03/11/2018
le Carnaval de Castiglione, évocation
A l'attention des amis du Festival d'automne de la ruralité, je rediffuse cette note ancienne:
le Carnaval à Castiglione,
(pieve de Ghjuvellina)
"a Caccia amorosa"
"la chasse amoureuse"
Avec les enregistrements faits par l'ami ethnomusicologue Bernardu Pazzoni, des airs de Castiglione, et qui étaient joués au violon lors du carnaval:
www.youtube.com/watch?v=1Q-iGJt5T5E
www.youtube.com/watch?v=DhSxgRInhFI
http://www.dailymotion.com/video/xpj2lx_scurtiscella-di-castiglioni-village-corse-b-pazzoni-violon_music#.UekNTDxOKM8
(photo de C. Goergen)
le village de Castiglione sous ses impressionnantes Aiguilles de Rundinaia et le sommet de a Cima a i Mori (2180 m), construit à flanc de montagne au-dessus du vide: sous le village, des grottes, dont "a rotta di a sabara" dont on on raconte volontiers qu'elle traverse tout le massif - et qui est le paradis des chauves-souris endémiques et des spéléologues aventureux ...
( avec a scuttiscia di Piedigrisgiu et le violon de Bernardu Pazzoni: http://www.youtube.com/watch?v=C4dCN2IASH8
Le Carnaval de Castiglione s'est arrêté avant la seconde guerre. J'ai eu plus d'une fois l'occasion d'en parler avec Monsieur J.B. Cristini, le dernier protagoniste qui y avait participé, jeune garçon - et qui depuis, nous a quittés - il y a tout juste un an, à l'âge vénérable de 94 ans. Les anciens du village -aujourd'hui disparus, m'ont toujours dit que c'était un évènement qu'on attendait avec impatience chaque année: du dimanche au Mardi-Gras, trois jours d'un vrai carnaval libérateur, exutoire où se vidaient dans la fête et les danses les tensions quotidiennes des uns et des autres, et d'où l'on ressortait avec quelques bleus et quelques bosses mais gonflé d'énergie pour affronter dès le Mercredi des Cendres l'entrée dans le Carême.
Le Carnaval de Castiglione a été décrit en 1975 par Paulu Maestracci, l'ancien instituteur et violoneux de ce village et publié dans le Bulletin de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de la Corse en 1981:
"BSSHNC N°674-675.
Courrier des lecteurs , p.137 à 142
SCÊNES VILLAGEOISES D'AUTREFOIS :
CARNAVAL À CASTIGLIONE
PAUL MAESTRACCI
Cette fête de toute la population du village, oubliée depuis une quarantaine d'années, n'a pas sa pareille dans toute la région. Elle est marquée par une très belle attraction qui tire son origine de l'époque lointaine et particulièrement tourmentée ou les Corses eurent à lutter contre les Arabes qui furent appelés chez nous, comme partout où ils essayèrent de s'installer, "les Maures" ( « I Mori », « I Turchi », « I Sarracini » N.D.L.D.).Nos aïeux de Castiglione, qui étaient doués, il faut le reconnaître d'une grande imagination, pensèrent à ces Maures contre lesquels leurs ancêtres avaient si vaillamment combattu pour s'offrir le jour du Mardi Gras un magnifique spectacle.
La fête commence le dimanche précédent, dès le matin. Toute une population s'affaire sur la place de l'église, on range des tables,
des bancs, des chaises on commence déjà à apporter quelques beignets et des bouteilles de vin du terroir. Dés que tout est en place, la jeunesse ouvre le bal. On danse au son du violon des polkas, des mazurkas, des scottish, des valses et l'on exécute aussi une sorte de marche rythmée appelée la "chasse amoureuse". ("a caccia amorosa")
Une police composée de trois guetteurs parcourt déjà les rues du village. Ces policiers sont enveloppés de peaux de bêtes ( I Pelliccioni), ils portent nouée autour de la taille une corde à laquelle pendent des guirlandes de clochettes, leur mission consiste à rechercher tout jeune homme qui aurait quitté la place ou tel autre qui pour n'importe quelle raison ne s'y serait pas encore rendu. Le rappel à l'ordre que le fautif reçoit de la part du guetteur est exemplaire ; ce dernier lui envoie violemment sur la tête, le dos ou le visage, un sac contenant une bonne quantité de cendre et qui fait partie de son équipement. La sanction ne s'arrête pas là ; il est traduit aussitôt après devant un tribunal composé de trois hommes d'âge avancé, et qui siège sur la place ; les trois juges
condamnent le délinquant à fournir au banquet deux ou trois bouteilles de vin.
Donc, le dimanche, bal toute la journée et, la nuit, les danseurs infatigables s'en donnent à cœur joie, sous la présidence de sa majesté Carnaval, espèce d'énorme épouvantail plein de paille tassée, les bras en croix, ayant pour visage un masque aux couleurs éclatantes et surmonté d'un immense chapeau. Ce bonhomme empaillé trône sur une pierre située au coin nord-est de la place que l'on appelle ici a petra di u rè.( on posait le bonhomme Carnaval sur le rocher et on chantait:
" Torna, torna, o Carnavà,
Chi in trionfu ti vulemu pirtà
Si a donna accusente
Durmeremu tutti inseme")
Le lundi, même ambiance, bal ininterrompu toute la journée ainsi que la nuit, de pleins paniers de beignets au fromage et des bouteilles de rosé garnissent maintenant les tables rangées dans les coins ou sur la petite esplanade surélevée que forme la pierre du roi. Les nombreux danseurs tournent à qui mieux mieux au son d'une musique purement corse ; ils s'arrêtent un instant, parfois, pour goûter les beignets ou se désaltérer.
Tous les danseurs garçons et filles sont présents ; cela prouve que le service des guetteurs est parfaitement assuré. Le son de leurs nombreuses clochettes ne cesse de faire un tintamarre monstre dans les rues du village, parfois un bruit sourd retentit; c'est celui d'un sac de cendre qui, ayant loupé sa cible, est allé s'écraser contre un mur. Les jeunes hommes, dès le dimanche, sont tenus de ceindre un de leurs bras d'un ruban très apparent ; ils sont considérés alors comme guerricelli on dirait en français guérilleros.
On sent qu'une chose qui sort de l'ordinaire se prépare, on commence à chuchoter : une telle sera la signora, autrement dit la reine de la fête, un tel le Maure noir, tel autre le Maure blanc, garçons et filles, après deux nuits sans sommeil, continuent leurs danses endiablées, mais attendent fébrilement la sensationnelle attraction que ces trois personnages vont présenter le lendemain.
Le mardi matin arrive : toute la population est en liesse jeunes et vieux ne pensent plus qu'au moment féerique au cours duquel se déroulera, l'après-midi, le scénario orchestré de main de maître.
Que va-t-il se passer? La signora est enfin désignée par un petit comité le choix se porte toujours sur une jeune fille qui sait bien courir. La voilà donc qui arrive sur la place à l'entoure de 14 h le visage radieux, toute de blanc vêtue avec un col bordé de dentelle ; un large ruban blanc ceint sa taille et des feuilles de lierre disposées en forme de cœur garnissent sa jupe. Elle commence tout de suite à exécuter quelques danses avec différents cavaliers.
Qui est cette signora ? Eh bien, c'est la reine du bal, de la fête, celle que tout le monde s'est donné pour souveraine en ce jour d'euphorie générale. Elle préside aux destinées d'une cour peu soucieuse du protocole mais ô combien sympathique! Elle est adulée par tous ; les guérilleros, en particulier, la couvent des yeux chacun brûle du désir de faire avec elle quelques pas de danse.
Mais en même temps que la signora arrivent sur la place le Maure blanc et le Maure noir et deux autres hommes bizarrement accoutrés. L'un est un chien , couvert de peaux de chèvres il a l'air très méchant et pousse des aboiements féroces quand un monsieur se permet de faire des avances à la reine.L'autre, c'est son maître ( u patrone). Il retient les exubérances de sa bête à l'aide d'une chaîne de fer qui s'attache au collier que l'homme chien porte à son cou.
Et les deux Maures? qui sont-ils? Que vont-ils faire? Le petit comité, qui a désigné la signora, le chien et son maître, choisit en même temps ces deux autres membres de la troupe qui en sont les personnages les plus importants et les plus hauts en couleurs. Ce choix s'avère particulièrement difficile car les deux jeunes hommes doivent avoir des corps d'athlètes et montrer de réelles dispositions pour la course à pieds, mais on a toujours trouvé dans notre village deux robustes gaillards pour jouer ces rôles.
La tenue des deux maures ressemble étrangement à celle de deux danseurs d'opéra, pantalons collants, vestons moulant la taille, l'un évidemment est tout habillé de blanc et l'autre, au contraire, tout en noir.Le maure blanc a saupoudré son visage de farine tandis que l'autre a noirci le sien de charbon. Chacun d'eux porte autour de la tête un ruban noir sur la nuque ; ce ruban est de la même couleur que le déguisement du personnage.
Chaque Maure tient dans sa main, en guise d'épée, une longue broche, l'un et l'autre marchent autour de la place en levant vers le ciel ces épées par des mouvements rythmés de leurs bras et on voit les deux tisonniers monter et descendre en cadence, parfois s'entre choquer, produisant alors un bruit sec qui fait tressaillir.Que viennent faire ces deux Maures le jour du Carnaval à Castiglione? Voilà la question! On suppose que ce divertissement doit être la mise en scène un récit imaginé de toutes pièces pour rappeler les faits et gestes des guerriers arabes lors de leurs incursions dans l'île, ou bien alors la parodie d'un fait authentique qui se serait passé au cours de cette même période de l'histoire de la Corse. Toujours est-il que ces deux Maures sont de passage à Castiglione à la fin du Mardi gras ; ils arrivent sur la place de l'église, on les accueille sans chaleur ; sans doute n'inspirent-ils pas trop de confiance toutefois ils ne sont pas éconduits, mais on peut remarquer que les guérilleros sont déjà sur pied de guerre
A un moment donné, le Maure noir commence à courtiser la signora qui est l'objet de l'adoration de tous et cette dernière se laisse prendre au jeu à tel point que, bientôt, elle quitte avec lui la place ; le Maure blanc leur emboîte le pas et tous trois descendent dans le bas du village pour emprunter le chemin du Pughjolu qui est celui qui desservait Castiglione avant la construction de la route carrossable.
(Vu du Poste des Maures ... Castiglione prêt pour l'attaque!)
Au bord de ce chemin et à l'endroit où il disparaît, derrière la colline qui fait face au village, se trouve une baraque en pierres sèches avec un toit de terre en forme de placette. Cette grange ou bergerie représente le "château" ou les Maures ont élu provisoirement domicile. La rustique bâtisse se voit très bien de la place de l'église. Avant donc de disparaître au tournant du chemin, les deux Maures invitent la signora à grimper sur cette terrasse (10 ou 12 m2) et là tous les trois exécutent une espèce de quadrille. On voit toujours les broches s'élever en l'air, s’entrecroiser et la Signora passer et repasser sous cet arc de fer. Peut-être cette démonstration est-elle de leur part une façon meilleure qu'une autre de souhaiter la bienvenue à leur hôtesse. A la voir danser de si bon cœur, on devine qu'elle est tout heureuse avec ses nouveaux compagnons. De la place, la foule qui n'a plus sa reine observe dans un morne silence ce spectacle pourtant ravissant. Cette danse campagnarde constitue le premier tableau de l'attraction.
Entre temps, le chien, son maître et un homme habillé en vieille femme corse, sans doute une confidente de la signora, se rendent sur la grande route, la suivent jusqu’au tournant du ruccidellu et de là gagnent une aire qui est à 4 ou 5 m en contrebas. Ils y rencontrent les deux Maures et la signora qui les attendent. la vieille femme a apporté un panier contenant des beignets et une ou deux bouteilles de vin. Les six membres de la troupe maintenant au complet prennent en ce lieu où l'on a battu tant de blé, sous un soleil complice de février leur repas champêtre.
Mais que se passe-t-il tout à coup? Voilà qu'en un clin d'œil, la place de l'église se transforme en camp retranché. Les guericelli ou guérilleros vont au lieu dit Cateragghiu et se postent le long d'un mur perpendiculaire à la grand-route. Qui attendent-ils? Eh bien les Maures! Ces derniers, non contents de leur conquête amoureuse ont projeté, durant leur pique-nique, de tenter un coup de main contre la place de l'église et s'en rendre maîtres afin d'emporter à la barbe de tous les courtisans de la reine, une bonne part des friandises qui s'y trouvent et qu'ils ont dû apprécier.Le clou de l'attraction va maintenant se dérouler. Le repas fini, les Maures montent sur la route, vont plus haut sur des terrains en pente, choisissent chacun un chemin différent pour mieux combiner leur attaque pour le moment on ne voit rien ; tout se passe derrière la colline qui fait face au village. Les deux chemins sont à peu près parallèles et séparés sur toute leur longueur par une distance d'environ 5 ou 6 m ; ils traversent des enclos et aboutissent au mur derrière lequel les guérilleros font le guet.
L'instant tant attendu est enfin arrivé! On voit se profiler sur la crête la silhouette des Maures. Ils courent à toutes jambes sur ces pistes encombrées de cistes et de pierres arrivent enfin au mur gardé, l'escaladent; les défenseurs essaient de les en empêcher ; un simulacre de combat a lieu ; les uns et les autres franchissent le mur dans les deux sens pas mal de fois. Soudain, une détonation déchire l'air ; personne n'est atteint mais cela indique que les Maures sont décidés à aller sur la place de l'église et puiser à pleines mains dans les paniers au savoureux contenu. Alors, comme on les sait très véloces,
c'est la course effrénée des guérilleros; vers le village. Le chien, son maître, la signora et la vieille femme suivent tant bien que mal cette folle équipée.
Cette scène, constituant la péripétie sportive, est celle que les enfants préfèrent.Les Maures arrivent parmi les premiers sur la place de l’église, cherchent les paniers de beignets et les bouteilles de vin que des mains prévoyantes ont entassés sur des tables occupant l'esplanade de la pierre du roi. Ces tables se trouvent derrière cinq ou six hommes alignés qui essaient de les dissimuler mais, surtout, de les défendre en tenant, à bout de bras, une poutre que, parfois, ils hissent bien haut. Si l'un des attaquants parvient à franchir cet ultime rempart, ils auront alors, tous les deux, partie gagnée.
Grâce à leur ruse et à leur agilité, les deux Maures arrivent toujours à s'agripper à la poutre, parfois même à s'y percher malgré les secousses qu'on lui imprime. Cette poutre sans cesse mouvante, manœuvrée par des bras vigoureux, semble tanguer sur des vagues et les deux gymnastes, se mettant respectivement à califourchon à chaque extrémité, en profitent pour faire une partie de
balançoire.
Mais ensuite l'un deux, du fait de la négligence simulée ou non d'un défenseur, réussit, en allongeant le bras et non sans efforts désespérés à chiper sur une table quelques morceaux de gâteaux.
C'est alors la grande bousculade; des glissades se produisent ; chacun se précipite sur l'auteur du larcin qui demeure insaisissable car la tradition veut que le geste qu'il vient d'accomplir symbolise, ce qui paraît à peine croyable, la victoire des Maures. Cette scène est très spectaculaire et très comique.
Peu après le calme se fait sur la place, les guérilleros retrouvent leurs cavalières et le bal va bientôt recommencer; mais les Maures n’en sont pas pour autant au bout de leurs peines.
Le violoneux se lève, fait le tour de la place en jouant des airs de circonstance, puis s'arrête dans un coin où la signora et ses partenaires vont nous offrir leur dernier numéro. Ils vont répéter le même quadrille que celui qu'ils ont dansé sur la terrasse de la maisonnette de campagne. Les deux Maures se placent assez près l'un de l'autre, tournent en sens inverse, marchent en cadence en levant haut les genoux. Les seuls sons qui sortent de leurs bouches sont des "brr! Brr! Brr!" répétés. Les épées sont encore dressées vers le ciel ; elles tournent elles aussi, vont, viennent, s'entrecroisent de temps en temps pour former de nouveau un arc de fer sous lequel la signora, souriante, aime tant à passer en balançant gracieusement ses bras et caressant du regard le spadassin couleur d'ébène.
(tableau de Paulu Maestracci illustrant la danse des deux Maures et de la Signora: Paulu Maestracci s'est représenté lui-même au violon jouant scottisch et contre-danses ...)
Mais voici qu'un coup de feu crépite, probablement tiré par un guérillero jaloux ; le Maure noir s'affale ; les spectateurs qui font cercle sont pétrifiés. Le Maure blanc toujours sur un pas de quadrille, le visage plein de tristesse, contourne le corps étendu tandis que la signora, visiblement consternée,s'approche du cadavre de son amant, s'incline et glisse entre ses lèvres un morceau de sucre. Aussitôt le "mort" revient à lui et le bal, qui avait cessé, reprend de plus belle, jusqu'au lendemain. Ce tableau tient lieu d'épilogue avec son instant dramatique.
Mais après la paix revient une paix, véritable cette fois, qui ne sera remise en cause que 12 mois après.
Bien des années ont passé sans que cette admirable attraction, comme on n'en voit pas beaucoup en Corse, vienne agrémenter les Mardis Gras à Castiglione.
Serons-nous longtemps encore privés d'un aussi merveilleux divertissement? Nul ne peut le dire.
Actuellement en tout cas, nous ne pouvons, au village, qu'évoquer avec une certaine mélancolie le souvenir de ces six personnages qui ont enchanté notre jeunesse.(Juin 1975) "
Ce beau témoignage - d'autant plus précieux qu'il émane du violoneux qui l'animait - nous parle d'un temps où il y avait encore au village de nombreuses forces vives (autour de 330 habitants en 1850, encore 200 h. vers 1925 pour chuter, après la guerre en 1946 à 86 h, et aujourd'hui à 34 h.), et où la fête paroxysmique du Carnaval prenait tout son sens dans cet environnement rude de la Ghjuvellina.Toutes les personnes interrogées disent avec une fierté légitime que ce carnaval attiraient de nombreuses personnes extérieures au village, "i furesteri", que l'on invitait fermement du reste à payer leur tribut à la fête sous forme de bouteilles de vin ...
Un Carnaval qui investit le territoire autour du village et requiert de solides qualités physiques, sans lesquelles on ne peut guère survivre dans ces montagnes escarpées, aujourd'hui prisées des sportifs. Carnaval "mauresque", ce qui ne nous surprend pas ici, sous a Cima a i Mori - avec une signora qui manifestement préfère son amoureux le Moru neru à tous les jeunes guerriccelli du village et "flirte" à leur nez et à leur barbe sans que la communauté y trouve à redire (le tître même de sa danse "a caccia amorosa", la chasse amoureuse est tout un programme )... seulement en ce Mardi-Gras! Il parait que le curé n'était pas trop d'accord, mais qu'il n'était plus le maître pendant trois jours. Carême viendrait bien assez tôt.
Paulu Maestracci ne mentionne pas dans son récit les préparatifs par tous du carnaval au moins un mois auparavant, des costumes faits de chiffons recyclés, vêtements trop usagés pour être encore rapetassés, des peaux de sangliers ou de chèvres (pour i Pellicioni, les sbires chargés de faire la police du carnaval à coups de sacs de cendre qu'ils portent à la taille), de sonnailles, de cornes ...
La signora était donc habillée d'une belle robe blanche ornée de lierre: cette "Hedera helix" n'est décidément pas une plante anodine. A la fois symbole d'immortalité, par la persistance de son feuillage vert, le lierre sert aussi de parure aux satyres et aux silènes, à Dionysos (avec les thyrses de son cortège, bâtons sacrés où s'enroulent feuilles de vigne et lierre) et évoque pour le moins la joie débordante de vivre. Et si l'on ajoute sa force vitale, qui lui permet de vivre enlaçant sans fin sa spirale (helix) au tronc des arbres morts, le lierre symbolise également une sorte de victoire de l'âme sur la mort. Oui, un choix fort, à Castiglione, entre deux mondes. Enfin, dans cette mascarade du carnaval la pure et blanche signora, jetant son dévolu sur u Moru neru, le Maure noir, semble vouloir s'acoquiner avec la face obscure de l'âme du village, la part du diable - ou, pour le moins, avec une force instinctive au détriment de la quête spirituelle qui reprendra ses droits, dès le lendemain, pendant le Carême.
On confectionnait donc u Rè (Carnaval), qui devait finir, comme il se doit après de nombreuses péripéties musclées, brûlé dans la nuit du Mardi-Gras. Monsieur Cristini disait aussi que dans la vitalité des danses qui duraient toute la nuit, nourries de délicieux gâteaux (e fritelle) et généreusement arrosées, de nouveaux couples se formaient pour le meilleur avenir de la population du village: l'arrêt du carnaval coïncide avec la chute démographique du village ...
Enfin comment ne pas évoquer, après ce Carnaval, l'entrée dans le Carême, temps de pénitence et de restrictions (ça, on connaissait bien à Castiglione!) qui va aboutir quarante jours plus tard à la Semaine Sainte? Monsieur Cristini, qui avait endossé le rôle de "u cane" durant le Carnaval, fut aussi l'un des derniers participants de la Passion qui était vécue au village (il se souvenait avoir fait l'ange) comme un véritable Mystère, joué par les villageois et déroulant dans la plus grande ferveur ses prières et ses chants devant le poignant décor peint du Sepolcru,
(anonyme, début XIX° siècle)
gardé par ses deux féroces gardes "mauresques"
le tout...
dans l'une des plus étonnantes petites églises que je connaisse, amoureusement entretenue et bichonnée par les dames du village ...
avec sa "tribune d'orgue" qui abrîte un vieil harmonium
et, entourée du Roi David et du petit saint Antoine de Padoue, notre bonne patronne de la musique, sainte Cécile, enturbannée comme une sultane mauresque ...
Enfin, je vous invite à découvrir l'excellent article d'Agnès Rogliano concernant le carnaval en Corse en recherchant le lien suivant:
revel.unice.fr/loxias/index.html?id=2697
et pour la découverte de cet extraordinaire massif granitique, visitez donc le site :
http://jerome.rattat.free.fr/Page_Cima_Mori/Page_Page_Cima_Mori.html )
10:56 Publié dans a caccia amorosa, Castiglione, moresca | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnaval, castiglione, carnaval de corse, mauresque, sepolcru de la semaine sainte, agnès rogliano, claude gordoen, bernardu pazzoni, paul maestracci, cima a i mori | Facebook |
27/10/2018
une conférence à Barretali le 2 novembre 2018 :"le Théâtre de la Passion en Corse"
VENDREDI 2 NOVEMBRE à BARRETTALI,
à 15H
Dans le cadre du Festival d'Automne de la Ruralité qui est déjà bien entamé, je propose une conférence illustrée d'un riche diaporama sur le thème de l'iconographie de la Semaine Sainte à travers en particulier l'univers caché des décors des "sepolcri" ( des reposoirs) de lCorse. Un monde populaire et attachant à découvrir ou redécouvrir:
L'occasion de découvrir la grande tenture de sepolcru de Barrettali,
(photo M.E. Nigaglioni)
peint par Filippo Malavesi en 1872, jamais exposée en situation:
L'occasion également d'entendre le répertoire chanté de la Semaine Sainte par les chantres qui seront présents.
https://www.corsenetinfos.corsica/Festival-d-automne-de-la-ruralite-un-voyage-culturel-sur-la-Via-San-Martinu_a36150.htmlil y a 1 jour ... Rendez-vous incontournable de l'automne, le Festival d'automne de la ruralité se tient du 17 octobre au 11 novembre, sur un territoire rural, ...
09:35 Publié dans festival d'automne de la ruramlité, semaine sainte en corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : barrettali | Facebook |
22/10/2018
tr: Invitation à l’événement : Conférence sur l'écologie dans les peuples du monde
> Message du 21/10/18 20:33
> De : "Facebook" <notification@facebookmail.com>
> A : "Elizabeth Pardon" <elizabethpardon@orange.fr>
> Copie à :
> Objet : Invitation à l’événement : Conférence sur l'écologie dans les peuples du monde
>
Gilles Vandernoot vous invite à l’évènement de Centre d'eco tourisme corse
Conférence sur l'écologie dans les peuples du monde
Mercredi 24 octobre 2018 à 18:00
Centre d'Ecotourisme à Cervioni
Participe
Intéressé(e)
Pas intéressé(e) Conférence de Martin Guignard - Association On the Green Road Béatrice Bonhomme et Pantaleon Alessandri figurent aussi parmi les invités. ![]()
![]()
Invitations en attente (3) Bloquer les invitations de Gilles ?
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18:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Le programme du Colloque international sur les fresques de Corse et de Méditerranée occidentale les 7, 8 et 9 Novembre 2018
A ne pas manquer prochainement:
un colloque international et foisonnant sur les fresques de Corse et de la Méditerranée occidentale,
les 7, 8 et 9 novembre prochains à Corti:
"Dans les locaux de l’Université de Corse, campus Mariani, Corti
Après plusieurs campagnes de restaurations, achevées ces dernières années ou en cours d’achèvement, le moment est venu de valoriser scientifiquement ce patrimoine encore méconnu. Ce colloque sera l’occasion de révéler au grand public les dernières découvertes et les informations inédites, issues de dépouillements d’archives et d’études de terrain. Il présentera les divers décors à fresques dans leur éclat retrouvé et les situera dans leur contexte historique et géographique.
De nombreux spécialistes extérieurs à l’île ont été spécialement invités : historiens de l’art, professeurs d’université, chercheurs. Ils présenteront les fresques d’Espagne, d’Italie, de Suisse et de France continentale. Ils seront ainsi amenés à s’exprimer sur les ressemblances et les différences des peintures de l’île par rapport aux décors de même type, conservés dans les pays du nord de la Méditerranée occidentale.
Cet événement est labellisé au titre de l’Année Européenne du Patrimoine Culturel 2018."
Un programme très alléchant qui replace le patrimoine des fresques de Corse dans son univers élargi à la Méditerranée occidentale net même au-delà.
A propos d'Omessa:
Une remarque cependant: je regrette de ne pas voir figurer jeudi 8 novembre lors de la rencontre à Omessa la restauratrice Ewa POLI à qui l'on doit cette découverte exceptionnelle en 2014 de la fresque de la Charité de Saint Martin et du Martyre de Saint Pierre dans l'église paroissiale Saint André d'Omessa. Une découverte si exceptionnelle à plus d'un titre, un événement rare comme il n'en arrive que très peu dans une vie de restaurateur, rare aussi par la qualité et l'importance de l'oeuvre dans le paysage insulaire. Une oeuvre énigmatique comme on les aime, qui repousse les frontières de l'imaginaire, chargée de poésie et de sens pour celui qui prend le temps de l'approcher, de la regarder, de l'interroger. Et pour Ewa Poli qui a eu l'immense bonheur de la faire resurgir après plusieurs siècles d'oubli, patiemment, avec amour, cela je n'en doute pas un instant, quelle émotion de dégager cette oeuvre qui n'avait jamais été touchée depuis sa création. Et qui, malgré ses manques, offre encore aujourd'hui une telle force de rencontre!
la Charité de Saint Martin, après restauration (photo de mars 2017)
si fragile, le jeune mendiant de Saint Martin, en 2015, avant restauration
et ses énigmatiques pattes d'oiseau d'enfant lépreux, évoquant la fonction première du Rione d'Omessa, établissement hospitalier avant de devenir église en 1460 .
... à retrouver sur la note :
http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2015/02/10/le-mystere-d-omessa-5556050.html
et, en dessous le martyre de Saint Pierre
Nous attendons avec impatience la communication de Monsieur Vincent Simonet qui attribue cet ensemble étonnant à Giovanni da Piamonte, qui fut l'assistant de Piero della Francesca à la Basilique San Francesco d'Arezzo :
(Arezzo, Basilique San Francesco,
fresque de la Légende de la Vraie Croix : ici l'enterrement de la Sainte Croix, fresque réalisée par Giovanni da Piamonte d'après un carton de Piero della Francesca)
(Arezzo, idem, la torture du Juif, fresque réalisée par Giovanni da Piamonte, assistant de Piero della Francesca)
Le thème de la conférence de Vincent Simonet, Conservateur en chef des Monuments historiques:
" La fresque renaissante découverte à l'église Saint André d'Omessa: une oeuvre inédite de Giovanni da Piamonte"
Fresque qui, bien entendu, trouve largement sa place dans les "Chemins de Saint Martin" patronnés cette année à l'échelon européen par l'ami Christian Andreani!
Pour tous ceux qui le pourront, un colloque important pour la connaissance de ce qui nous reste de ce formidable patrimoine insulaire, le plus souvent éclos dans le monde rural de la Corse et témoignant d'une dévotion sincère "boostée" par l'image.
16:44 Publié dans colloque sur les fresques de Corse, fresques de corse, Giovanni da Piamonte, Omessa | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
21/10/2018
"U festivale d'autumnu di a ruralita" du 17 octobre au 9 novembre
u festivale d’autunnu di a ruralità 2018
Le festivale d’autunnu di a ruralità / festival d’automne de la ruralité fête cette année ses 10 ans. Il a été initié en 2008 à Patrimoniu par Christian Andreani. Il est porté depuis par le Centre Culturel Européen San Martinu Corsica, avec l’ingénierie culturelle de l’associu A Cappellà. www.festivaledautunnudiaruralita.com/
https://fr.facebook.com/festivaledautunnudiaruralita/
Cette manifestation constitue depuis 2010, une préfiguration des actions réalisées autour de l'Itinéraire Culturel du Conseil de l’Europe :
La VIA SANCTI MARTINI / la bande verte et citoyenne. www.saintmartindetours.eu/p/bande-verte-et-citoyenne.htm .
Cet itinéraire culturel du Conseil de l’Europe a été inauguré le 1er juillet 2016 lors des cérémonies du 1700ème anniversaire de la naissance de saint Martin à Tours. Il relie l'Est à l'Ouest de l'Europe, sur les pas de Saint Martin de Tours et sur plus de 2800 kms, de la Hongrie à la France (lieu de naissance et lieu de mort de Martin de Tours).
En Corse, A VIA SAN MARTINU en est son prolongement. Le projet d’y implanter sa partie méditerranéenne est porté par le Centru Culturale San Martinu Corsica (structure relais en Corse du réseau labellisé par le Conseil de l’Europe).Il s'inscrit dans une démarche de développement interculturel durable.
En septembre 2018, Christian ANDREANI Président du Centru Culturale San Martinu Corsica a été élu à Utrecht (Pays-Bas), jusqu’en 2020, à la présidence du Réseau Européen des Itinéraires Culturels Saint Martin.
DU 17 OCTOBRE AU 9 NOVEMBRE
FESTIVAL D’AUTOMNE DE LA RURALITÉ - U FESTIVALE D’AUTUNNU DI A RURALITA
LES 10 ET 11 NOVEMBRE SAN MARTINU IN PATRIMONIU
En 2018, des communes possédant du Patrimoine Martinien s’associent à l’événement en Corse: BARBAGHJU, BASTIA, BARRETTALI, BIGUGLIA, CENTURI, LUCCIANA, LINGUIZZETTA, MORSIGLIA, MURATU, PATRIMONIU, PIANELLU, SAN FIURENZU, SANTA LUCIA DI TALLÀ, SISCU, SOTTA, TOCCHISU, U VISCUVATU
Toute les journées du festival commencent par des ITINÉRAIRES DE DÉCOUVERTE qui permettent de se réapproprier la mémoire des territoires.
Ce sont des parcours pédestres avec des accompagnateurs en montagne et des visites avec des guides conférenciers.
Inscription obligatoire auprès de viacorsica@aol.com / 06 24 26 59 66 uniquement par SMS. Prix de la visite : 9€.
Les itinéraires peuvent être modifiés en fonction des conditions météo. L'entrée aux conférences et animations est libre sauf indication de tarif.
MERCREDI 17 OCTOBRE – MURATU
ÉGLISE SAN MICHELE10H00: Accueil par les chants polyphoniques de I Cantori di Muratu.
-« L’église romane San Michele di Muratu, les castelli des seigneurs Cortinchi. Le Castellu di Campocasso et le site de l’Aretta (XIIIe siècle)».
Pascal André MAGNAN historien local, Association Imagina
VILLAGE :
Itinéraire patrimonial dans le village de Muratu avec le Bureau Montagne du Nebbiu.
-« Lieux, personnages illustres des Révolutions de Corse à Muratu » : LOUIS GIACOMONI auteur, Domi GRAZIANI historien local, Jean Marc POGGI guide conférencier, Francè TOMASI accompagnateur en montagne
MAIRIE :
14H30: CONFÉRENCES :
-« Cunniscenza di u Nebbiu : i lochi San Martinu in Muratu, Rapale, Patrimoniu, Soriu, Rutali. Les grandes familles qui s’y rattachent depuis le Moyen Âge »
Luigi GIACOMONI auteur, Maitrise et DEA Università di Corsica Pasquale Paoli
Atelier informatique interactif :
-« La généalogie des grandes familles de la Corse »
André FLORI association Corsica Généalogia.
SAMEDI 20 OCTOBRE - SOTTA 10H00 : EGLISE SAN MARTINU
Départ pour l’itinéraire pédestre : « Les moulins anciens de l’Orgonu » en partenariat avec l’association Fretu Anticu.
14H30 : ÉGLISE SAN MARTINU
Accueil par a Cunfraterna Santa Cruci di Portivechju. CONFÉRENCES :
-« Enjeux et pouvoirs sur les territoires en Corse depuis le Moyen Age ».
-« Les inféodations génoises au XVIe siècle en Corse : la comarque de San Martino ».
Antoine-Marie GRAZIANI Professeur des Universités, Università di Corsica Pasquale Paoli, membre senior de l’Institut Universitaire de France.
Visite du domaine viticole de Petra Bianca à FIGARI
20H00 : SALLE DES FÊTES : Veghja cun tutti avec l’ensemble vocal Canta Poghjala
DIMANCHE 21 OCTOBRE - SANTA LUCIA DI TALLÀ
10H00 : COUVENT SAN FRANCESCU Accueil par a Cunfraternita san Francescu di l’Alta Rocca
Visite du village Médiéval, fief des Seigneurs de la Rocca (maisons fortifiées, tours, moulins à huile) sentier patrimonial jusquà l’église romane San Ghjuvanni Battista (XIIe) à U Poghju di Tallà.
Monique TRABER FONTANA Présidente de la FAGEC
Stéphane ORSINI animateur FAGEC 12H30 : MOULIN À HUILE U FRAGNONU Visite avec Antoine FOGACCI moulinier.
ÉGLISE PAROISSIALE Partage musical
14H30 : I MAISTRELLI polyphonies féminines Associu Filu d’amparera BISÈ Itinéraire au hameau de Bisè, le site de l’église San Martinu
16H00 MAIRIE :
-« La toponymie de Bisè dans l’histoire ».
José STROMBONI auteur
Du 24 au 28 OCTOBRE
- STAGES DE PRATIQUES VOCALES :
- « U SPARTE DI I SAPÈ », PARTAGER LA TRANSMISSION DES SAVOIRS
- polyphonies de tradition orale, rythmes du monde, explorations sensorielles
Durant le festival les stagiaires s’initient aux chants du monde avec Cécile VOLTZ et Roberto MOURA, de la Corse avec Jean-Baptiste ANDREANI. En partenariat avec les Ateliers du Centre Aéré A Leia et de l’Association A CAPPELLA à Patrimoniu. Cheminer sur des sentiers polyphoniques de Géorgie, Bulgarie, Italie, Corse, Béarn... pour se nourrir des mémoires musicales du monde. La transmission orale d'un chant est ici support d'exploration pour l'acte vocal, la relation à l'autre et l'imaginaire musical.
Inscriptions tel : 06 68 34 58 82
MERCREDI 24 OCTOBRE - CANALE DI VERDE - LINGUIZETTA - PIANELLU
ALISTRU 09H00 : RDV Parking de la pharmacie du phare. Itinéraire guidé, évocation du patrimoine Martinien de la Pieve di Verde et de la seigneurie Cortinchi (XIIIe-XIVe)
CANALE DI VERDE : Panorama sur la plaine et ses cultures. La chapelle romane San Biasgiu è San Martinu à Pastrucciale (du Xe au XXe), l’église paroissiale San Martinu (XVIIIe) à Petornellu, décors peints (charité de saint Martin), statue de saint Martin, ex-voto pour la guerre de 14-18.
LINGUIZZETTA : Le couvent capucin de Verde (XVIIIe), « U caminu di a memoria », promenade dans le village, évocation de l’architecture rurale. Sylvie CASALTA guide conférencière.
ÉGLISE SAN PETRU È SAN PAULU :
Rencontre avec la Cunfraterna di san Petru è san Paulu
12H30 : Spuntinu partagé dans la salle communale.
14H30 : CONFÉRENCE :
-«Une histoire du vignoble corse».
Josée VANUCCI vigneronne
PIANELLU 18H00: Rencontre avec a Cunfraterna di u Santissimu Crucifissu di a Pieve di a Serra sur les sentiers de la spiritualité et des traditions musicales populaires.
GITE COMMUNAL - FOYER RURAL : présentation du foyer rural.
19H30 Veghja cun tutti, canti, soni, balli.
(Hébergement et restauration sur place. Réservation obligatoire avant le lundi 21 octobre 12h. tel : 06 16 74 56 18).
JEUDI 25 OCTOBRE – PIANELLU - MATRA
PIANELLU 10H00 : Visite de la châtaigneraie avec son plus bel arbre de France, découverte du marronnier d'Anne Franck.
Déjeuner sur place.Réservation obligatoire avant le 21octobre12h. tel :06 16 74 56 18.
MATRA
Possibilité de déjeuner À MATRA (places limitées) Réservation tel : 0678158936
14H30 : ÉGLISE Saint Jean Baptiste
Historique du village, l'ancienne mine d'arsenic, la famille De Matra et leur castellu.
TOCCHISU : « Dà san Marcellu à san Martinu », évocation du patrimoine des seigneurs Cortinchi (XIIIe siècle), « A Tozza », site de la chapelle préromane San Martinu.
VENDREDI 26 OCTOBRE - U VISCUVATU
ARENA / U VISCUVATU (plaine) 9h45 : Parking de la pharmacie rond-point d’Arena. Départ pour l’itinéraire Spassistoria©La ferme fortifiée de l’Agliastrone. Le projet de centre de documentation de la fédération d’associations et groupements pour les études corses (F.A.G.E.C).
REGROUPEMENT au PARKING PUBLIC (en contrebas du village) 10h15 : Évocation du petit patrimoine rural local, La chapelle romane de San Michele. Avec l’association « Chapelle San Michele -Tombeau SEBASTIANI ». Stéphane ORSINI animateur F.A.G.E.C 14h30 : PIAZZA NOVA Itinéraire découverte de l’architecture villageoise et du moulin Orlanducci. Ecurie de l’évêque Opizo Pernice fondateur de U Viscuvatu en1269, a memoria (écomusée), l’Église San Martinu, La chapelle de confrérie Santa Croce.
Ateliers de Chants, danses traditionnelles et Jeu de Morra.
MAIRIE 17H00 :
-«Un projet de Maison Familliale et Rurale en Corse: « a Casa Famigliale è Campagnola di Sorbu-Casinca ».
Ghjuvanni ALBERTINI Président de la MFR de Corse.
VEGHJA CUN TUTTI: a Cumpagnia Santa Croce, I ballerini di a Penta, A Ceppa, a Moresca, Triolmeta, A Brigada san Martinu, a Canturia di a Pieve di Cappella
SAMEDI 27 OCTOBRE - LUCCIANA CATHÉDRALE ROMANE A CANONICA - SITE ARCHÉOLOGIQUE DE MARIANA 09H30 CONFÉRENCES
-“ Le Musée archéologique de Mariana / Prince RAINIER III de Monaco, à un an de l’ouverture ”.
Ophélie DE PERETTI Conservatrice du Musée de Mariana.
- Visite sur site antique de Mariana: “ comment lire un paysage archéologique ” avec l’équipe scientifique du Musée. Visite de l’église San Parteu (IXe-XIe et XIe XIIe), trait d’union entre l’époque romaine et pisane.
11H45: MORMORANA Route du village.
Itinéraire pédestre vers le couvent San Francescu (Village), spuntinu tiré du panier près d’un ancien moulin à eau (U Mulinu).
COUVENT SAN FRANCESCU - VILLAGE: 14H30:
-“ Le couvent san Francescu dans les Révolutions de Corse, au XVIIIe siècle “ Évocation de quelques saints paléochrétiens honorés localement: S.Divota, S.Parteu, S.Mamilianu ”
STEPHANE ORSINI animateur F.A.G.E.C
16H00: ÉGLISE SAINT MICHEL (village)
TRIOLMETA polyphonies du monde
CONFÉRENCE: “ Les Batailles de Borgu au XVIIIe ”. Ghjuvan Filippu ANTOLINI Docteur en Études Corses Universita di Corsica Pasquale Paoli
DIMANCHE 28 OCTOBRE - BARBAGHJU
09H00 : Départ du col de Teghjime, au Monument de la Libération de la Corse. Una spassighjata nant’a a Serra, à la découverte des crêtes du massif dominant les communes de Barbaghju et de Patrimoniu.
Dans le cadre du 75e Anniversaire de la Libération de la Corse, « A strada di a memoria, des hommes et des lieux, septembre, octobre 43 » : Évocation de l’Itinéraire historique des combats de Teghjime. Avec Francois TOMASI accompagnateur en Montagne, le Bureau Montagne du Nebbiu et l’association USS-CORSICA en tenue d’époque (1943).
BARBAGHJU
15H00 : BARBAGHJU SALLE DES FÊTES
-« Storia di memoria, les combats de Teghjime pour la Libération de la Corse en 1943 ».
Alain ALLEGRE association USS CORSICA.
ÉGLISE SAN MARCELLU
18H00 : PARTAGE MUSICAL : « u sparte di i sapè », avec les ateliers et stages de pratique musicale du Festival et le Centre Aéré A Leia (Patrimoniu)
MERCREDI 31 OCTOBRE - MORSIGLIA 10H00 : MORSIGLIA - MAIRIE : Départ pour l’Itinéraire pédestre : - « Préhistoire du Cap Corse, le site archéologique (Néolithique) de A Guaita » Françoise LORENZI (Maitre de conférences à l’Université de Corse 2000).
Michel DELAUGÈRE Conservatoire du littoral.
Itinérance musicale avec A BRIGADA SAN MARTINU, Cédric MARTIN accordéon diatonique, Christophe TELLART cornemuse, vielle à roue avec l’association Casa Mariani :
-« Les jardins maraichers » de Guy BASTIANELLI maraicher Bio
-« Les techniques anciennes de la vigne dans l’histoire du Cap Corse ». Caroline PAOLI CIAVALDINI historienne de l’Art.
JEUDI 1 NOVEMBRE - CENTURI 09H30 : RDV Parking du port Itinéraire Départ pour l’Itinéraire pédestre vers le hameau de Cannelle, ruelles et fontaine remarquable, visite du château Marcantoni à Stoppielle, la chapelle de la Trinité à Orche (XVIIIe) avec son retable classé (XVIe), retour vers le port par le sentier.
14H30 : CENTURI - MAIRIE CONFÉRENCES :
-«La peinture baroque en Corse ou l’expression artistique d’un espace méditerranéen au temps moderne» Fréderique VALERY Docteur en Langues et Cultures Régionales - MCF Associé - Université de Corse - Section 73
-« CorSeaCare, une plateforme écocitoyenne en mouvement, une mission scientifique et pédagogique au service de la mer et de la biodiversité en Corse, ».
Association Mare Vivu.
- Dédicace de Polaris le dernier album de Sandrine Luigi guitare
18H30 : ÉGLISE SAN SILVESTRU :
Partage musical :
I scontri di u mare : musiques nomades entre Méditerranée et océans A BRIGADA SAN MARTINU, associu E CETERA, Cedric MARTIN et Christophe TELLART, A MORESCA , I Ballerini di a Penta, Jeremy BERTINI sopraniste,
Sandrine LUIGI guitare
VEGHJA CUN TUTTI
VENDREDI 2 NOVEMBRE - BARRETTALI
HAMEAU DE CHIESA - ÉGLISE SAN PANTALEONE 09H30 : Départ pour l’itinéraire pédestre : Descente dans la forêt vers le hameau de Stazzona, puis celui de Torra, la chapelle San Matteu. Remontée par le hameau de Brachelle. Balade botanique avec Francesca DESIDERI, récolte de plantes sauvages. HAMEAU DE CHIESA - CHAPELLE DE LA CUNFRATERNA SANTA CROCE 12H30 : Dégustation de « a suppa cuvata » au chaudron préparée sur place par tous. Repas sur réservation (avant le 31 /10) au tel : 07 62 04 57 47. 15H00 : CONFÉRENCE : -« Iconographie de la Semaine Sainte à travers le patrimoine des « sepolcri » de Corse La tenture du sepolcru (toile peinte du reposoir) de Barrettali ». Elisabeth PARDON organiste, conférencière pour les associations: Renaissance de l’orgue Corse, Saladini et la montagne des orgues. Partage musical entre orgue et chantres, répertoires de la Semaine sainte et du temps de Pâques avec les artistes du festival.
SAMEDI 3 NOVEMBRE - BASTIA PALAIS DES GOUVERNEURS - MUSÉE 10H00 : Visite de l’exposition temporaire : « Identità - les corses et les migrations du XVIe au XXIe siècle » 11H30 : « Un renouveau de la tradition des orchestres à plectres à Bastia ». Présentation d’œuvres inédites et de répertoires du Risorgimento Italien pour guitare et mandoline retrouvées dans le fonds de la Bibliothèque Patrimoniale Prèla ». CORDE IN BASTIA ensemble de mandolines et guitares. Direction Sandrine LUIGI. Diplômée du CNSMDP, concertiste, enseignante au Conservatoire de Musique et de Danse Henri Tomasi à Bastia.
14H30: CONFÉRENCES: -« Andrea Doria, Monaco et la Corse » Antoine-Marie GRAZIANI Professeur des Universités, Università di Corsica Pasquale Paoli, membre senior de l’Institut Universitaire de France
I scontri di u mare, musiques nomades de l’immigration entre méditerranée et océans :
Cedric Martin accordéon diatonique, Sandrine LUIGI guitare
-« Romances sépharades » Anne SCHLICK chant, nyckelharpa
CARAMUSA, KALAMUS. CATHÉDRALE SANTA MARIA 17H30: CONCERT « La musique d’orgue dans la cathédrale Sainte Marie au fil des siècles sur le plus grand orgue Serassi de France ». « La mémoire des castrats », airs baroques et lyriques Jeremy BERTINI Sopraniste
Michel COLIN orgue
20H00 : Veghja au Cargo Place Vincetti en partenariat avec l’association Terra Brazil et le Consulat du Brésil en Corse (sur inscription auprès de VIACORSICA).
DIMANCHE 4 NOVEMBRE - SAN FIURENZU
CATHEDRALE ROMANE SANTA MARIA ASSUNTA 09h30 : Accueil par A Cunfraterna di a Santa Croce - « La cathédrale Romane Santa Maria Assunta dans l’histoire ».
CITADELLE-CHAPELLE SANT’ANTONE
14H00 : -« San Fiurenzu un paese in a cità » spassighjera bislingua. Parcours de découverte bilingue corse-français autour de l’histoire et de l’architecture de la vieille ville.Visite de la citadelle.
CONFÉRENCES :
-« Les édifices religieux dans l’histoire de Saint Florent »
Guy MERIA historien
-« Saint Florent face à la Ligurie en Méditerranée. Rapporti storico-economici fra Ponente Ligure e Nebbio: spunti documentari ». Gianni De MORO Historien, responsable du Fondo Rari della Biblioteca "L. Lagorio" di Imperia (LIGURIE)
-« Les savoirs de la mer. Le Golfe de Saint-Florent dans l’histoire de la Méditerrannée»
-« Un dialogue entre terre et mer : Les amers, Les Thalassonymes (E Signure) ». Charles PINELLI association Les amis de l’Agriate
Ange LONGINOTTI, ancien pêcheur
Animation musicale avec la compagnie des regains et les artistes invités
LUNDI 5 NOVEMBRE - SISCU 09H30 : RDV Église Romane Santa Catarina (XIIe-XVe s) route du Cap Corse.
09H30 : ECOLE COMMUNALE :
KALAMUS musique ancienne,.
14H00 : VILLA CASA RAMELLI
CONFÉRENCE :
-« Le passé maritime du Cap Corse » -« Abbazie benedettine continentali (Liguria-Toscana) in rapporto con la Corsica ».
Gianni De MORO Historien, responsable du Fondo Rari della Biblioteca "L. Lagorio" di Imperia (LIGURIE)
Stella LACRIMINI guide conférencière
animation musicale : KALAMUS (musique ancienne), A BRIGADA SAN MARTINU.
MARDI 6 NOVEMBRE - BIGUGLIA : 09H30 - 12H00 : Parcours en boucle à la découverte du site de l’église romane Sant’Andria vechja. Évocation du Castellu, le village médiéval, les fontaines : a Funtana Vecchja - Funtana di a Martinella (éléments romans), le ruisseau de Bonmartinu, l’église paroissiale Sant’Andria. Un parcours patrimonial dans le village en compagnie de Lucille GANDOLFI DE LA PIQUELIÈRE. 14H30 : ESPACE CULTUREL CHARLES ROCCHI. MÉDIATHÈQUE
CONFÉRENCES :
-« Biguglia : 1000 ans d’histoire, des seigneurs de Bagnaia à nos jours ». Lucille GANDOLFI DE LA PIQUELIERE Présidente de l’association Franciscorsa. KALAMUS musique médiévale, CARAMUSA Combats médiévaux avec la COMPAGNIE MÉDIÉVALE VINCENTELLO D’ISTRIA.
MERCREDI 7 BASTIA -
QUARTIERS SUD - LUPINU
En partenariat avec le Service BASTIA DEMUCRAZIA. 09H30 : LUPINU - A CASA DI A CITADINANZA- SQUARE NELSON MANDELA :
Itinéraire à la découverte de palmenti (fouloirs), puits, bassins, aires à blé, pagliaghji, four à chaux et carrières.
Avec Cesariu RAFFINI historien local, Jean Louis SANTINI associu C.E.S.I.T.
14H30 : CENTRU CULTURALE ALB’ORU-MEDIATHÈQUE BARBERINE DURIANI
CONFÉRENCES :
-« l’Antulugia di a litteratura corsa » Éditions ALBIANA 2018
Presentazione dà l’autori : Julian MATTEI, Anghjulu Santu PIETRERA, Petru Santu MENOZZI
-« Messa è santi nustrali » Répertoire de traditions religieuses en Corse Éditions Le bord de l’eau 2018. Présentation de l’ouvrage par l’auteur Lisandru DE ZERBI.
Ghuvan Ghjiseppu Franchi Écrivain, conteur
Ceccu RAFFALI Présentation et initiation jeu de morra avec l’associu Corsica Morra.
Présentation de « Polaris », le nouvel album de Sandrine LUIGI guitariste.
Initiation aux danses traditionnelles de la Corse avec A Moresca, I ballerini di a Penta
16H30 : PROVA D’ORCHESTRA - RÉPÉTITION PUBLIQUE CORDE IN BASTIA Ensemble de mandolines et guitares. Direction Sandrine LUIGI. Diplômée du CNSMDP, concertiste, Conservatoire de Musique et de Danse Henri Tomasi à Bastia.
18H00 : PLACE PAPI en partenariat avec le BAR DE LA CITÉ
« Venite à chjachjarà cù noi » : Stonda in immersione linguistica cù u Serviziu LCC di a Cità di Bastia
VEGHJA E STALVATOGHJI BASTIACCI :
Morra, canti, balli è soni, è cù i musicanti di u festivale : PRATICALINGUA, Corsica Morra, E Cetera, l’ensemble Tormis, associu A Moresca, I ballerini di a Penta
JEUDI 8 NOVEMBRE - OMESSA
14H00 : « Fresques de Corse » Colloque International organisé par la Collectivité de Corse, la Direction des Affaires culturelles de Corse & le Centru Culturale San Martinu Corsica. Labellisé au titre de l’Année Européenne du Patrimoine culturel 2018.
-« San Martinu in Omessa »
Christian ANDREANI Président du réseau Européen des Centres Culturels Saint Martin
-« L’église Sant’Andria d’Omessa, six siècles d’architecture en Corse », visite de l’église restaurée, de ses décors baroques et de sa fresque du XVème siècle.
Sébastien CELERI architecte du Patrimoine
-« La fresque renaissante découverte à l’église Saint-André d’Omessa (Haute-Corse) : Une œuvre inédite de Giovanni da Piamonte ».
Vincent SIMONET Conservateur en chef des Monuments historiques
-« Les évêques de la famille des caporaux d’Omessa au XVème siècle ».
Antoine FRANZINI Historien, Chercheur associé ACP, UPEM (Marne-la-Vallée).
-« Enjeux et pouvoirs sur les territoires en Corse. Naissance de trois communautés : A Casabianca, Corte, Omessa au XVIème siècle».
Antoine-Marie GRAZIANI Professeur des Universités, Università di Corsica Pasquale Paoli, membre senior de l’Institut Universitaire de France
« Évocation du contexte musical en Europe et en Corse du XVe au XVIIe siècle, de la Renaissance au Baroque »
VOX ANGELI :
Battista ACQUAVIVA
Jeremy BERTINI sopraniste
Sandrine LUIGI guitare
Ensemble KALAMUS musique ancienne
CARAMUSA
-« Une histoire des vins doux en Corse »
Lea SIFREDI guide conférencière
Marie-Charlotte PINELLI vigneronne
Dégustation de muscat du Domaine Pinelli
(Casta - Santu Petru di Tenda)
VENDREDI 9 NOVEMBRE - PATRIMONIU MAISON DES VINS
10H30 : En partenariat avec l’O.D.A.R.C, Journée de promotion de « A Strada di i sensi / La Route des Sens et des gens Authentiques. Voyage au cœur de la Corse rurale ». « U MARTINU » : Lancement de la campagne de promotion de « l’agnellu nustrale, agneau de lait » avec le Groupement Pastori Corsi, les Vignerons de Patrimoniu. Dans l’expression linguistique corse existe un nom : U Martinu pour désigner l’agneau, ceci est unique en Europe sur le réseau des itinéraires culturels saint Martin. L’idée est de retrouver l’usage de ce nom pour mieux valoriser ce produit emblématique de l’agriculture et de l’élevage en Corse.
Cérémonies commémoratives du centenaire de l’Armistice le 11 novembre 1918 : ÉGLISE SAN MARTINU 18H00 : CONCERT conté en corse, français, allemand
-« U Lamentu d'Ors'Antò, la complainte d'Ours-Antoine, soldat corse dans la tourmente de la première guerre mondiale ».
LA COMPAGNIE DES REGAINS - CARAMUSA
-« Praying for change » « Beten für eine Veränderung » « Prier pour le changement »
avec l’un des « fondateurs de la musique électronique contemporaine populaire ».
Hans-Joachim ROEDELIUS voix, claviers, programmations numériques. MAISON DES VINS 20H30: CHJAM’È RISPONDI - VEGHJA in cantu cù tutti
SAMEDI 10 NOVEMBRE - PATRIMONIU
EGLISE SAN MARTINU
15H00 : CONFÉRENCE : -« Tracce e suggestioni Martiniane fra Liguria e Corsica ». Gianni DE MORO historien d’Imperia (Ligurie). 249° Priore dell'Unione dei Disciplinanti di San Pietro di Porto Maurizio (1599).
18H00 : Remise de la brique du dôme de la Basilique Saint Martin de Tours offerte par la ville de Tours. Accueil du tableau (XIXe) acquis par a cunfraternita San Martinu.
18H30 : Uffiziu di Vigilia chanté en polyphonie par A Cunfraternita San Martinu
19H15 : PARVIS: Le Feu, « U focu è a pricantula di san Martinu » évocation de l’abondance pour l’année : « a Divizia », « i lampioni » (lanternes confectionnées et portées par les enfants de l’école de Patrimoniu avec l’atelier U Vinu sacru).
MAISON DES VINS
20H00 : VEGHJA È BANCHETTU : « A suppa di san Martinu » : soupe traditionnelle. Veillée musicale avec chanteurs et musiciens.
DIMANCHE 11 NOVEMBRE - PATRIMONIU
ÉGLISE SAN MARTINU
10H30 : Office chanté en polyphonie par les confréries venues de toute la Corse. Bénédiction du vin nouveau. Procession jusqu’au Théâtre de verdure.
THÉÂTRE DE VERDURE - MONUMENT AUX MORTS :
Commémorations du centenaire de l’Armistice du 11 novembre 1918 avec l’association USS-CORSICA en tenues d’époque.
Jumelage de la commune de PATRIMONIU avec la commune de BECTHOLSHEIM en RHÉNANIE- PALATINAT, RDA-RFA.
13H00 : Mise en perce du tonneau de San Martinu. Intronisations dans la confrérie bachique.
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