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01/04/2014

Le Pape François parle aux organistes

Transmise par Jean-Marc Cicchero,

notre ami facteur d'orgue,

cette réflexion du Pape François

sur le rôle des organistes :

traduite et diffusée par Guy Bovet dans la Tribune de l'Orgue

( 66/1 - 20014)

 

 

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Merci, Jean-Marc!

Commentaires

Merveilleux hommage à tout nos ami(e)s organistes d'Eglise et belle définition du rôle qu'il doit tenir qualité technique et de choix des œuvres interprétées et grande piété car l'organiste est effectivement le passeur de l'âme et de l'esprit des assistants et même des célébrants vers l'haut de la et jusqu'au siège de Dieu le Père. Je trouve cette parole aux organistes très appaisante, pleine de bon sens et de considération bien méritée. C'est un bel encouragement pour notre communaute et pou la sainte eglis

Écrit par : Ducouret | 01/04/2014

Très beau texte en effet, et ô combien d'actualité.
Mais ne faut-il pas rendre à César ce qui est à César?
Comme l'a fait remarquer notre ami Xavier Deprez, ce texte date de ... 1958! Et il est du pape Pie XII. Voir le lien suivant: .
Guy Bovet n'aurait-il pas vu la signature de l'article pour attribuer ce texte au Pape François?
Il est clair que l'impact d'un tel texte émanant du pape actuel serait bien différent.

En complément d'information, voici le contenu du Canon 231 auquel le Pape fait allusion:

"Can. 231 - § 1. Les laïcs, qui sont affectés de manière permanente ou temporaire à un service spécial de l'Église, sont tenus par l'obligation d'acquérir la formation appropriée et requise pour remplir convenablement leur charge, et d'accomplir celle-ci avec conscience, soin et diligence.

§ 2. Tout en observant les dispositions du can. 230, § 1, ils ont le droit à une honnête rémunération selon leur condition et qui leur permette de pourvoir décemment à leurs besoins et à ceux de leur famille, en respectant aussi les dispositions du droit civil; de même, ils ont droit à ce que leur soient dûment assurées prévoyance, sécurité sociale et assistance médicale."

Mais de là à ce que les fabriques d'église et les échevins du culte en tiennent compte...

Bonne soirée,

Léon Kerremans

Écrit par : Léon KERREMANS | 02/04/2014

Très belle preuve de reconnaissance du Saint Père; toutefois j'aimerai que quelqu'un qui a autorité puisse me parler des musiques enregistrées, tel que les C D que l'on nous inflige de plus en plus, que se soit pour les enterrements , que pour les mariages.
Doit-on continuer à subir cette musique en boite qui dans les Eglises est plutôt une forme d'agressivité.
Ou alors est-ce que ce genre devient normal, et qu'il faut laisser faire.

Merci d'une réponse

Bien musicalement

Jean Pierre

Écrit par : BERNAERT jean pierre | 03/04/2014

Qu'il soit de Pie XII ou un canular de 1er avril, ce texte est en effet d'une bonne tenue et plutôt satisfaisant pour les organistes sincèrement croyants. Mais il ressortit aussi de cet art du verbe creux dont les vaticanistes se sont fait une spécialité et qui n'emporte l'adhésion que de ceux qui sont déjà convaincus. Tous ces distinguos entre la musique suave qui ennoblit les âmes et les improvisations "farcies de dissonances" de qui n'est pas passé par les Instituts Pontificaux font sourire quand on sait que ni Louis Marchand ni Marcel Dupré n'étaient étouffés par la Foi tandis que le Père Gélinot - du moins je l'espère - la possédait de façon immanente. Des textes édifiants, de belles paroles, cela n'a jamais manqué ; mais des curés qui respectent leur organiste et ne les laissent pas désarmés aux prises avec des "animatrices" qui semblent plutôt diriger des avions sur un tarmac que faire chanter une "foule" étique qui baisse d'un demi-ton à chacun des interminables couplets, cela n'existe plus. Lassés de devoir accompagner ces cantiques imbéciles qui n'ont pour objet que de les empêcher de jouer une pièce qui, musicalement, tienne debout, les organistes bientôt refuseront de se déranger, surtout l'hiver où ils attrapent la crève et ont les mains gelées pour pas un rond, ni même un merci. Ils s'exerceront chez eux sur leur biniou électronique et laisseront ces dames de la paroisse faire joujou avec les effets Larsen de la belle sono achetée par leur curé. Et quand il n'y aura plus personne à la messe, car plus de curés, les municipalités récupéreront en "sauvegarde du patrimoine" l'église et son orgue et paieront des leçons de musique aux plus doués des enfants de leurs concitoyens pour que plus tard ils essaient de doper le tourisme pour maintenir l'activité des commerces du centre-ville. J'attends avec confiance. Et ce jour-là, il n'y aura plus de Pape pour nous faire la leçon. Hélas, les facteurs d'orgues, eux aussi, auront mis la clef sous la porte.

Écrit par : dominique chailley | 04/04/2014

Merci, cher Dominique, de ce commentaire désabusé. Je laisse bien volontiers aux spécialistes de la chose le soin de démêler "le frais du veau" dans cette publication. Mon souci, basique, consiste à me battre avec toutes les modestes armes à ma disposition pour que vivent ces orgues que nous aimons et pour que leur ruine nouvelle n'intervienne pas trop vite après leur restauration ... Et comme il s'agit aussi (et surtout) de relations humaines, le propos n'est pas simple. Les batailles d'ego ne sont jamais loin, et l'on cherche parfois difficilement le bien commun sur ce terrain ... Mieux vaut ne pas trop s'interroger, et continuer le petit bout de chemin sur lequel la destinée - la rose aux boué -, nous a placés pour le meilleur et pour le pire! Bien amicalement vôtre, Elizabeth

Écrit par : Elizabeth Pardon | 05/04/2014

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