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08/11/2013

2e colloque du Laboratoire Régional d'Archéologie du 15 au 17 novembre

Le Laboratoire Régional d'Archéologie (de Corse) organise son deuxième colloque:

Six millénaires en Centre Ouest Corse

à Ajaccio, Espace Diamant

du 15 au 17 novembre 2013:(

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un programme d'une grande densité et qui promet d'être passionnant pour ceux qui pourront se déplacer:



http://elizabethpardon.hautetfort.com/files/Programme.pd

Pour exemple, celui du vendredi 15 (pour ceux qui auront le courage de lire!): 


 

 

Vendredi 15 novembre

 

8h30

 

Accueil

 

Avant propos

 

9h

Allocution d’Élisabeth Pereira

 

– Maître de conférences à l’IUT de Corse, Présidente du Laboratoire

régional d’archéologie

 

Présentation des dernières activités du LRA (2010/2013)

 

Actualité de la recherche, président de séance:

 

Noël Pinzuti, Directeur régional des affaires culturelles honoraire, conservateur des Archives départementales de la Corse-du-Sud honoraire CORSE-DU-SUD

 

 

9h20

 

Hélène Paolini-Saez– Docteur en Archéologie, Directrice du Laboratoire régional d’archéologie

«Il y a quelques millénaires sur la commune de Sarrola-Carcopino»

 

Les prospections-inventaires diachroniques menées sur la commune de Sarrola-Carcopino depuis 2011 permettent aujourd’hui de mieux comprendre l’occupation du territoire à partir d’une lecture du paysage mieux perceptible.

 

Soixante nouveaux sites ou indices de sites, d’intérêt variable du fait d’épandages inégalement fournis, se rajoutent aux 21 sites déjà répertoriés sur la carte archéologique. La lecture du Plan terrier et du cadastre napoléonien, la vérification méthodique des fonds de vallées, des collines et des promontoires révèlent une occupation depuis la Préhistoire. L’accent sera porté sur cette période où des découvertes inédites ont été faites pour le territoire ajaccien.

 

 

 

9h40

Kewin Pêche-Quilichini

 

– Docteur en Archéologie, Aix Marseille Université, CNRS, MCC, LAMPEA UMR 7269, Laboratoire régional d’archéologie

Castellu di A Sora (commune d’Appietto): une fortification littorale protohistorique de l’ouest de la Corse

 

Le site fortifié de Castellu di a Sora (ou Punta Pelusella) est un habitat de dimensions modestes, ceinturé par une muraille en forme de fer-à-cheval, installé sur un promontoire culminant à 130 m d’altitude dominant le nord du golfe de Lava. Son intérêt réside essentiellement en sa proximité avec le littoral, 200 m à vol d’oiseau, qui en fait le castellu protohistorique le plus proche de la mer à l’échelle de l’île. On tentera d’expliquer ici l’originalité du site dans le cadre général d’analyse des formes de l’habitat fortifié protohistorique de Corse tout en établissant des correspondances entre cette typologie d’implantation particulière et des tendances observées en des régions voisines, notamment aux Baléares et en Sicile

 

10h

Pierre Comiti

Docteur en Archéologie, chercheur associé Aix Marseille Université, CNRS, MCC, LA3M, UMR 7298,

 

Laboratoire régional d’archéologie

 

La torra d’Appietto: une tour défensive du XVIe siècle

 

La tour d’Appietto, hameau de Marchesaciu, est un bâtiment civil à caractère défensif partiellement en ruine dont une inscription lapidaire indique la date de 1570. Le bâtiment est édifié, ou rebâti, à ce moment-là, probablement pourlutter contre les incursions barbaresques. Cette tour semble s’insérer dans un système de structures défensives et de points d’observation qui se met en place à cette période, comme en témoignent les ruines arasées que l’on peut observer dans la région. Associés à la documentation écrite et figurée, les vestiges archéologiques permettent de restituer une partie des structures défensives mises en place à cette époque et la manière dont les communautés et l’autorité génoise s’organisent pour faire face à ces attaques. L’étude de la tour permet d’observer les caractéristiques de ce bâtiment atypique dans l’environnement architectural vernaculaire et d’évaluer toutes les transformations qu’il subit au cours des siècles, passant de poste de surveillance et de refuge à celui de maison d’habitation, jusqu’à son abandon dans les années 1950.

 

10h20

Questions

 

 

10h30

Pause

 

 

HAUTE-CORSE

 

10h45

Jean Graziani

Doctorant, Université de Corse UMR LISA 6240

 

Quelques éléments de réflexion sur la vallée de Reginu et le site d’A Mutula (Ville di Parasu) à partir d’opérations archéologiques récentes.

La vallée de Reginu fut une des toutes premières régions de Corse à susciter l’intérêt des chercheurs et des «antiquaires» alors même que naissaient l’anthropologie préhistorique, la sociologie et que les sociétés savantes prenaient un nouvel essor en Europe. Cet engouement précoce fut relativement de courte durée et en fin de compte les fouilles menées dans un cadre scientifique furent très limitées. Dans le cadre de travaux universitaires, j’ai eu l’occasion dereprendre l’étude des collections privées, des publications et de procéder à plusieurs opérations archéologiques sur la commune de Ville di Parasu. La confrontation des données anciennes et nouvelles nous amène à réfléchir sur l’importance de la vallée de Reginu mais aussi sur son degré d’originalité durant la Préhistoire et la Protohistoire de la Corse.

 

 

11h05

Pierre Neuville

Docteur en Archéologie, Université de Corse UMR LISA 6240

Les sépultures de Pietralba

 

Le gisement se situe un peu en contrebas du col de Santa Maria, sur le territoire de la commune de Pietralba, canton de Lama, à 460 mètres d’altitude par référence à la carte au l/25000° de l’I.G.N, région de San Pietro di-Tenda-Est. Un énorme bloc détaché de l’arête calcaire sommitale immobilisé sur le versant sud, à la naissance du thalweg, offre à sa base deux échancrures importantes qui furent mises à profit à l’époque protohistorique, voire préhistorique, pour l’aménagement de deux inhumations. Elles firent l’objet d’une fouille de sauvetage au printemps de 1992.

 

 

11h25

Questions

 

Poster : actualité de la recherche

 

11h50

Eliana Piccardi

 

Doctorante cotutelle Université de Gênes - Aix Marseille Université, CNRS, MCC, LAMPEA UMR 7269

 

Le rôle de la Corse dans l’économie antique: la circulation des produits et des récipients céramiques.

 

Malgré les avancées récentes sur le thème de la place de la Corse dans les économies antiques, il ne semble pas inutile de rappeler certains acquis fondamentaux de la recherche archéologique afin de fournir un cadre contextuel global et ainsi interpréter au mieux les informations qui seront fournies par les travaux futurs. Surtout pour l’époque romaine, la circulation des biens – en particulier les contenants amphoriques – autour de l’île et la localisation de l’origine des marchandises en contexte continental permettent d’intégrer la Corse au sein des principaux réseaux commerciaux méditerranéens et plus spécifiquement tyrrhéniens. Cette mise en situation permet d’apprécier et de restituer les différents degrés de contact entre l’extérieur et les relais insulaires.

12h

Franck Allegrini-Simonetti

 

Archéologue territorial, Responsable du site antique d’Aleria, Collectivité territoriale de Corse

Diagnostic sur le port de Calvi

Menée entre 2010 et 2013 pour sa première phase, «Calvi mémoire d’un Port», est une recherche archéologique sous-marine axée sur l’évaluation du potentiel archéologique de l’ancienne zone de mouillage de la citadelle. Cette recherche, basée sur l’exploitation du dépotoir sous-marin, a livré les traces d’une fréquentation remontant à la Protohistoire en illustrant chaque période successive par la diversité d’un mobilier archéologique essentiellement constitué de conteneurs et de vaisselle commune. Cette diversité laisse entrevoir l’importance de cet abri dans la navigation antique tout en suggérant un lien entre stationnements de navires et groupes humains établis sur la terre ferme. Ce rapport se resserre à partir de l’Antiquité tardive avec une implantation révélée dès la fin du XIXe s par les travaux de la gare.

 


 

 

 

 

12h10

Pierre Neuville

Docteur en Archéologie, Université de Corse UMR LISA 6240

Le gisement néolithique de A Fuata

 

Le gisement du Néolithique de A Fuata (Haute-Corse) est un site de piémont, situé sur une colline de bord de mer, à un kilomètre et demi du rivage, sur la branche nord-est du cirque de Calvi. Il occupe une position stratégique permettant le contrôle du passage vers la plaine d’Algajola et au-delà, celle du Reginu. Son sommet culminant à 239 m domine celui de l’important site du Monte Ortu d’une dizaine de mètres, sis un kilomètre à l’ouest. Sa superficie, proche d’un hectare, englobe une quinzaine de plates-formes aménagées; le tout ayant été protégé, par une enceinte cyclopéenne organisée en soutènement, pour la plus grande partie, en aérien pour le reste. Fouillée de 1997 à 2007, sa terrasse V a livré deux structures d’habitat emboitées, l’une attribuable au Néolithique final de 38 m² quelque peu détériorée, l’autre au Néolithique moyen de 15 m² en parfait état de conservation.

 

12h30

Déjeuner: buffet sur pla

 

 Thématique micro régionale

 

Président de séance: Vincent Maliet, Conservateur en Chef du patrimoine, Direction

 

de la Culture et du patrimoine, Collectivité territoriale de Corse

 

14h00

Sophie Cueille

 

Conservateur régional de l’Inventaire, Collectivité territoriale de Corse

Le Cruzini-Cinarca: architecture et objets mobiliers, les résultats d’un inventaire préliminaire

 

L’Inventaire général du patrimoine culturel, mission transférée par l’Etat à la Collectivité territoriale de Corse a recensé et étudié le patrimoine du canton du Cruzini-Cinarca. L’étude, exécutée selon les normes de l’Inventaire général, a

 

permis de repérer les éléments constitutifs de l’histoire de ce territoire. Dans un paysage escarpé dominant la mer et creusé par la vallée étroite du Liamone et de celle du Cruzini, se déploient treize villages et leurs écarts. La fourchette chronologique de l’étude est large et ce particulièrement pour le patrimoine religieux: du XIe pour l’église piévane de Salice à 1905, date d’arrêt du chantier de l’église paroissiale de Rosazia. Au sein de ces édifices, nombre d’objets de dévotion et de culte ont été retenus. L’architecture publique et l’architecture privée (XVIIe-XXe siècle) constituent également un champ important de l’enquête d’inventaire au même titre que l’habitat caractéristique d’une société de type agro-pastoral et le patrimoine proto-industriel bâti, aujourd’hui ruiné. Enfin, le patrimoine funéraire présente une architecture parfois monumentale à l’instar des églises dont elles sont parfois une réplique réduite.


14h20

Jean-Marie Arrighi

 

Inspecteur pédagogique régional langue et culture corses, Académie de Corse

Toponymie corse: l’exemple de la Cinarca

 

La Cinarca est une pieve très anciennement définie, aux huit communautés fixées de longue date. Sa toponymie correspond sur un espace restreint à celle de la Corse en général. À travers les mots anciens, l’espace tient du temps enfermé, pour reprendre une formule de Bachelard. Il s’agira d’abord de s’interroger sur les noms de la pieve, Cinarca et Urcina-Urcinu, et sur leur sens. L’étude de la toponymie sera menée non pas commune par commune, mais sur l’ensemble de la Cinarca. Elle permet de repérer, parfois avec des hésitations, des noms issus de différentes langues: le(s) prélatin(s), le latin et le grec, le germanique. On peut ensuite examiner les noms concernant la topographie et la végétation. Une place non négligeable est tenue par les noms de personne et l’occupation humaine de l’espace.

L’empreinte religieuse est aussi très importante, et les noms de chapelles disparues évoquent d’anciens habitats abandonnés au profit des villages actuels. Comme la Muntagna maiò du poème de Ghjuvanghjaseppiu Franchi, la Cinarca est scarpillinata di parolle vechje, sculptée de mots anciens...

 

14h40

Anne-Louise Altieri-Leca Doctorante et enseignante en langue et culture corses, Université de Corse UMR LISA 6240

 

Recherche et étude de toponymie dans le centre ouest de la Corse: l’exemple de Balogna

 


 

Les noms de lieux reflètent une grande richesse linguistique, culturelle et historique et représentent un véritable patrimoine pour leur village. L’étude de cette toponymie est délicate et doit être encadrée par un processus de recherche très rigoureux. Il s’agira, à partir d’un travail de recherches de master et de doctorat, de voir combien il est nécessaire d’appréhender ensemble les dimensions culturelles, historiques et linguistiques pour tenter de comprendre les noms des lieux. Après une courte présentation de la méthodologie d’élaboration du corpus, nous évoquerons différents exemples précis d’analyses et d’hypothèses concernant la toponymie de la commune de Balogna, située dans le canton des DUI SORRU. Nous nous pencherons sur différents types de toponymes, notamment ceux liés à une activité humaine et nous chercherons aussi à donner un sens à des noms de lieux dits scuri, dont l’origine est incertaine.

 

 

15h00

 

Questions

 

15h10

 

Pause

 

 

 

15h30

 

Sara Nardi-Combescure

 - Université de Picardie Jules Verne, Laboratoire CRAE

 Marie-Andrée Gardella- Archéologue, Laboratoire régional d’archéologie

 

Prospection-inventaire sur la commune de Vico (corse-du-sud): rapport préliminaire

 

La prospection-inventaire sur la commune de Vico fait partie du programme collectif de recherche  «Autour du siège épiscopal de Sagone. Formes de l’habitat et dynamiques du peuplement dans la région de Sagone de l’Antiquité

 

tardive à la fin du Moyen Âge» dirigé par Daniel Istria. Le projet s’inscrit dans la continuité de la fouille du groupe épiscopal de Sant’Appianu sur un territoire d’environ 330 km², qui correspond à la partie orientale du golfe de Sagone. L’objectif de la première campagne, dont nous présentons les premiers résultats, a été celui d’actualiser les sites archéologiques déjà répertoriés pendant les années précédentes et de cartographier l’ensemble des édificesde culte et des habitats, mentionnés dans le Plan terrier et le Cadastre Napoléonien.

 

 

 

15h50

 

François de Lanfranchi

 

Docteur en Archéologie, chercheur associé Aix Marseille Université, CNRS, MCC, LAMPEA, UMR 7269

 

La place du dolmen de Ciutulaghja (Appiettu) dans le mégalithisme insulaire

 

Nous ordonnons le mégalithisme corse en trois phases d’évolution: la première, néolithique, se situe entre le cinquième et le deuxième millénaire avant J.-C. qui est celui de l’apparition des premiers monuments funéraires dolméniques. La seconde, dans le courant du deuxième millénaire jusqu’au début du premier, est celle des alignements. La troisième se situe dans le courant du premier millénaire. Le dolmen de Ciutulaghja apparaît durant le Néolithique moyen entre 4700 et 4000 avant J.-C. Ce site du premier mégalithique est caractérisé par l’absence d’alignements, significatifs des sites dolméniques de la Corse-du-Sud. Les constructions de la Corse-du-Nord, ignorent également les turris et les temples à megaron in antis, comme celui de Filitosa.

 

16h10

 

Marie-Andrée Gardella

 

Archéologue, Laboratoire régional d’archéologie

 

La Préhistoire et la Protohistoire en Cinarca: résultats de trois années de prospection-inventaire

 

La présentation met l’accent sur les sites archéologiques de la Préhistoire et la Protohistoire répertoriés sur six communes de la Cinarca. Cette région, déjà connue par la présence sur son territoire du Monte Lazzu et du Dolmen de Tremica, a livré de nombreux autres sites et indices de sites touchant à ces périodes chronologiques. Les découvertes récentes permettent de mieux appréhender et de mieux connaitre le patrimoine archéologique de la Cinarca et par extension celui de la Corse.

 

 

16h30 

Joseph Cesari

- Conservateur général du Patrimoine honoraire, Aix Marseille Université, CNRS,

 

MCC, LAMPEA UMR 7269

 

Daniel Istria

 - Chargé de recherche CNRS, Aix Marseille Université, CNRS, MCC, LA3M UMR 7298

 

Franck Leandri

 - Conservateur régional de l’archéologie de Corse. Ministère de la Culture et de la communication, DRAC de Corse, Aix Marseille Université, CNRS, MCC, LAMPEA UMR 7269

 

Les statues-menhirs du groupe de Sagone

 

Une quinzaine de monuments mégalithiques ont été inventoriés dans le secteur de Vico-Cargèse et ses marges. Sur le site de Sant’Appianu à Sagone, deux fragments de statues-menhirs, Sagona II et III, avaient été reconnus en 1964 lors des fouilles menées par G. Moracchini-Mazel. Ils sont localisés dans les angles nord-est et sud-est de l’église du XIXe siècle bâtie sur une fondation ancienne. De nouvelles investigations conduites par Daniel Istria à partir de  2007, ont permis de réinterpréter l’occupation historique du site. L’étude architecturale du bâti a révélé d’autres fragments de statues-menhirs dans la façade occidentale de l’édifice tardif. Sur la façade orientale de ce sanctuaire une nouvelle statue-menhir (Sagone IV) a été identifiée - par l’un d’entre-nous (J.-C.) -, elle est remployée comme jambage de la porte latérale. Ce colloque nous donne l’occasion de présenter ces nouveaux éléments dans leur contexte micro-régional.

 

 

17h00

 

Questions

 

17h30

 

Dédicaces à la table des publications: 

Pierre Comiti, Antoine-Marie Graziani, Hélène Paolini-Saez, Kewin Pêche-Quilichini, François de Lanfranchi


OUF! Les neurones vont bouillir!

 

laboratoire régional d'archéologie

Je serais bien heureuse en particulier d'avoir des échos de la fouille fructueuse effectuée par l'ami Jean Graziani à la Mutola ,                        en juillet dernier ...

 


et les participants:

http://elizabethpardon.hautetfort.com/files/Liste%20des%20participants.pdf

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