En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Peinte dans l'abside en cul de four de la petite chapelle St Michel de Castirla, cette fresque si attachante et humaine se dégrade à grande vitesse... On voit sur cet ensemble le Christ en majesté, le tétramorphe des quatre évangélistes
Selon l'iconographie habituelle, voici, dans l'écoiçon de gauche , l'archange Gabriel, brandissant le lys, symbole de pureté mais aussi bâton du messager divin de l'Annonciation
Dans l'écoiçon de droite, voici la Vierge en prière dans une chambre fermée de tentures rouges, close comme le ventre maternel, recevant en son sein la Divinité par l'action de l'Esprit Saint sous forme de colombe.
Les couleurs, hélas, sont déjà très effacées...
Présentant son fils à l'adoration des fidèles, hiératique et majestueuse, la Mère de l' Eglise...
le visage aux grands yeux mélancoliques du Christ en majesté...
"ego sum lux mundi et via et veritas..."
Il ne reste hélas que trop peu de ces belles fresques (XV°s) ruinées de San Michele di Muratu: sur l'arc triomphal, voici ce qui reste de l'Annonciation. Pour l'ensemble de l'église San Michele, voir les notes regroupées le 26/6 2009
Dans sa chambre close de tentures ocre rouge, la Vierge en contemplation reçoit la visite de l'Esprit saint sous forme d'une étoile, et non, comme traditionnellement, de la colombe.
San Michele di Muratu: l'Archange Gabriel: des siècles de dégradation ont estompé ce beau personnage qui s'adresse à la Vierge en brandissant le phylactère de son annonce (au texte effacé).
Cette modeste chapelle San Pantaleone à Gavignano, dans la Pieve du Rustinu abrîte des fresques attachantes et est décrite dans la note du 12/10/2010
Un saint particulièrement repérable: martyre écorché vif ...