cordons horizontaux, de bords perforés et des fonds plats  ainsi qu' une céramique polie, lustrée et bien cuite. 

Structure du site : 

Néant 

Chronologie :

« Le matériel céramique et lithique issu du sondage [effectué par S. Goedert], atteste bien une occupation néolithique à la Mutola.[…] On pense donc avoir ici un premier peuplement au Néolithique récent qui procéderait du courant d’occupation de nouveaux sites dominant une plaine. Ce site peut avoir été fréquenté dès la fin du quatrième millénaire, puis pendant le troisième millénaire. » (GOEDERT S., p 485 et 488, in WEISS M.C. (dir.), 1988).

 

A retrouver sur le site:

http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/13/31/85/PDF/thes_mazet_vol1_2.pdf

 

L'archéologue Sophie Goedert y avait mené une fouille fructueuse en 1988, aujourd'hui c'est au tour de Jean Graziani d'y sonder un espace limité pour tenter de faire parler cet éperon rocheux planté dans la plaine du Reginu: une histoire richissime d'occupation humaine depuis le néolithique ...

Quelques images de notre escapade d'hier.

par où on passe -.jpg

Voyons, par où va-t-on passer? Et où va-t-on retrouver nos archéologues? Pas de sentier visible.

L'éperon est couronné d'abris sous-roche et de terrasses,

Mutola exploration abri.jpg

comme ici: Colette en pleine exploration

autre terrasse.jpg

ou cette autre terrasse: partout, sur les pentes de la Mutola et sur ces terrasses difficiles d'accès, d'innombrables tessons attestent la vie quotidienne des hommes de la pré et protohistoire ...voire de l'antiquité et du Moyen-Âge.

 

Jean Graziani a choisi de fouiller sur l'une de ces terrasses,

Abri au-dessus de la fouille Graziani.jpg

surplombée par un abri sous-roche

Pause café.jpg

l'équipe fait une pause café, offerte par l'envahisseur : de quoi témoigner de la continuité de l'occupation humaine ...

Jean.jpg

Jean peut déjà retracer quelques bribes :

Mutola fouille Graziani avec Marine.jpg

car, entre autres, apparait ce qui semble être l'emplacement d'un poteau et dont il faudra analyser la présence ...

en montant.jpg

Nous décidons de crapahuter vers le sommet: pas si facile que ça!

vers le sommet.jpg

 Notre curiosité caprine nous tient debout malgré ronces, épineux, rochers abrupts: toujours plus haut, et pourtant cela parait si près!

Mutola sommet.jpg

enfin nous y voilà!  Somptueux!

Je me souviens d'y avoir fait la sieste il y a plus de quarante ans en plein hiver: on entendait monter les bruits paisibles de la plaine, cloches des brebis, aboiements des chiens, cris des milans. C'est toujours la paix, aujourd'hui, juste un peu trop chaud pour une sieste.

Là-bas, au nord, au fond de la plaine, Lozari et la mer.

vers le nord.jpg

ôté ouest.jpg

Plus à l'ouest, le barrage de Colole, Santa Reparata, Monticello ...

côté sud.jpg

versant sud, vers Ville di Paraso, Speluncatu, une pente plus douce à gagner. L'orage, comme chaque jour ces temps-ci, commence à se former sur la montagne.

papillonj flambé.jpg

merveille! un grand papillon flambé se pose tout près de nous ...

reste de meule.jpg

Au passage, un morceau de meule cassée: a Mutola avait décidément une vocation agricole bien affirmée.

Sous la Mutola.jpg

La nature a repris ses droits, le feu est passé, repassé, mais A Mutola continue de témoigner: au travail, Jean et bon courage!

 

 

 

 

30/06/2013

En Balagne , avec la Montagne des Orgues

 

Association Saladini de Speloncato 


« LA MONTAGNE DES ORGUES »

Mercredi 3 Juillet 2013, une journée en Balagne

 

orgue de Muro blog copie.jpg

(l'orgue historique Pagnini/Agati-Tronci de Muro)

 

Une journée initiatique et conviviale pour rencontrer la Corse autrement, vous immerger dans ses paysages et ses communautés villageoises, découvrir son riche patrimoine religieux, son histoire, ses traditions rurales : des clefs pour vous ouvrir les églises, vous faire comprendre leur sens caché et vous faire entendre leurs orgues historiques que l’on vous joue pendant le parcours …

Rendez-vous à 9 h à Costa, place de l’église, puis Feliceto, Muro, Cateri, Aregno …

 


Renseignements et réservations :

06 17 94 70 72 / 04 95 61 34 85

 

Aregno personnage habillé blog.jpg

(Aregno, église de la Trinité)

 

 

02/06/2013

Jeudi 6 Juin, la Montagne des Orgues

 

 

                             

avec l’Association Saladini de Speloncato

à la découverte du patrimoine :

 

« LA MONTAGNE DES  ORGUES »

 

Des parcours initiatiques et festifs pour rencontrer la Corse autrement, vous immerger dans ses paysages et ses communautés, découvrir son  patrimoine, son histoire, ses traditions rurales : des clefs pour vous ouvrir les églises, vous faire comprendre leur sens caché et entendre leurs orgues historiques que l’on vous joue…

 

Palasca stucs choeur blog.jpg


JEUDI 6 JUIN

une journée en Haute Balagne et Ghjunsani

 

Accueil à Palasca à 9h sur la place de l’église, puis visite de Vallica, Olmi Cappella, Pioggiola, et enfin de Speloncato …    

 

La journée, commencera avec la visite de la belle église baroque de Palasca, puis nous monterons rejoindre Vallica dans la vallée haute de la piève du Ghjunsani, sous le tutélaire Monte Padre (2390 m), Olmi Cappella- l’ église piévane de cette région et son petit orgue anonyme début 19° siècle, Piuggiula, et enfin retrouverons la Balagne à Speluncatu, avec sa Collégiale Santa Maria Assunta – la première des quatre collégiales de Corse – et l’un des instruments les plus attachants de l’île (Crudeli 1810).

Renseignements et réservations au :

04 95 61 34 85/ 06 17 94 70 72

E mail : elizabethpardon@orange.fr

 http//:elizabethpardon.hautetfort.com

www.lamontagnedesorgues.com

 

Ces parcours de découverte du patrimoine sont encouragés par la Collectivité Territoriale de Corse et recommandés par les guides : Bleu,  Routard, Géo, Michelin, Arthaud, Petit Futé … et reposent sur une démarche de bénévolat : les fonds récoltés lors de ces journées contribuent à la restauration et à la valorisation du patrimoine.