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03/04/2014

Organistes, rendons à César ...et aux Papes Pie XII et François ...

Le Pape François s'adresse aux organistes, suite:

 voici le commentaire envoyé par Léon Kerremans à la suite de la note  précédente

 

Résultats de recherche

"Très beau texte en effet, et ô combien d'actualité. Mais ne faut-il pas rendre à César ce qui est à César? Comme l'a fait remarquer notre ami Xavier Deprez, ce texte date de ... 1958! Et il est du pape Pie XII. Voir le lien suivant:
<http://liturgiaetmusica.blogspot.it/2014/01/il-papa-agli-... .

Guy Bovet n'aurait-il pas vu la signature de l'article pour attribuer ce texte au Pape François? Il est clair que l'impact d'un tel texte émanant du pape actuel serait bien différent. En complément d'information, voici le contenu du Canon 231 auquel le Pape fait allusion: "Can. 231 - § 1. Les laïcs, qui sont affectés de manière permanente ou temporaire à un service spécial de l'Église, sont tenus par l'obligation d'acquérir la formation appropriée et requise pour remplir convenablement leur charge, et d'accomplir celle-ci avec conscience, soin et diligence. § 2. Tout en observant les dispositions du can. 230, § 1, ils ont le droit à une honnête rémunération selon leur condition et qui leur permette de pourvoir décemment à leurs besoins et à ceux de leur famille, en respectant aussi les dispositions du droit civil; de même, ils ont droit à ce que leur soient dûment assurées prévoyance, sécurité sociale et assistance médicale." Mais de là à ce que les fabriques d'église et les échevins du culte en tiennent compte... Bonne soirée, Léon Kerremans"

 

Par ailleurs, je vous invite à lire ces notes  qui résument bien la situation actuelle :

- celle d'Olivier Geoffroy

 

Organistes français et Vatican II - Musica et Memoria

www.musimem.com/vatican_II.htm
 

 

et cet article de la revue Kephas:

 

Kephas - La musique sacrée de saint Pie X à nos jours

www.revue-kephas.org/03/4/Quessard37-43.html
 

Une réflexion sur la situation particulière et paradoxale de la Corse religieuse viendra en son temps. La Corse, riche de ses nombreux orgues historiques (dans le nord de l'île essentiellement) connait parallèlement dans certaines régions ( en Balagne en particulier )  un grand renouveau du chant liturgique traditionnel le plus souvent exprimé à trois voix par les chantres issus des confréries villageoises, et dans le même temps un appauvrissement, pour ne pas dire parfois la disparition, de la participation chantée de l'assemblée des fidèles.
 
 
Sur ce terrain, l'organiste liturgique (une espèce rare, aujourd'hui. menacée de disparition)  et le plus souvent solitaire sur sa modeste tribune, cherche parfois une place cohérente dans ce précaire équilibre d'une assemblée fragilisée.
 
Assemblée et/ou  public ?
 
 
Dans son commentaire sur le texte du Pape François, Jean-Pierre Bernaert évoque un autre problème :
 
 "Très belle preuve de reconnaissance du Saint Père; toutefois j'aimerai que quelqu'un qui a autorité puisse me parler des musiques enregistrées, tel que les C D que l'on nous inflige de plus en plus, que se soit pour les enterrements , que pour les mariages.
Doit-on continuer à subir cette musique en boite qui dans les Eglises est plutôt une forme d'agressivité.
Ou alors est-ce que ce genre devient normal, et qu'il faut laisser faire.

Merci d'une réponse

Bien musicalement

Jean Pierre "
 
"Cette musique en boîte" ( je visualise l'ouvre-boîte et les raviolis) comme vous le dites bien cher Jean-Pierre, n'est que le reflet de notre faiblesse, de notre satiété ... et de la pollution par le gavage facile et continu des médias qui tend  à transformer insidieusement chaque individu en consommateur et non en acteur de sa vie.
La question ne se pose pas de la même façon dans les pays les plus pauvres: l'expression de la foi y trouve, par nécessité vitale, vigueur et enthousiasme.