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26/01/2015

TR: CORSE Plan de prévention des déchets

 

 Plan de prévention des déchets en Corse

une enquête citoyenne:

2013 résumé Plan prévention gestion déchets ND corses.pdf

Arrete_ouverture_enquete_PGDND.pdf

Avis_ouverture_enquete_PGDND.pdf

 

Avis aux citoyens 
> >  
> > Une enquête publique est ouverte du 12 janvier au 13 février 2015  sur le futur plan de prévention des déchets non dangereux en Corse. Nous pouvons donner notre avis. Plus nous serons nombreux  à nous exprimer et plus les responsables politiques et les pouvoirs publics seront sensibilisés sur ce qui peut être fait ou pas.
> >  Vous trouverez un résumé du projet  en annexe.
> > Vous pouvez donner votre avis dans les mairies (cf. l'arrêté joint également.)
> > seulement 5 COMMUNES où cela est possible hélas: Bastia, Ile Rousse, Porto Vecchio, Corte, Ajaccio
> >
> > Merci de faire circuler l'info, c'est de notre avenir respirable, paysager, sanitaire...dont il est question.
> > Nous ne pouvons pas grand chose pour la planète, mais nous pouvons pour la Corse.
> >
> > Ariane 

 



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> www.avast.com

2013 résumé Plan prévention gestion déchets ND corses.pdf Arrete_ouverture_enquete_PGDND.pdf Avis_ouverture_enquete_PGDND.pdf

19/01/2015

tr: [infocom-ldh] LDH Corse

 

 Je transmets ce message de la Ligue des Droits de l'Homme corse:

 
>

>  

> Message du 19/01/15 11:06
> De : "Infocom Ldh" <infocom-ldh@ldh-france.org>
> A : infocom-ldh@ldh-france.org
> Copie à :
> Objet : [infocom-ldh] LDH Corse
>
>

LIGUE DES DROITS DE L'HOMME CORSE

COMMUNIQUE

 

Réunie en Assemblée Générale, à Corte, le samedi 17 janvier 2015, la ligue des droits de l’Homme Corsica a adopté la motion suivante :                                                                                        

« Comme partout en France, les Corses se sont rassemblés en très grand nombre contre les actes de barbarie commis par des idéologues terroristes et antisémites. Avec force, tous ont dit leur attachement à la liberté, à la fraternité et à la laïcité, pour lesquelles il nous faut rester mobilisés.

Dans ce contexte, certains s’en remettent à l’exception, au nom de notre sécurité. Ils projettent d'étendre toujours plus les pouvoirs de police, et d'affaiblir le contrôle judiciaire. Les Corses sont nombreux à pouvoirtémoigner des conséquences de dérives répressives :l’arbitraire et les atteintes aux droits. Entre la liberté et la sécurité, il n’y a pas à choisir.

D’autres, parfois les mêmes, voudraient contraindrela liberté d’expression, déjà victime du terrorisme. Sans injurier, sans diffamer, sans apologie du terrorisme, sans incitation à la haine raciale, il faut pouvoir tout dire parce qu’il faut pouvoir tout réfuter.

D’autres encore, s’en prennent aux musulmans. Ils stigmatisent. Ils pratiquent l’intimidation et la menace, de la même manière, dans un premier temps, que ceux qui ont fini par passer aux actes dans les locaux d’un journal, contre des policiers, dans un magasin casher. Attisant les haines, ils se font les alliés des terroristes.

Contre les violences, l’action de la justice et de la police, dans le respect du droit, est indispensable pour protéger les libertés. Le respect de l’Etat de droit, c’est aussi de garantir le fonctionnement normal de toutes les institutions. Dans ce sens, la LDH demande que le débat entre la Corse et la République, sur la base des propositions de l’Assemblée de Corse, soit remis à l’ordre du jour. Elle demande de se saisir de l'urgence sociale : la lutte contre les inégalités, et l'accès au droit au travail, au logement, à la santé… pour tous.

Mais ce sont les citoyens qui sont les premiers garants de la liberté. La LDH en appelle à la vigilance de chacun, pour que notre droit à l’avenir ne soit pas confisqué au nom d’un présent inquiétant.»

 

Au cours de l’AG, la LDH Corsica a renouvelé son bureau de section : Elsa Renaut (présidente), Jean Sébastien de Casalta (vice-président), Antonin Bretel (secrétaire), Maryline Antoni (secrétaire adjointe), Dominique Renucci (trésorière et déléguée régionale), Claudette Dézert (trésorière adjointe), Christine Paccou Mattei (déléguée régionale adjointe). Membres du bureau : Jean Claude Acquaviva , Jean-Pierre Arrighi, Gérard Mortreuil, André Paccou (élu national), Sampiero Sanguinetti, Marie Louise Serra, Michèle Zevaco. Conseillère juridique : Frédérique Campana.    

12/04/2013

tr: Mausoleo du Giussani, lettre d'information mensuelle n° 61 du 11 avril 2013

Golfs en Balagne ...

Suite à une note précédente, je vous invite à lire la dernière mouture du site de Mausoleo du Giussani, et en particulier la lettre de Jacques Denis aux élus du Ghjunsani et de Balagne concernant la création de deux nouveaux golfs en Balagne: "The sound of silence".
 
 



> Message du 11/04/13 19:41
> De : "JD Mausoleo"
> A : "JD Mausoleo"
> Copie à :
> Objet : Mausoleo du Giussani, lettre d'information mensuelle n° 61 du 11 avril 2013
>
>



Bonsoir,

 

Veuillez trouver ci-après le lien d'accès direct à la lettre d'information mensuelle n° 61 du 11 avril 2013 du site internet Mausoléo du Giussani.

 

Vous y découvrirez 3 nouveaux articles qui concernent la culture et le patrimoine de la Corse

 

Je vous en souhaite bonne réception

 

Bonne soirée

 

09/03/2013

Bastia, le quartier du Puntettu en péril: débat.

 

" (... Je me permets de vous alerter sur un projet de restructuration du centre ancien de Bastia mené par la municipalité de Bastia, projet particulièrement dangereux vis-à-vis du patrimoine bâti du plus ancien quartier de Bastia, celui du Puntettu, entre la citadelle et le quai sud du vieux port."

                                                                                                                             Bernard Cesari ( membre du comité de quartier du Puntettu)

presentation puntettu comitequartier 02 2013 mini01 copie.jpg

 Je transmets ici ce message envoyé par Bernard Cesari, membre du comité de quartier du Puntettu, qui évoque un débat important sur le projet de restructuration de ce quartier historique de Bastia, accompagné des dossiers réalisés par le comité de Puntettu: un dossier épineu où l'argent, le social et le patrimoine ne font pas forcément bon ménage.

La ville est un organisme vivant qui évolue à travers ceux qui l'habitent. Dans le cas de la "restructuration" du quartier du Puntettu  envisagée par la mairie ( pour raison d'insalubrité irrémédiable, du moins pour certains immeubles) ou de la "réhabilitation" souhaitée par le comité du quartier du Puntettu,  quelle garantie réelle de relogement sera offerte aux habitants, en particulier aux plus démunis qui vivent dans la précarité ?

On ne peut séparer, dans cette réflexion, l'intérêt du patrimoine bâti, ici bien réel et historique, de l'intérêt des gens qui vivent ce patrimoine et l'humain doit rester au coeur de la problématique. Sans quoi, le patrimoine, aussi intéressant et beau fût-il, perd tous son sens.


- voir deux articles du Corse-matin: 

www.corsematin.com/article/bastia/les-habitants-se-mobilisent
pour..
 

Le comité du quartier du Puntettu répond aux élus | Corse-Matin

 
www.corsematin.com › Haute-Corse › Bastia


 

Le dossier de présentation du Comité du Puntettu:

presentation puntettu comitequartier 02 2013 mini (2).docx


 


dossier classement drac mini01 copie.jpg


 Une demande d'inscription au titre des Monuments Historiques de l'immeuble du 2 rue du Bastion, "Maison Montesoro", a été adressée à la DRAC: c'est un dossier urgent car la mairie a l'intention de faire aboutir son projet de restructuration d'ici la fin de l'année ...

Maison Montesoro blog.jpg


Voici la notice rédigée par les membres du comité du quartier du Puntettu concernant la" maison Montesoro" qu'il conviendrait de réhabiliter: 


NOTICE SUR LA SINGULARITE ACHITECTURALE ET HISTORIQUE DE L’IMMEUBLE

2 rue du Bastion, quartier du Puntettu à Bastia

Eléments historiques :

-          La place sur laquelle donne cette bâtisse s’appelle la place de l’huile, piazza dell’olio. Il s’agit d’une très ancienne place de Bastia et l’une des seules du vieux Bastia qui ait survécu intacte jusqu’à nos jours, avec la place du marché aux poissons et la minuscule Piazza di l’Olmu. Sur un plan des archives de Gênes, de Mario SISCO, daté de 1602, (ASG Corsica n° 986) figure déjà la Piazza dell’Oglio, appelée aussi Chiappa dell’Oglio (marché à l’huile).

 

-          Au vu des éléments historiques connus par ailleurs, et vue sa situation, on peut penser que cette maison a du être construite à la fin du XVIe siècle après les guerres de Sampiero CORSU, car le quartier Terravecchia avait été brûlée complètement et la reconstruction a vraisemblablement commencé vers 1575.

 

-          Il est établi que dés le début du XVIIIe cette maison appartenait déjà à la famille MONTESORO et particulièrement à cette date à Pietro Montesoro, podestat de Bastia en 1715 et 1731. Dans le fonds SPAGNOLI (Archives Départementales de Haute Corse), un document issu du ceppo de Francesco Saverio BIADELLI, notaire à Bastia au milieu du XVIIe siècle (Ceppo Secondo) indique que cette maison appartenait à Pietro MONTESORO, et décrit ainsi le site: « luogo detto chiappa dell’oglio contiguo a la casa del fu Pietro Montesoro », conformément au plan de 1602.

La famille Montesoro est connue depuis la fondation de Bastia, (fonds des Premiers Chanceliers). Dès 1476, Antonio Montesoro fait commerce de  Myrte (utilisé pour tanner les peaux, il y avait d’ailleurs une tannerie au Guadello, plus bas), et tient une boutique à Terranova. Cette famille a donné trois podestats à Bastia : Anton Francesco, 1703-1704, Gian Pietro, 1714-1715, puis de nouveau Gian Pietro, 1731-1732. Ce podestat était en première ligne lors du siège de Bastia par les « paesani », il fut en relation avec le duc de Wurtemberg, commandant en chef des troupes envoyées par l’empereur d’Autriche Charles VI. Il traita les Corses avec respect et fut l’hôte de la maison Caraffa.

 

-          Enfin, suite à l’effondrement du plafond du Palais de Justice de Bastia le 21 avril 1932, le tribunal de Bastia a siégé dans cette bâtisse.

 

Eléments architecturaux :

 

D’après les éléments architecturaux, il semblerait que la maison ait été embellie vers la première moitié du 17è siècle, lorsque les MONTESORO prospéraient dans les affaires. La façade principale est celle d’une maison de notables, avec de grandes croisées sur quatre niveaux. L’élément le plus remarquable de l’extérieur est le portail en pierre sculptée qui s’apparente beaucoup à celui de la maison Castagnola, qui a déjà fait l’objet d’une protection au titre des monuments historiques en 1992.

Le vestibule et la cage d’escalier de cette demeure urbaine ont conservé leur décor originel de stuc, typique des années 1600-1630, qui est malheureusement demeuré le seul à l’heure actuelle. Tous les autres décors de stuc, de cette époque et de cette qualité, ont été détruits, notamment à cause des bombardements de 1943 qui ont ravagé le centre ancien de Bastia.

 

stucs 1 Maison Montesoro blog.jpg

 

Dés le vestibule et dans toute la montée d’escalier on observe des voûtes soulignées de frises.

 

stucs clef de voûte blog.jpg

 

Au premier palier on peut voir en clé de voûte une tête de faune avec un anneau de fer servant sans-doute à accrocher une lanterne et aux étages supérieurs des têtes d’anges sculptées. A chaque palier, des bas-reliefs qui ornent les murs d’échiffre comportant des colonnettes-balustres de style « Renaissance italienne ». Ces décors très anciens, de grande qualité et dont il n’existe aucun équivalent en Corse, sont actuellement très empâtés par plusieurs dizaines de couches de badigeons de chaux, mais néanmoins en bon état de conservation. "

 

17/03/2012

23h55: quel enjeu pour nos enfants?

 

"L’humanité sous-estime-t-elle le risque de sa propre extinction ?

Une fois n'est pas coutume, ce billet ne va pas décrire une découverte publiée récemment dans une revue. Au fil de mes lectures diverses, ces dernières semaines, j'ai ramassé quelques pièces de puzzle et je me suis aperçu qu'elles s'emboîtaient plutôt bien, qu'il y avait comme un idée directrice derrière elles. Cela a commencé à la fin de 2011 à Durban, avec le nouvel échec de la communauté internationale pour se mettre d'accord sur la limitation des émissions de gaz à effet de serre (GES). Puis il y a eu cette annonce, fin décembre, de la création par des chercheurs de virus mutants de la grippe aviaire, susceptibles de se transmettre plus facilement entre humains contaminés. Annonce suivie, tout d'abord, d'un débat pour savoir s'il était bien pertinent de publier les méthodes avec lesquelles les biologistes avaient modifié le H5N1, puis de la question plus pragmatique : le terroriste lambda peut-il facilement y parvenir ?

Puis il y a eu une autre annonce, le 12 janvier, plus rituelle celle-là, mais aussi plus discrète : celle du Bulletin of the Atomic Scientists annonçant que l'horloge de la fin du monde qui, depuis 1947, prévient symboliquement l'humanité quand elle fait des pas vers son extinction ou la rassure quand elle prend des mesures pour s'en éloigner, était avancée d'une minute vers minuit. Il est désormais 23h55 à cette horloge et cette progression de la grande aiguille a été justifiée par l'absence de progrès dans la limitation tant de la prolifération nucléaire que des émissions de gaz à effet de serre. Le texte du communiqué précise : "La communauté mondiale pourrait être proche d'un point de non-retour dans ses efforts pour empêcher une catastrophe due aux changements dans l'atmosphère de la Terre. L'Agence internationale de l'énergie prévoit qu'à moins que les sociétés commencent, au cours des cinq prochaines années, à développer des alternatives aux technologies de l'énergie émettant du carbone, le monde est condamné à un climat plus chaud, à une montée du niveau des océans, à la disparition de nations insulaires et à une augmentation de l'acidification des océans." Ce n'est pas sans une certaine ironie qu'une autre information, en lien direct avec celle-ci, est tombée il y a quelques jours et je l'ai donnée, brute de fonderie, dans une de mes sélections hebdomadaires : jamais, au cours des 300 derniers millions d'années, les océans n'ont été aussi acides qu'aujourd'hui. Malgré son importance, la nouvelle n'a pas eu l'air d'émouvoir qui que ce soit...

Au moment même où quantité de livres se publient sur la thématique "2012, année de fin du monde prédite par le calendrier maya" (j'ai été sidéré de voir une table entière d'ouvrages à la FNAC sur ce sujet), les hommes jouant à se faire peur en sachant très bien qu'il s'agit de billevesées, on balaie sous le tapis les vraies raisons de s'inquiéter. D'où la question qui fait le titre de ce billet : l'humanité sous-estime-t-elle le risque de sa propre extinction en ne traitant pas les problèmes qui la menacent ou en risquant de faire tomber des technologies de destruction massive entre des mains mal intentionnées ? Je n'ai évidemment pas la réponse et je laisse à chacun le soin d'y réfléchir, mais je tenais, pour finir ce billet pas comme les autres, à signaler l'interview, dans The Atlantic, du philosophe suédois Nick Bostrom, qui enseigne à l'université d'Oxford, y dirige l'Institut sur le futur de l'humanité et est représenté en photo en haut de cette page.

Avec une formation en physique, en neurosciences et en philosophie des sciences, Nick Bostrom n'a pas forcément le profil-type du philosophe tel qu'on se le figure d'ordinaire. Il a beaucoup travaillé sur le concept de "risque existentiel", au sens d'un scénario-catastrophe conduisant « soit à une destruction totale de toute vie intelligente sur Terre, soit à une paralysie permanente de son potentiel de développement ». Dans cette interview, il ne s'intéresse donc pas aux conséquences, lointaines, du réchauffement climatique, mais, considérant que ce XXIe siècle sera crucial pour l'humanité en raison du développement rapide de technologies nouvelles, aux risques que ces dernières présenteront dans un futur très proche de nous : "A court terme, dit-il, je pense que plusieurs développements dans les domaines de la biotechnologie et de la biologie synthétique sont assez déconcertants. Nous sommes en train d'acquérir la capacité à créer des agents pathogènes modifiés et les plans de plusieurs organismes pathogènes sont dans le domaine public : vous pouvez télécharger sur Internet la séquence génétique du virus de la variole ou de celui de la grippe espagnole. Jusqu'ici, le citoyen ordinaire n'a que leur représentation graphique sur l'écran de son ordinateur, mais nous développons aussi des machines synthétisant l'ADN de plus en plus performantes, qui peuvent prendre un de ces plans numériques et fabriquer de véritables brins d'ARN ou d'ADN. Bientôt, ces machines seront suffisamment puissantes pour recréer ces virus. Donc, vous avez déjà une sorte de risque prévisible et si, ensuite, vous commencez à modifier ces organismes pathogènes de différentes manières, vous voyez apparaître une nouvelle frontière dangereuse. A plus long terme, je pense que l'intelligence artificielle, une fois qu'elle aura acquis des capacités humaines puis surhumaines, nous fera entrer dans une zone de risque majeur. Il y a aussi différentes sortes de contrôle des populations qui m'inquiètent, des choses comme la surveillance et la manipulation psychologique à l'aide de médicaments."

Quand le journaliste qui l'interroge lui demande pourquoi le risque d'un dérapage majeur est estimé à une ou deux chances sur dix au cours du siècle, ce qui est beaucoup, Nick Bostrom a cette réponse : "Je pense que ce qui mène à cela, c'est le sentiment que les humains développent ces outils très puissants (...) et qu'il y a un risque que quelque chose tourne mal. Si vous revenez en arrière avec les armes nucléaires, vous vous apercevez que pour fabriquer une bombe atomique, il vous fallait des matières premières rares comme de l'uranium enrichi ou du plutonium, qui sont très difficiles à se procurer. Mais supposez qu'il y ait eu une technique vous permettant de faire une arme nucléaire en cuisant du sable dans un four à micro-ondes ou quelque chose dans ce genre. Si cela avait été le cas, où en serions-nous maintenant ? On peut présumer qu'une fois cette découverte faite, la civilisation aurait été condamnée. A chaque fois que nous faisons une de ces découvertes, nous mettons notre main dans une grande urne pleine de balles et nous en tirons une nouvelle balle : jusqu'ici, nous avons sorti des balles blanches et des grises, mais peut-être que la prochaine fois, nous tirerons une balle noire, une découverte synonyme de désastre. Pour le moment, nous n'avons pas de bonne façon de remettre la balle dans l'urne si elle ne nous plaît pas. Une fois que la découverte a été publiée, il n'y a aucun moyen de la "dépublier"."

Nick Bostrom n'est absolument pas opposé à la technologie : au contraire, c'est un grand partisan du transhumanisme. Simplement, il milite pour que nous gardions le contrôle. Le contrôle de nos technologies, de notre planète, de notre avenir. Parce que l'extinction de l'homme n'est pas le seul risque que nous courons. L'autre visage du risque existentiel, c'est la disparition totale des libertés à l'échelle planétaire : "On peut imaginer le scénario d'une dystopie totalitaire mondiale. Encore une fois, c'est lié à la possibilité que nous développions des technologies qui rendront bien plus simple, pour des régimes oppressifs, d'éliminer les dissidents ou de surveiller leurs populations de façon à obtenir une dictature stable, plutôt que celles que nous avons vues au cours de l'histoire et qui ont fini par être renversées."George Orwell et son 1984 ne sont pas bien loin.

Pierre Barthélémy (@PasseurSciences sur Twitter)

 

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Cela dit, le printemps est là et je bourdonne obstinément avec les abeilles dans les amandiers en fleurs.

 
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