04/01/2017
Zeru Frazu: INVITATION projection du film TRASHED
Pour ceux qui peuvent venir
A diffuser !
TRASHED
avec Jeremy Irons
récompensé par huit prix internationaux
et sélectionné au Festival de Cannes
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Film documentaire
Voyage à travers le monde pour témoigner des dommages causés par les déchets sur l’environnement et notre santé.
Terrible et beau à la fois, ce documentaire délivre aussi un message d’espoir et montre qu’il existe des démarches alternatives pour régler le problème.
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Jeudi 26 janvier 2017
AJACCIO
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18 h 30 Salle du CSJC
Centre du Sport et de la Jeunesse de Corse
(ancien CREPS) Chemin de la Sposata
Projection GRATUITE suivie d’un débat avec ZERU FRAZU
Affiche Trashed Ajaccio 26.01.2017.pdf
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25/11/2016
Autre tourmente gravissime en Corse ... l'attentat contre une dirigeante d'U Levante
Devant la gravité des faits, je partage ici l'article de Jean-François Vinciguerra pour Corsenetinfos:
http://www.corsenetinfos.corsica/Apres-l-attentat-qui-a-vise-une-dirigeante-de-l-association-U-Levante-s-indigne-mobilise-et-depose-plainte_a24467.html
Après l’attentat qui a visé une dirigeante de l’association, « U Levante » s’indigne, mobilise et dépose plainte
Rédigé par Jean-François Vinciguerra le Jeudi 24 Novembre 2016 à 18:18 | Modifié le Jeudi 24 Novembre 2016 - 22:54
Il y a quelques jours, dans la nuit du 20 au 21 novembre, à Sotta, une dirigeante d’U Levante a été la cible d’un attentat à l’explosif visant son domicile. Attentat d’autant plus criminel que le membre de la direction collégiale était à son domicile et aurait pu tout aussi bien périr dans l’explosion, notamment dans la cuisine, qui a volé en éclat. Ses collègues de l’association ont organisé une conférence de presse hier au milieu de la journée au palais des congrès d’Ajaccio, en présence de nombreuses personnalités et avec l’appui et le soutien d’un très grand nombre d’organisations dont celles du Collectif Loi Littoral
La direction collégiale était au grand complet jeudi après-midi et la salle bien trop exigüe pour contenir les nombreuses personnes venues soutenir U Levante dans sa démarche. Le porte-parole a commencé apporter un certain nombre de précisions relatives à l’attentat :
- La victime n’était pas une simple militante mais membre à part entière de la direction collégiale d’u Levantu
- Elle dormait seule dans sa maison au moment de l’explosion et si elle s’était trouvée dans la cuisine elle aurait sans doute pu être tuée
- Juste avant l’explosion, un voisin a vu arriver - tous feux éteints – une voiture et une moto. Il a d’ailleurs témoigné devant les gendarmes. Il s’agit bien d’un attentat organisé, réfléchi, commis par plusieurs personnes. En clair, une «œuvre de professionnels »
C’est l'association qui est visée…
La responsable visée par l’attentat est plus particulièrement chargée des dossiers du Sud et de l’Extrême Sud. C’est vraisemblablement pour cette raison que l’association s’est sentie particulièrement visée. Pour maître Tomasi, l’avocat de l’association une chose est quasi certaine :
« A travers la personne de cette dirigeante, c’est clairement l’association qui a été visée À l’évidence, l’action d’U Levante dérange des intérêts puissants, que l’on peut qualifier de « mafieux », notamment dans le Sud et l’Extrême Sud de la Corse. Si, par la force des choses, nous ne pouvons pas identifier précisément le dossier qui est à l’origine de cet attentat, nous pouvons supposer que c’est bien dans un dossier de cette microrégion que les enquêteurs doivent rechercher les commanditaires. U Levante a porté plainte contre X pour cet acte ignoble et va demander aux procureurs d’Ajaccio et de Bastia, qui ont en mains plusieurs plaintes de l’association, un rendez-vous sur le thème de la sécurité des militants. »
- Un avertissement pour quoi faire ?
- Dans bien des cas, U Levante est le dernier rempart face aux spéculateurs, à ceux qui construisent illégalement sur des sites remarquables ou dans des zones pourtant reconnues comme inconstructibles par les juridictions administratives, et ce, avec la « bénédiction » des maires qui accordent les permis de construire, et celle de préfets qui préfèrent détourner le regard plutôt que d’exercer le contrôle de légalité qui leur incombe. On ne compte plus les P.L.U. illégaux, les constructions illégales sur des espaces remarquables, sur des zones agricoles ou dans la bande des 100 mètres de secteurs non urbanisés (107,8 % d’augmentation du nombre de logements autorisés en Corse au cours des 12 derniers mois, alors que c’est 25 % en Bretagne…
Maires et préfets : Faire appliquer la loi !
L’association pose la question de savoir s’il est subversif en Corse d’attendre des maires et des préfets qu’ils fassent appliquer la loi et les décisions qui émanent de la justice ?
« Si l’association U Levante est aujourd’hui ciblée, si l’intégrité physique de ses militants est menacée, c’est parce que notre association supplée la carence des maires et des autorités de l’État dans l’application de la loi, qu’elle combat les passe-droits et lutte à leur place contre les projets immobiliers illégaux sur notre littoral. »
Les maires : « quand on dénonce la « dérive mafieuse » qui gangrène la Corse, on pense aussitôt à la corruption ou à la « faiblesse » de certains maires – pas tous – qui n’hésitent pas à accorder des permis de construire en violation de la loi ou de décisions de justice définitives, voire – de façon plus sournoise – qui n’instruisent pas les demandes de permis dont ils sont saisis, de façon à ce que les pétitionnaires bénéficient, par le simple effet de l’écoulement du délai légal de 2 mois, d’un permis de construire tacite. Ils contribuent ainsi, avec une grande efficacité, à détruire l’État de droit et le bien commun de tous les Corses : notre terre. Leur excuse : « les pressions » de leurs électeurs ou des mafieux. Mais qui les a obligés à se présenter ? Ces excuses sont inacceptables. »
Les préfets : « force est de constater que si les préfets qui se succèdent en Corse, avaient donné l’exemple d’une application stricte de la loi et des décisions de justice, une telle dérive serait impossible ! Dans ce cas en effet, nos élus au cœur fragile pourraient, sans difficulté, convaincre les bétonneurs qu’il ne sert à rien de solliciter des permis illégaux, puisque ceux-ci seraient nécessairement censurés. Hélas, l’État se montre, en ce domaine, rarement à la hauteur de ses responsabilités. »
« La gravité de la situation actuelle nous conduit à interpeller solennellement les maires et les préfets. Nous les exhortons à un changement radical, révolutionnaire, quasiment subversif : qu’ils fassent appliquer la loi ! »
Les questions que l’on se pose
A la lecture du manuscrit préparé par les membres de la direction collégiale, des murmures s’élèvent de la salle archicomble. On pointe du doigt certains responsables, des noms sont prononcés… Le silence revenu, le porte-parole reprend :
- "Quel exemplepour les citoyens que d’entendre un préfet déclarer froidement « je ne suis pas tenu par les décisions de justice » ?
- Quel exemplepour les citoyens que d’entendre un préfet déclarer « je n’ai pas la même conception de la loi Littoral que le Tribunal administratif » ?
- Quel exemplepour les citoyens que cette multitude de permis de construire non contestés par le préfet bien qu’attribués dans des zones jugées inconstructibles par les tribunaux ?
- Le faitqu’U Levante et d’autres associations comme ABCDE, le Poulpe, le GARDE, soient à l’origine de l’annulation de la quasi-totalité des PLU déférés en justice n’est-il pas la manifestation tangible d’une situation anormale et dangereuse ?
- Qui en Corse est responsable du contrôle de la légalité ? Qui viole sa mission ? C’est le préfet."
« Cet abandon de la défense de la loi dans trop de cas, depuis trop longtemps, ne peut être le produit du laxisme de tel ou tel Préfet. Elle traduit une volonté politique délibérée de laisser construire le plus possible en Corse. Notre terre est de plus en plus gavée, saturée de résidences secondaires, « développement économique oblige », puisque « quand le bâtiment va … ». Peu importe si l’argent sale finance ces projets immobiliers ! Malheur à ceux qui tenteront de s’y opposer ! Ainsi se détruit notre société, ainsi se bétonne la Corse, ainsi perdons-nous notre patrimoine commun, notre terre, ainsi prospère la Mafia. »
Les menaces, et après ?
Autre question que posent les membres d’U Levante qui se bat depuis de nombreuses années contre une bétonisation sans limite. Ils estiment qu’elle rapporte des millions à leurs auteurs, au détriment d’un peuple et d’une terre :
« À travers ce système, une société tout entière se retrouve gangrenée. Notre militante a été visée parce qu’elle n’est pas silencieuse, parce qu’elle n’accepte pas de baisser la tête face à ces menaces, parce qu’elle combat depuis de nombreuses années ce système qui conduit notre société vers la ruine. U Levante devient une cible car, dernier rempart contre la spéculation et la toute-bétonisation, l’association se retrouve face à des systèmes mafieux et des hommes en armes qui n’hésitent plus à franchir certains pas pour écarter quiconque se trouve en travers de leur chemin. Les enjeux financiers sont trop énormes. »
L’avenir, quel avenir ?
Les militants sont nombreux certes, on a pu le constater, jeudi, lors de cette conférence de presse mais l’association U Levante a lancé un véritable appel populaire afin que tous rejoignent l’association :
Quel avenir voulons-nous ? Est-ce un avenir qui verra cette terre vendue parcelle par parcelle jusqu’à ce que le peuple corse ne puisse plus pouvoir y vivre ? Est-ce un avenir où les générations futures grandiront avec des barrières et des gardiens leur interdisant l’accès à leur terre ? Est-ce un avenir où les voyous et leurs complices régneront en maîtres ? L’association U Levante tient tête comme elle a toujours tenu tête, et se battra comme elle s’est toujours battue. Svegliatevi o ghjente, a nassa mafiosa si stringhje ogni ghjornu un pocu di più, dumane sarà troppu tardi. »
U Levante en appelle
- A toutes les organisations afin qu’elles condamnent toute action menée contre ceux qui, en Corse, défendent la terre et dénoncent un système qu’on appelle la Mafia ;
- Au Conseil exécutif et aux Conseillers de l’Assemblée de Corse ainsi qu’aux Préfets afin que, devant la justice, ce soient eux qui défèrent les PC et les documents d’urbanisme (PLU et cartes communales) illégaux ;
- Aux maires afin que TOUS appliquent enfin le code de l’urbanisme et aient le courage de refuser les demandes de PC illégales ;
- A la société tout entière.
J.-F. V.
05:47 Publié dans environnement en Corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : u levante | Facebook |
19/02/2016
tr: collectif tavignanu vivu
Je relaie ce document du Collectif Tavignanu Vivu:
> Message du 19/02/16 11:20
> De : campa.in.altiani@orange.fr
> A : campa.in.altiani@orange.fr
> Copie à :
> Objet : collectif tavignanu vivu
>
>
Objet : collectif Tavignano vivu
Bonjour,
afin que chacun puisse faire sa propre opinion, nous vous envoyons les documents relatifs au projet d’enfouissement du Centre de Giuncaggio.
Pour consulter le rapport Royal ainsi que les modalités à utiliser afin de participer à l’enquête publique (sur place, par courrier RAR ou par internet)et le communiqué de « U LEVANTE »
Bonne lecture à tous
Le Bureau de Campa In Altiani
-=-=-=-=-=-=-
« COMMUNIQUE DE "U LEVANTE" avec marche à suivre pour participer à l'enquête publique y compris par Internet. A diffuser
L’enquête publique liée au centre d’enfouissement des déchets de Ghjuncaghju/Giuncaggio, dont M. Pifferini est l’un des trois porteurs du projet, débute aujourd’hui 17 février.
Le 27 janvier, la société Pifferini a été condamnée par le tribunal correctionnel de Bastia à une amende de 50 000 € pour extraction illégale de sable dans le Tavignani et M. Pifferini à verser 10 000 € en son nom propre, à remettre en état le site avant le 10 juin 2016, sous peine d’astreinte de 300 € par jour de retard et à verser 5 000 € à l’association de protection de l’environnement U Levante. Le tribunal a également constaté la récidive pour l’ensemble des infractions et demandé l’affichage de la décision.
Emplacement projeté du CET, commune de Ghjuncaghju.
L’audience de cette affaire a eu lieu le 24 novembre 2015. Monsieur Pierre Pifferini, directeur technique et gérant de fait de la SARL AGRÉGATS BÉTON CORSE a exploité en 2014, sans autorisation, à Aleria (lieu-dit Vaccaja), une carrière (extraction de sable et de gravier). Il avait déjà fait l’objet le 29 mars 2012 d’un procès-verbal de délit et d’un arrêté portant suspension et mise en demeure de régularisation administrative.
Le site d’exploitation de Vaccaja, photographie Google Earth 13/04/2013
Il a également exécuté en 2014, à Antisanti, dans le Rio Magnu, au niveau du pont de la RD 43, des travaux nuisibles à l’eau et au milieu aquatique, en réalisant sans autorisation des travaux de reprofilage du cours d’eau sur environ 466 mètres et d’extraction d’environ 5 000 m3 de sédiments dans le lit mineur du cours d’eau. Ces travaux ont été effectués à la demande de M. P. Meynier, riverain : cet éleveur commanditaire est un syndicaliste à responsabilité nationale et un expert désigné par le ministère pour conseiller des agriculteurs ! L’entreprise Agrégats Béton Corse a fait le travail en se payant en nature et au noir par le biais du matériau extrait qui, lui, est source de profits. M. Meynier a également été condamné.
A Vaccaja, les agents de L’État ont constaté que, de 2012 à 2014 :
« L’excavation a doublé de surface, en passant de 2 ha à environ 4 ha et le volume de terre stocké à proximité est passé de 9 000 m3 à environ 30 000 m3 sous la forme d’un merlon d’une base d’environ 6 000 m2 sur 10 mètres de hauteur. Une grande partie de la superficie de la parcelle 826 est désormais occupée par la carrière. (…)
Cette situation est de nature à porter préjudice à la préservation du milieu naturel et notamment du fleuve Tavignano. La carrière illégale est en effet située dans le périmètre de la zone humide du site Natura 2000 « Basse vallée du Tavignano » avec des impacts possibles notamment sur les espèces et habitats d’intérêt communautaire. De plus, l’extraction illégale se situant dans le lit majeur du fleuve « le Tavignano », cela pourrait engendrer des incidences en période d’inondation. L’Inspection a constaté lors de la visite que la profondeur d’extraction a atteint la « nappe d’accompagnement du fleuve. »
Pierre Pifferini et la SARL Agrégats Béton Corse avaient déjà fait l’objet de quatre condamnations pour infraction à la réglementation environnementale en juin et octobre 2011, en avril et juillet 2013 ! L’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA) avait dressé un inventaire édifiant des écarts de P. Pifferini par rapport à la réglementation environnementale, avec pas moins de 8 procédures entre 2002 et 2011 ! P. Pifferini est un multirécidiviste…
Comme l’ont souligné les enquêteurs, c’est une véritable politique qu’a mise en place la SARL Agrégats Béton Corse, basée sur la commission délibérée d’infractions puisque le paiement des faibles amendes qui lui avaient été infligées restait plus rentable que la mise en conformité de ses installations et de ses activités ! En effet, 48 000 € d’amendes au total pour les quatre précédentes condamnations restent dérisoires par rapport aux 8 millions d’€ de chiffre d’affaires réalisés chaque année.
Et les infractions ne sont pas purement formelles : elles ont de graves répercussions sur le régime des eaux et le milieu. L’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA) décrit avec précision les conséquences qu’auront les travaux réalisés irrégulièrement à Antisanti :
<![if !supportLists]>· <![endif]>« Les travaux empêchent localement le débordement des eaux sur les rives du Rio Magno, mais la force et la vitesse des eaux seront désormais plus importantes en cas de crue et les dommages plus graves pour les riverains du Rio Magno et du Tavignano situés plus en aval. »
<![if !supportLists]>· <![endif]>« la destruction des macro-invertébrés enfouis en profondeur »
<![if !supportLists]>· <![endif]>« la déstabilisation globale des fonds, dont les matériaux seront plus facilement mobilisables vers l’aval ce qui entraînera un effet de pollution mécanique supérieur à ce qu’il serait naturellement. »
Lors de l’audience, le Procureur avait demandé la condamnation de l’entreprise à 50 000 euros d’amende et affichage de la décision, la remise en état des lieux par travaux devant débuter le 1 mars 2016 faute de pénalité par jour de retard, la condamnation du gérant à 25 000 euros d’amende et l’interdiction de toute activité professionnelle pendant 5 ans. Mais les juges ne l’ont pas entièrement suivi.
Est-il possible de faire confiance à cet entrepreneur qui voudrait obtenir une autorisation administrative d’ouverture d’un centre d’enfouissement de déchets dans la boucle du Tavignani, un peu en amont du lieu des délits condamnés?
Pour participer à l’enquête publique vous pouvez, jusqu’au 4 avril :
<![if !supportLists]>· <![endif]>soit écrire à Madame la Commissaire enquêtrice, en mairie de Giuncaggio en RAR de préférence,
<![if !supportLists]>· <![endif]>soit déposer des observations écrites sur les registres prévus à cet effet en mairies de Giuncaggio, Antisanti, Casevecchie, Tallone, Piedicorti di Gaggio, Pancheraccia,
<![if !supportLists]>· <![endif]>soit envoyer un mail à ddtm-sjc-uc-consultation-publique@haute-corse.gouv.fr2 «
ANALYSE DES IMPACTS DU PROJET
IMPACT SUR LE MILIEU HUMAIN
Impact sur l’habitat/population et les activités économiques
Habitats et population : Malgré ce que disent les promoteurs du CET, il y a beaucoup de population dans un rayon de 5km aux alentours du site. Nous pouvons citer :
Purizzone : 1.5km / Antisanti (Village) : 2.2km / Casaperta : 2.3km / Casevecchie (Village) : 3.9km / Giuncaggio (Village) : 4.3km / Pancheraccia (Village) : 4.3km / Frassicia : 4.3km Campo Quercio : 4.8km. En focalisant leur étude d’impact sur le village de Giuncaggio, les promoteurs espèrent faire oublier les hameaux aux alentours… (ex : Purizzone n’est cité nul part dans l’étude d’impact…)
Pour toutes ces populations présentes dans ces villages et hameaux, on peut déjà chiffrer une dévaluation de leur bien immobilier variant de -30% à -50%...
Nous développerons les nuisances olfactives, sonores, impact sur l’environnement un peu plus loin.
Activités économiques : tous les projets de développement de la région seront abandonnés (agriculture, tourisme, loisirs, immobilier, etc.).
Impact sur l’agriculture
Perte de terres agricoles : le terrain du projet est un terrain agricole de 60Ha situé dans un Espace Stratégique Agricole. Ce terrain a un fort potentiel agricole (élevage, vigne, arbres fruitiers, etc.).
Perte des labels de qualité : pour les exploitations à proximité du CET, un risque de perte des labels de qualité si durement obtenus : AOC, IGP, Bio et Label Rouge.
Fermeture des ventes à la ferme : Les ventes à la ferme seront énormément impactées (fromage, raisin, pommes, vins, etc.). Qui voudrait acheter un produit à proximité d’une décharge et de ses odeurs nauséabondes ?
Image de l’agriculture : l’image de l’agriculture de la région sera forcément associée à la décharge de Giuncaggio. Pour exemple, les agrumiculteurs de Tallone refusent d’associer le nom de leur commune à leurs produits agricoles…
Impact sur le tourisme et les loisirs
Fermeture des hébergements touristiques : les hébergements touristiques (hôtel, camping, chambre d’hôtes, gîtes, etc.) de la région seront forcés de fermer. Qui voudrait passer ses vacances à proximité d’une décharge ?
Sports & Loisirs : les activités de sports & loisirs seront amenés à disparaitre. Les sports nautiques (Kayak, Rafting, baignade, pêche) et les activités équestres à proximité sont menacés.
Impact dû au transport
L’implantation du CET impliquera une forte augmentation du trafic routier (+12%, 136
camions/jour, 60 voitures/jour) et tout ce que cela comporte : risque accru d’accident de la circulation, dégradation des routes, pollution atmosphérique, coût de transport (répercuté sur le contribuable) en sachant que plus de la moitié des déchets en Corse sont produits à Bastia et Ajaccio…
Impact dû au bruit
Le CET produira énormément de nuisances sonores. En effet, entre les semi-remorques, les compacteurs (avertisseur de marche arrière), bulldozer, tracteurs et pelles présents sur le site conjugué au vent descendant de la vallée...cela impactera la population aux alentours…De plus ce CET sera ouvert du Lundi au Samedi de 07h00 à 17h00 et uniquement fermé les jours fériés… Autant dire quasiment toute l’année.
Impact sur l’hygiène et la sécurité
Là aussi, les promoteurs du projet le reconnaissent, le CET de Giuncaggio produira une nuisance olfactive. Les odeurs de poubelles en fermentation se feront sentir au-delà d’un rayon de 5km autour du site d’autant plus avec le régime de vent qui canalise les odeurs dans la vallée. Les riverains du CET de Cuves (Manche), qui a servi de modèle, l’ont confirmé.
Par ailleurs, la présence en masse d’oiseaux (mouette, corneille) produira un fort risque de transmission de grippe aviaire. Autre présence en masse, les rongeurs, vecteur de Leptospirose présenteront un risque sur la santé publique…
IMPACT SUR LE MILIEU NATUREL
Impact sur le paysage
La création de ce CET aura un impact énorme sur le paysage. Cela sera une véritable « verrue » dans une si belle région. Que penserons les touristes venant de Corte pour découvrir la Plaine Orientale ? Quelle image de la région retiendront ces derniers en tombant sur une décharge en sortant des gorges du Tavignanu ?
Impact sur la faune, la flore et le patrimoine naturel
La présence de la décharge aura un énorme impact sur la faune et la flore.
En premier lieu, la destruction des habitats et d’espèces présentes sur ce site (oiseaux, chauffesouris, espèces aquatiques, etc.) qui plus est, située en zone protégée Natura 2000…
L’implantation d’un CET génère forcément un risque d’incendie et d’explosion (reconnu par les promoteurs du projet). Que se passera-t’il lorsque qu’un incendie se produira dans une région aussi boisée ? Le site de Cuves (Manche) qui a servi de modèle à celui de Giuncaggio présente un bilan de 3 incendies et 2 explosions en sachant que nous n’avons pas les mêmes températures que dans la Manche…
De plus, comme le reconnaissent les promoteurs du projet, il y aura des envols de sacs plastiques et poussières malgré les précautions qu’ils diront prendre. Ces sacs plastiques finiront au final dans la flore environnante et surtout dans le Tavignanu qui longe tout le long le site…
IMPACT SUR LE MILIEU PHYSIQUE
Impact sur la structure et la morphologie du sol
Extrait de la conclusion du rapport Royal :
« Sans conteste possible le site s’inscrit dans une unité géologique particulièrement instable dès que l’on en viendra modifier la structure par de grands terrassements. Dès le début du remplissage l’ouvrage subira une ruine totale. La digue aval prévue limitant le stockage des déchets sera assise un socle instable et érodable, à quelques dizaines de mètre du Tavignanu. Combien de crues torrentielles faudra-t-il pour emporter ces matériaux meubles? »
Impact sur les eaux superficielles et souterraines
Extrait de la conclusion du rapport Royal :
« Le projet de CET s’inscrit dans un site très particulier constitué de produits d’effondrement du versant montagneux qui de mémoire d’homme a toujours présenté de grandes instabilités sur de grandes distances de part et d’autre du site retenu. La dislocation des matériaux a transformé cette crête, prise dans un méandre de Tavignanu, en un réservoir aquifère dont la nappe est en relation directe avec le fleuve. Quelques soit les mesures prises la nappe reprendra sa place et drainera les pollutions vers le Tavignanu. »
Point essentiel de ce projet, comment les porteurs du projet peuvent-ils prévoir un CET sur un site bordé par le Tavignanu (2e fleuve de Corse) et situé sur une colline ?! Le Tavignanu est la principale ressource en eau potable et d’irrigation agricole de la Plaine Orientale. Les points de captage de ces eaux sont tous situés en aval du projet. Une pollution de ce fleuve serait une catastrophe irréversible pour la région. L’eau de plus en plus rare en Corse est un élément à protéger coûte que coûte. Pouvons-nous imaginer les impacts de l’éboulement d’un casier (dû
aux crues, pluies torrentielles, instabilité du terrain) rempli de déchets qui se déverserai dans le Tavignanu ?
Impact sur la qualité de l’air
Outre les envols de poussières cités plus haut, les impacts sur la qualité de l’air seront nombreux. Ils pourront venir de la cheminée des systèmes du traitement et d’éliminations des biogaz (torchères) ; des moteurs de la valorisation du biogaz ; des émissions de biogaz de la zone de déchets ; des véhicules et engins circulant sur le site et du système de filtration des gaz issus du traitement des lixiviats par l’évaporation.
INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES
- Présence d’un barrage en amont du site du CET (3.8km)
- Nouveau projet de la CTC en faveur du tri et de la diminution du volume de déchets, de ce fait, ce projet est-il obsolète et voué à la faillite ?
***
Information pratique pour l’enquête publique du CET de Giuncaggio
A quoi sert une enquête publique
L’enquête publique informe le public sur le projet susceptible d'avoir un impactsur l'environnement ou la qualité de vie des citoyens.
Qui peut participer ?
Toute personne peut consulter le dossier dans les lieux prévus à cet effet et
rédiger ses observations et doléances favorables ou non au projet. Le public a également accès aux observations portées au registre.
Elle est ouverte à tous, sans aucune restriction.
Ecrire le même texte dans toutes les mairies ne sert à rien mais vous pouvez participer plusieurs fois si vous avez d’autres doléances à exprimer.
vous pouvez prendre une photo de votre texte.
Combien de temps dure l’enquête ?
du mercredi 17 février au 4 avril 2016 inclus.
Comment procéder ?
1-en présence du commissaire enquêteur
en se rendant au siège de l’enquête à la Mairie de Giuncaggio mercredi 17
février 2016, de 9 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 17 h 00 ;
mercredi 2 mars 2016, de 9 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 17 h 00 ;
mercredi 16 mars 2016, de 9 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 17 h 00 ;
lundi 4 avril 2016, de 9 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 17 h 00.
2 - sans la présence du commissaire enquêteur, mais tout aussi valable en se rendant dans les mairies concernées Mairies de Giuncaggio, Antisanti,
Casevecchie, Tallone Piedicorte di gaggio et Mairie annexe de Pancheraccia ou se trouveront les dossiers et registres d’enquête aux heures d’ouverture. vous pouvez prendre une photo de votre texte et il est inutile de joindre des documents.
Mairie annexe de Pancheraccia lieu-dit frassiccia 04 95 07 25 tous les vendredis de 14H à 17H
Mairie de Piedicorte di gaggio 04 95 48 81 22 du lundi au vendredi de 10h à 17H
Mairie de Giuncaggio 04 95 39 28 15 du lundi au vendredi de 10H à 12H et de 16H à 18H le dimanche de 9H à 12H
Mairie de Casevecchie 04 95 44 45 11 mercredi 9H 12H vendredi 15H 17H
Mairie de Tallone 04 95 39 60 17 lundi, mardi, jeudi, vendredi 9H 12 et 14H 17H
Mairie d’Antisanti 04 95 44 44 03 Du Lundi au Jeudi : de 08h30 à 12h00 de 13h30 à 17h30 Le Vendredi : de 08h30 à 12h00
3- en écrivant à M. le commissaire enquêteur Mairie de GIUNCAGGIO
Siège de l’enquête 20251 GIUNCAGGIO en lettre recommandée avec accusé de réception
Cet e-mail a été envoyé depuis un ordinateur protégé par Avast.
www.avast.com
15:50 Publié dans environnement en Corse, gestion des déchets en Corse | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : collectif tavignanu vivu | Facebook |
19/01/2016
tr: Conférences Rossano Ercolini 23.01.2016
Je fais suivre bien volontiers cette information:
ci-après et en fichier PDF joint
>
>
>
réalisée par des bénévoles.
INVITATION CONFERENCE
Rossano Ercolini, un instituteur italien, a initié en 2007 avec la commune de Capannori, province de Lucca en Toscane, la mise en œuvre de la gestion des déchets la plus efficace en matière de tri, recyclage et réduction, parvenant à un taux de collecte séparée parmi les plus élevés d’Europe, 82 %, et une réduction de 40 % des déchets en 10 ans. Nous vous invitons à la conférence organisée à l’occasion de sa venue en Corse :
Conférence débat
NE BRULONS PAS NOTRE FUTUR
Rossano ERCOLINI
SAMEDI 23 JANVIER 2016
à BASTIA 9:30
Auditorium du Musée Citadelle
ou
à CORTE 15:30
Amphithéâtre de l’IUT Campus Mariani (Grossetti)
Président du mouvement Zero Waste Europe, Rossano Ercolini a obtenu le Goldman Prize 2013, équivalent du prix Nobel pour l’environnement, ainsi qu’en 2015 le Prix Paolo Borsellino, distinction décernée à des personnalités italiennes engagées dans la promotion des valeurs de liberté, démocratie et justice.
Il sera accompagné de Messieurs Luca Menesini, maire de Capannori, Francesco Raspini, adjoint à l’environnement de Lucca et Maurizio Gatti, président de Ascit servizi ambientali Spa, société en charge de la gestion des services publics des déchets de Capannori et ses environs.
Cette rencontre sera l’occasion d’échanger avec les invités sur l’organisation de la Strategia Rifiuti Zero, adoptée actuellement par 217 communes d’Italie, ainsi que dans plusieurs autres pays d’Europe et d’ailleurs.
WEB-afc_UMANI_couverture_planche.pdf
INVITATION CONFERENCE 23.01.2016.pdf
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18/09/2015
Etude diachronique sur la Balagne
Décidément il faut travailler le don d'ubiquité pour ces journées du patrimoine!
Je transmets cette annonce du Spaziu à l'Ile Rousse:
Etude diachronique sur la Balagne
(XIe-XXIe siècle)
Dynamiques d'urbanisation du littoral méditerranéen conséquences sur l'usage des sols
le samedi 19 septembre 2015 à 18h00
à l'Auditorium di Pigna
Une coopération entre l'UMR CNRS Lisa di l'Univesità di Corsica et le Centre de Formation Musicale Voce
U Spaziu
06.32.91.12.19
06:08 Publié dans environnement en Corse | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |