28/07/2012
la balade d'hier 27 juillet 2012: San Chirgu, Aiti ...
comme promis!
hier, malgré quelques imprévus - l'un gai (un mariage), l'autre triste ( un enterrement) - qui nous ne nous ont pas permis de jouer les orgues de Piedigrisgiu et de Corte, une bonne journée de partage:
débutée sur le territoire de Cambia, du côté des gravures rupestres de a Petra Frisgiata,
avec Raphaël et Pauline ...
tout d'abord, dans la Pieve de Vallerustie, le charme de San Chirgu (alias: San Quilicu, St Cyr ...)
à retrouver dans les notes:
http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2010/10/18/la-chapelle-san-quilicu-a-cambia.html
http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2010/10/22/san-quilicu-di-cambia-les-fresques.html
http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2010/10/26/3-la-chapelle-san-quilicu.html
Petit rappel: entourant ici le thème de Saint Michel pesant les âmes, ainsi que bordant l'arc triomphal, le fresquiste a utilisé le discours des mosaïques de style cosmatesque, à découvrir sur ce site:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cosmatesque
Suivi de la rencontre du village d'Aiti, dans son paysage vertigineux en compagnie de notre ami René Casematta
qui a créé ce joli site sur le village, à retrouver à cette adresse:
aitipaese.canalblog.com
Il règne dans cette petite église, allègrement repeinte par J.C. Torre, un charme certain, né de ses jolies proportions à taille humaine.
elle abrite un patrimoine bien intéressant, en particulier des oeuvres de notre cher Giacomo Grandi ( peintre originaire de Milan et actif en Corse entre 1742 et 1772, date de sa mort)
comme cette "Mort de St Joseph", patron de "la bonne Mort" : l'espoir de mourir, comme lui, dans son lit, entouré de l'amour des siens et muni de l'Extrême Onction ...
ou comme cette belle série du Chemin de Croix, avec ses personnages mauresques: ici le jugement de Pilate,
un étrange prêteur romain bigrement orientalisé, arborant moustaches à la turque et portant cafetan et turban surmonté d'une aigrette et d'un croissant ...
Ici la XII° station: la mort du Christ entre le Bon Larron à gauche et le Mauvais Larron à droite -derrière eux, l'architecture phantasmée de la ville antique de Jérusalem, et au-dessus d'eux, le Soleil (Nouveau Testament) et la Lune (Ancien Testament)
Et puis cette toile très intéressante évoquant la dévotion du Rosaire et les héros de la Bataille de Lépante. A retrouver dans la note:
http://elizabethpardon.hautetfort.com/archive/2011/10/07/...
Un peu plus tard dans l'après-midi, le site archéologique de San Giovanni di Corte: ici la belle abside à bande lombardes de l'église pievane:
Rappelons tout de même ce qu'est ce site de San Giovanni Battista de Corté, classé M.H. en 1968:
Dans la vallée du Tavignano, dans un espace majestueux et largement ouvert sur les montagnes environnantes, peut-être sur l'emplacement de l'antique ville romaine de Venicium, à quelques mètres à peine du Palazzu ( maison forte) du semi mythique Comte Ugo della Colonna, le héros de la Reconquista de la Corse lors de la croisade contre les Maures au début du IX° siècle, ce site fut probablement déjà occupé dès la préhistoire: la colline du Poggio dello Palazzo (dont Madame Moracchini Mazel pense que le sommet ést couronné d'une triple enceinte mégalithique) disparait aujourd'hui sous la végétation et l'on ne peut même plus distinguer les vestiges du Palazzo. Voici, juxtaposés, l'église-mère et le baptistère de la Piève de Venaco : fouillée en 1956/58 par Mme Moracchini Mazel, l'église préromane dont il reste la belle abside en cul de four et la base des murs, des piliers séparant les trois nefs, et le baptistère de plan tréflé, recouvert d'une charpente et d'un toit de lauzes. Notre ami Etienne Jacquemin, hier, rappelait que le relevage du baptistère fut l'oeuvre de l'Armée, alors propriétaire des lieux ... Ces deux édifices, leur appareil archaïque (pierres cassées au marteau, utilisation d'un mortier de chaux, de tuffeau) et leur décor de bandes murales à la façon des églises lombardes permettent d'estimer leur construction du début du IX° siècle... Comme souvent on retrouve là la permanence de l'occupation humaine sur un site sacré, vestiges mégalithiques, nombreux éléments de tuiles et poteries romaines réemployés dans la maçonnerie des deux édifices...
Et enfin ... à Castiglione ...
notre chère Sainte Cécile
en compagnie des gardiens
du sepolcru ...
à bientôt!
18:54 Publié dans découverte du patrimoine en Corse, fresques de corse, l'art baroque en corse, patrimoine des chapelles à fresques en Corse, sepolcri de Corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cambia, san chirgu, aiti, corte, castiglione, bataille de lépante | Facebook |
07/10/2011
Comment Lépante s'invite à Aïti ...
Aujourd'hui où l'on célèbre à la fois l'anniversaire de la bataille de Lépante ( 7 Octobre 1571) et la dévotion du Rosaire, je vous invite à découvrir une oeuvre singulière à Aïti (Pieve de Vallerustie) ...
ce village de Castagniccia fièrement implanté dans un paysage à couper le souffle ...
en l'église st Etienne: vous pourrez tout savoir sur Aiti et son église en allant visiter le site amoureusement réalisé par René Casamatta:
http://aitipaese.canalblog.com
Dans cette église étonnante à plus d'un titre, nous allons rencontrer une iconographie bien en phase avec la commémoration d'aujourd'hui:
la Remise du Rosaire, par la Vierge et l'Enfant à saint Dominique et à sainte Catherine de Sienne. Jusqu'ici, rien de bien extraordinaire:
cette dévotion est si coutumière dans nos églises de Corse que l'on finit par s'étonner lorsqu'elle manque. Mais qui donc sont ces personnages énigmatiques représentés au registre inférieur sous ce premier groupe?
A gauche, le Pape Pie V et à droite, le Roi Philippe II d'Espagne, les vainqueurs de la Bataille de Lépante en ce 7 Octobre 1571 qui opposa la flotte chrétienne de la Sainte Ligue ( laborieusement liguée ... ) à la flotte ottomane -
Je vous renvoie à l'oeuvre magistrale de Fernand BRAUDEL: la Méditerranée et le monde méditerranéen et aux pages foisonnantes qui resituent cette immense bataille dans le contexte pour le moins complexe de l'époque - en particulier dans le chapitre "Aux origines de la Sainte-Ligue: 1566 -1570".
Avec, en prélude, l'élection de Pie V, portant sur le trône pontifical le cardinal Ghislieri, "un de ces innombrables fils de pauvres en qui l'Eglise a souvent trouvé, au siècle de la Contre-Réforme, ses serviteurs les plus passionnés."(...). "A cette époque, ce vieil homme chauve, à longue barbe blanche, cet ascète qui n'a plus que la peau sur les os, est cependant d'une vitalité exceptionnelle, d'une activité sans bornes." (Braudel).
Et c'est ce pape visionnaire, vertueux, intransigeant jusqu'à la violence qui, par son ardente conviction qu'il faut mener une nouvelle croisade sans merci contre les Infidèles, va contribuer à l'armement maritime de l'Espagne, sceller le destin de la Chrétienté alors mise à mal en Méditerranée par l'expansion ottomane, bref va arriver à constituer, malgré les intérêts divergents des uns et des autres, une alliance entre Venise (qui vit entre autres du commerce avec l'Empire Ottoman), les royaumes espagnols et les puissances qui leurs sont affiliés, comme la République de Gênes : la prise terrifiante de Chypre (possession de la République de Venise) par les Ottomans en 1570 et le massacre qui l'accompagne convaincra la Chrétienté de l'urgence de cette coalition réclamée par Pie V. La Sainte Ligue est née.
Sainte Ligue où brillera par son absence la (très catholique) France, elle-même alliée des Turcs depuis quelques décennies pour lutter contre l'hégémonie espagnole - alliance ambigüe à laquelle la Corse se trouvera mêlée lors du soulèvement de Sampiero Corso:
" On ne peut pas ( écrit le roi Philippe II ) laisser Sampiero (...) s'emparer de l'île entière, lui, un aficionado de la France qui ferait de la Corse une "scala para los Turcos moros enemigos de nuestra santa fe catholica"...
Revenons-en à nouveau au Rosaire. Pie V, entré très jeune chez les dominicains, voue un culte passionné à la Vierge et au Rosaire. Ce culte s'était développé au siècle précédent sous l'impulsion d'un autre dominicain, Alain de la Roche (1428/1475), qui avait en son temps contribué à la (re)naissance de nombreuses confréries du Rosaire.
Pie V demande donc à toute la chrétienté, pour aider la Sainte-Ligue dans sa croisade, de prier la Vierge du Rosaire et lui attribuera la victoire à l'issue de la bataille de Lépante...
Emile Mâle rappelle (dans l'Art religieux après le Concile de Trente): "Le Sénat de Venise fit inscrire sous un tableau de la bataille de Lépante (...) cette inscription: "Non virtus, non arma, non duces, sed Maria rosarii victores nos fecit" (Ce ne sont ni les armes , ni les chefs, ni le courage, qui nous ont donné la victoire, mais la Vierge du Rosaire)
(Serpotta: la bataille de Lépante et la Vierge du Rosaire, à l'Oratoire du Rosaire, à Palerme).
La dévotion du Rosaire s'était auparavant déjà largement répandue sous l'impulsion de la Contre-Réforme: on avait bon espoir que le Rosaire ayant gagné la bataille contre les hérétiques albigeois, il serait également d'un grand secours contre tous les autres hérétiques - comme les protestants ... ou les Infidèles qui écumaient la Méditerranée.
(Chapelle Sixtine, le Jugement dernier peint par Michel-Ange)
Ce Rosaire était: "une chaîne qui unit la terre au ciel" (sainte Thérèse):
dans l'ensemble de la fresque du Jugement dernier de la Chapelle Sixtine, peint entre 1535 et 1541, quelques années avant l'ouverture du Concile de Trente (1545),
Michel-Ange montre un élu qui tend, pour les hisser vers le ciel, un rosaire à deux autres élus, soulignant ainsi l'importance du culte de Marie (en réponse aux protestants ...)
Une génération plus tard, la bataille de Lépante:
Dans le Golfe de Lépante, non loin de Patras en Grèce, sous le commandement du prince Juan d'Autriche, un tout jeune stratège de 24 ans lors de la bataille de Lépante et demi-frère de Philippe II, la Sainte Ligue aligne ses forces composées par l'Espagne, la République de Venise, les Etats Pontificaux, la République de Gênes (et ses Corses) , le Duché de Savoie, l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem. En face d'elle l'Empire Ottoman et ses alliés barbaresques, sous le commandement du kapudan pacha Ali Pacha Moezzin,
qui finira la journée la tête tranchée au bout d'une pique, pour le plus grand effroi des Ottomans ...
Un "recyclage" qui dit en dit long : exposé à Madrid, au Musée de la Marine, cet étendard d'un général des galères espagnoles en 1670, peint sur une voile de galère ottomane prise lors de la bataille de Lépante, un siècle plus tôt.
(Véronèse 1572, Gallerie dell'Accademia, à Venise)
Un an après la bataille, Véronèse peint cette image de ce qui fut bien un carnage d'une violence indescriptible: côté ottoman, 62 galères coulées, 117 galères et 13 galiotes capturées - les Turcs perdent plus de 30.000 tués et blessés, 3.000 prisonniers; 15.000 forçats sont libérés. Côté Chrétiens, perte d'une douzaine de galères, 8.000 morts, 21.000 blessés ... Certes cette bataille est une victoire éclatante des Chrétiens sur les Infidèles, mais à quel prix!
Comme on le sait, Miguel de Cervantès, "le Manchot de Lépante", y perdit l'usage de sa main gauche... On peut penser qu'il eut de la chance - et notre chance, à nous, est qu'il n'y perdit pas la vie. Il passera, après sa capture pendant son retour en 1575 par les Barbaresques, 10 années en captivité à Alger... de quoi, pour le moins, affûter sa volonté de vivre et son sens de l'observation.
Il dira (dans son prologue de Don Quichotte) que la bataille de Lépante fut " le plus grand évènement que virent les siècles passés, présents, et que ceux qui viennent ne peuvent espérer" ...
"Heureux esprits qui francs du voile de la mort, pour le bien que vous fîtes vous vîtes élevés de cette vile terre au plus haut des cieux.
Une fureur, un honorable zèle ont animé vos corps et vous ont fait rougir de votre sang et du sang étranger la mer voisine et le sable des plages.
La vie vous fit défaut, non la valeur, et vos bras fatigués, en retombant vaincus, emportèrent la victoire.
Entre le mur et le fer, une si funeste chute vous acquiert à tout jamais la glore que donne le monde et celle que donne le ciel "
Don Quichotte, Partie I, chapitre XL: ce sonnet est intégré dans le récit du Captif, qui raconte, dans le chapitre XXXIX sa vie et ses aventures - dont sa participation à la bataille de Lépante:
"Et en cette journée -là, qui fut si heureuse pour la chrétienté, parce qu'en cette journée tout le monde fut désabusé de l'erreur où l'on était, croyant que les Turcs fussent invincibles sur mer " ...
Le Pape Pie V instituera, à la suite de Lépante, la fête du Rosaire qui sera désormais célébrée dans toute la chrétienté chaque premier dimanche d'Octobre, en mémoire de la bataille de Lépante.
Si vous pouvez acquérir à la boutique de l'Ina un documentaire déjà bien ancien (1977) sur la bataille de Lépante, vous aurez une idée de ce que fut réellement cette bataille et de ce que vécurent les pauvres bougres galériens enchaînés dans leurs excréments sur les bancs de leurs galères et autres galéasses, toutes origines confondues ... et parmi ces galériens, des corses ...
Revenons à Aïti:
quant au personnage de Philippe II, fils de Charles Quint, Roi d'Espagne en 1571, la Corse génoise de l'époque est sous sa suzeraineté, et de nombreux Cap Corsins vont partir se battre au sein de la Sainte-Ligue:
"à partir de Macinaggio sur quatre galéasses (la Capitana, la Padrona, la Bastarda et la Quarta) armées par les Negroni de Rogliano. A l'issue de la bataille, gagnée par les Chrétiens sur les forces ottomanes de Sélim II, successeur de Soliman le Magnifique mort en 1566, la Vierge foulant aux pieds le croissant ottoman se mit à apparaître sur les drapeaux corses" (in: Les Corses, la Méditerranée et le Monde Musulman, p. 161, douzièmes Journées Universitaires de Bonifacio, Juin 2011éditions Piazzola)
Sur le Rosaire d'Aïti, entre Pie V et Philippe II, l'on a représenté des dévots et des dévotes en prière, et, au-dessus d'eux, un paysage maritime avec une côte battue par les flots: venant de la mer, évocation du danger toujours omniprésent des razzias barbaresques, dont on espère se protéger par l'intercession de la Vierge du Rosaire. Ce qu'elle a fait pour la gloire chrétienne de Lépante, elle peut encore le faire au jour le jour pour les petites gens victimes de coups de main à terre ou sur mer... il faut bien continuer à vivre, cultiver, caboter, commercer malgré le risque ...
(Murato, église du couvent, le Rosaire)
A Murato, l'église conventuelle des franciscains héberge un autre exemple de ce Rosaire accompagnés des vainqueurs de la bataille de Lépante:
st Dominique est aux pieds de la Vierge en compagnie de st Pie V, st Jean-Baptiste,
st François, ste Catherine de Sienne, Philippe II, un roi (?) : cette peinture où couronnes et auréoles sont rehaussées de feuilles d'or est datable des années 1590/1610, donc assez peu de temps après la bataille de Lépante.
D'autres dévotions similaires se trouvent dans les églises de Corse, comme ici à Nonza, ce retable de 1613, date de l'érection de la confrérie du Rosaire:
(Nonza, église sainte Julie, le Rosaire)
La Vierge et l'Enfant, entourés de St Antoine Abbé et st Jean-Baptiste,
remettent le Rosaire à st Dominique, ste Catherine d'Alexandrie (offrant un vaisseau battant pavillon génois), Pie V, Philippe II, Don Juan d'Autriche , la reine Anne d'Espagne etc ...
don Juan d'Autriche: quel beau jeune homme!
... en tous cas un portrait proche des représentations habituelles de ce prince hors du commun, comme ici (à gauche) en compagnie d'autres vainqueurs de la Bataille de Lépante.
Et à Algajola, ce beau Rosaire du XVII°s....
qui présente une scène inquiétante:
Algajola encerclée par seize galères barbaresques
battant le pavillon de l'Islam ...
Je vous renvoie pour toute cette thématique à l'excellent article écrit par Michel-Edouard Nigaglioni dans: "Périls de mer et iconographie dans les églises de Corse", publié dans l'ouvrage collectif: Mer et religion, neuvièmes Journées Universitaires de Bonifacio (mai 2008), éditions Piazzola.
Michel Edouard Nigaglioni que je remercie ici à nouveau pour son aide et ce formidable travail mené patiemment depuis tant d'années pour mettre en lumière le patrimoine artistique et religieux de la Corse.
En appendice ...
A propos des galères de cette époque et plus particulièrement celle de Juan d'Autriche, consultez cet article très intéressant:
Sylvène Édouard « Un songe pour triompher : la décoration de la galère royale de don Juan d'Autriche à Lépante (1571) », Revue historique 4/2005 (n° 636), p. 821-848.
URL :
www.cairn.info/revue-historique-2005-4-page-821.htm.
DOI : 10.3917/rhis.054.0821.
Extrait:
"En 1568, durant les négociations pour la constitution d’une Sainte Ligue, Philippe II ordonna la construction d’une galère royale pour son jeune frère, don Juan d’Autriche, qu’il venait de nommer capitaine général de la mer. L’année suivante, l’humaniste sévillan Juan de Mal Lara élabora le programme iconographique pour la décoration des poupes extérieure et intérieure de la galère. Les décorations renvoyaient au discours messianique des Habsbourg, avec, entre autres, des représentations de la quête de la Toison d’or par Jason. Les tableaux et les statues de la poupe servaient à légitimer l’ambition hégémonique de Philippe II. Toutefois, l’essentiel du programme était destiné au capitaine don Juan pour le guider sur le chemin des vertus, à travers la représentation d’un combat intérieur pour le triomphe des vertus chrétiennes, les seules pouvant vaincre le Turc infidèle".
une galéasse espagnole
hélas, non! ce n'est pas une image de la fameuse Galère royale de don Juan d'Autriche: mais il en existe une reconstitution au Musée de la Marine à Barcelone.
19:48 Publié dans corse, découverte du patrimoine en Corse, Livre, Méditerranée | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bataille de lépante, bataille de lépante et le rosaire en corse, aïti, murato, nonza, algajola, fernand braudel, cervantès, don quichotte et la bataille de lépante | Facebook |